Au lycée : "je suis homophobe et je veux comprendre pourquoi"

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le 18 Avr 2012
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Au lycée : "je suis homophobe et je veux comprendre pourquoi"
Au lycée : "je suis homophobe et je veux comprendre pourquoi"

Au lycée : "je suis homophobe et je veux comprendre pourquoi"

Pénétrer dans le lycée professionnel René-Caillié en lisière du boulevard Saint-Loup, revient à plonger dans un bain ultra-testostéroné. Les métiers du bâtiment et des travaux publics n’attirent toujours pas les jeunes femmes. Répartition sexuée du travail et non mixité, deux aspects d’un même ingrédient qui, à l’heure de lancer la séance de sensibilisation aux discriminations […]
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Commentaires

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  1. Anne Onyme Anne Onyme

    C’ets vraiment lamentable que des lieux publics, qui devraient rester neutres sur ce genre de sujet, permettent de tels dérives.

    Si l’Education Nationale croit que c’est comme cela qu’elle va redorer son blason, ou voire son budget augmenté….

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  2. Anonyme Anonyme

    Interessant… Pourquoi deux des eleves sont-ils identifiables sur la photo, et deux autres ont-ils le visage flouté?

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  3. Liseron duveteux Liseron duveteux

    Quel titre choquant Jean-Marie!
    Il aurait été plus logique:”Je suis homosexuel pouvez vous me comprendre”.
    Alors on peut commencer à discuter.
    Et puis pourquoi utiliser homosexuel,il y a d’autres mots dans la langue française.
    Pourquoi les héteros devraient se culpabiliser pour un comportement qu’il leur est étranger.
    Pouquoi toujours présenter ces aspects du comportement humain de cette façon.
    Le monde à l’envers…!
    Que les homosexuels fassent leurs vies et basta.

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  4. Anonyme Anonyme

    Anne Onyme! En quoi cela pose un problème de lutter contre les discriminations et les problèmes de santé dans les écoles e si on vous écoute : plus d invertion sur le racisme, la xénophobie, l’égalité Homme/Femme, les problèmes d’alcool, de drogues. Plus de cours sur l’éducation sexuelle… Elle serait belle l’école républicaine !

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  5. Liseron duveteux Liseron duveteux

    Anonyme,c’est vraiment du grand bricolage.
    Nous sommes tous des bricolés.
    Peut-être le début de l’explication.
    Coluche au secours,ils veulent nous envoyer tous chez Casto.

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  6. AL AL

    Quel courage pour ces intervenants et intervenantes. Grace à ce reportage, il parait plus que nécessaire de continuer. L’objectif n’est pas de convaincre d’aimer ou pas les LBGT mais de tous se respecter et de vivre ensemble.Et pour celà, il faut arrêter d’être dans l’ignorance et la peur irraisonnée! Et ceci fait bien parti du role de l’éducation nationale!

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  7. Anonyme Anonyme

    Rien d’étonnant mais ces jeunes , écartés du vrai système scolaire sont plus fermés que les autres D’ où l’ utilité de l’école très tôt pour finir très tard .. Vrai : faut voir les réflexions des gens assez aisés , bourgeois et rétrogrades mais bon vieux .. ce qui explique .. ils sont d’ un autre temps .. merci pour le reportage .
    A force de faire des moments de “réflexions” ils peuvent changer ..

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  8. Anonyme Anonyme

    “”Qu’est-ce qui différencie la femme de l’homme ?”, tente Romain Donda. La seule fille du groupe, Caroline, finira par penser à l’enfantement.”

    C’est tout ? Et si jamais une femme n’enfante pas, elle est quoi, un homme, une chèvre, une pute ? Quelqu’un a repris cette jeune fille ? Voilà la femme encore une fois liée à la maternité ! Femme = maman ! C’est bien de lutter contre les préjugés mais faudrait voir que ça ne serve pas à en renforcer d’autres ! Le sexisme sévit bien plus fort que l’homophobie, et ce dans tous les milieux ! D’ailleurs l’homophobie est le plus souvent lié au sexisme.

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  9. Alain Pécoult Alain Pécoult

    Cher liseron,
    Non, nous ne faisons pas de prosélytisme! Notre combat ce n’est pas l’homosexualité, c’est faire reculer les préjugés et déconstruire les stéréotypes. On ne choisit pas davantage d’être grand, petit, noir, blanc, homme ou femme qu’on ne choisit d’être hétéro, lesbienne, gay, bi ou trans et voilà pourquoi notre combat contre l’homophobie est légitime, tout comme le combat contre le racisme ou le sexisme. Avec une nuance, rares sont ceux qui osent encore contester la nocivité du racisme ou du sexisme (ou leur existence) et nombreux sont ceux qui nient l’homophobie, formatés qu’ils sont par l’hétéronormalité. Notre “combat” est pacifique et n’a d’autre objet que de promouvoir un plus grand “vivre ensemble” sans exclusion, sans jugement hâtif et définitif. La sexualité est de l’ordre du privé, vous avez bien raison, et nous ne racontons pas ce que nous faisons en privé, mais le rejet des personnes LGBT est bien, lui, de l’ordre du public. Pour conclure, je suis bien de votre avis, les lois sont indispensables mais insuffisantes, il faut vraiment déconstruire stéréotypes et idées reçues qui n’ont rien, mais absolument rien à voir avec l’instinct!

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