[Au fond des filets] Sur le port de Saumaty, la criée navigue à vue
Le pêcher, le vendre, le cuisiner... Le poisson est une tradition à Marseille, mais qu'en reste-t-il ? De l'hameçon à l'assiette, Marsactu part à la pêche. Pour notre quatrième volet : reportage à Saumaty, port de pêche inauguré au nord de la ville en 1976. Si le lieu semble aujourd'hui presque déserté, l'activité économique se maintient.
Sur les 40 grossistes présents il y a 40 ans, il en reste moins d'une dizaine aujourd'hui. (Photo C.By.)
Commentaires
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Où l’on retrouve la légendaire Soleam, ce puits sans fond où les projets entrent puis disparaissent mystérieusement.
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Faux : après vérification, la SOLEAM n’a été titulaire que d’un mandat d’études. Ils n’ont jamais été maître d’ouvrage de quoi que ce soit sur ce site (confusion avec la ZAC de Saumaty Séon, hideuse mais distincte du site de pêche).
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La plupart des poissons proviennent d’élevage, par ex sur une photo, une caisse “Loch Stuart” c’est du saumon d’élevage en Ecosse – tout ce qui vient de Grèce, c’est de la daurade et du loup d’élevage… Cette façon de fonctionner, très polluante par ailleurs, pille les ressources de la Méditerranée et de tous les océans. Ces élevages de poissons sont nourris avec d’autres poissons pêchés/massacrés par millions de tonnes sans distinction aucune, alevins, fourrage, espèces protégées qui sont ensuite broyés et déshydratés. Presque tous les loups ou daurades servis en restauration proviennent de l’élevage, même lorsque c’est garanti “pêche locale”. Certains rares restaurants arrivent à acheter du poisson de la petite pêche lorsqu’il y en a, et malheureusement quelquefois des poissons fléchés !
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Marsactu, je pense que vous avez omis de parler du projet de traitement des thons ( et pourtant ils ne manquent pas à Marseille) qui une fois construit n’a même pas ouvert il y a une quinzaine d’années au moins , il y a même encore les plastiques sue les machines.Concernant cette zone, certains favorisés de l’ancienne mairie ont obtenu aussi des conditions plus qu’avantageuses pour l’achat de locaux.Mais si l’on est élu et que l’on ne peut faire des cadeaux aux copains , quel avantage d’être élu.
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Comme je le disais dans un commentaire sur la privatisation du littoral, cette zone de faible activité qui n’est finalement qu’un groupement d’entrepôts quais exclusivement livrés par camion, pourrait être située ailleurs ce qui permettrait de rendre le littoral accessible çà la population des quartier nord.
Dans le même genre on a les silos et la semoulerie de Bellevue (autrefois ilo y avait une belle vue …) “dits Panzani” car revendus plusieurs fois depuis avec le convoyeur à bande (tapis roulant) en passerelle qui passe au dessus de l’autoroute un entrepôs sur le port alors que là encore tout est livré par camion et donc pourrait être installé ailleurs. Il y a probablement que 20 emplois industriels pour une occupation énorme du littoral. La plupart des employés de la dite semoulerie étant des employés de bureau qui pourraient être dans n’importe quel bureau.
On ajoute les parkings de départ pour les pays de la méditerranée et on constate que la plus grande partie des quartiers nord est privée de littoral, au nom d’une activité économique qui s’est réduite comme peau de chagrin.
Alors que des emplois pour des activités de loisirs pourraient facilement se développer dans cette zone littorale très bien desservie et entourée d’une population dense.
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Rendre enfin la mer accessible ne serait pas une idée inutile … A Marseille entre le port autonome et les espaces que vous décrivez autour de Saumaty la mer est mise en cage sur une grande partie du littoral. Ouvrir, ouvrir utiliser ces espaces et mieux les partager entre activités économiques et espaces de détentes et de loisirs comme cela a pu être fait dans d’autres grandes villes tel Barcelone ou Gêne. Mais Marseille comme toujours a 25 ans de retard et des administrations concurrentes qui défendent leurs espaces et leurs privilèges au détriment de l’intérêt général. Les lourdeurs procédurières …
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Les riverains n’en peuvent plus des désagréments produits par cette criée : odeurs nauséabondes dès les premières chaleurs, tour à glace bruyante. Votre enquête apparaît bien incomplète.
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Cet article comporte une erreur : la SOLEAM est concessionnaire de la Métropole pour la ZAC de Saumaty Séon qui n’intègre pas le site de la criée. Sur ce site, la SOLEAM n’a été titulaire que d’un mandat d’études, qui n’a fait l’objet d’aucune décision. Pour une fois, ils ne sont pas (vraiment) concernés.
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Bonjour, il y a bien eu une intervention de la Soleam sur Saumaty. En revanche, il s’agit effectivement une mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage et non d’une maîtrise d’ouvrage comme écrit initialement. Nous avons également retiré la référence au rapport de la chambre régionale des comptes, qui concernait effectivement la concession de la ZAC et non cette mission.
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