Art lyrique : "le meilleur public est celui qui vient pour la première fois"
Art lyrique : "le meilleur public est celui qui vient pour la première fois"
Le top départ est donné, le prestigieux Festival d'art lyrique d'Aix-en-Provence a commencé et s'achèvera le 27 juillet. Si Mozart reste et restera le fil rouge de l'événement avec le fameux Le Nozze di Figaro, on pourra découvrir des créations contemporaines comme Written on skin de George Benjamin. Le directeur artistique du festival, Bernard Foccroulle, s'estime "très heureux que l'opéra ne vive pas seulement du passé, de la musique baroque mais aussi de créations".
Élitiste l'opéra? Le directeur artistique considère qu'"il est une forme qui réunit toutes les disciplines artistiques; théâtre, musique, littérature… Chacun doit avoir la possibilité de choisir sa porte d'entrée et de s'approprier le spectacle, à partir de sa propre expérience et de son bagage culturel." Dans une volonté ferme d'élargir les publics, d'autant que "le meilleur public est celui qui vient pour la première fois", le musicien dirige des ateliers dans les écoles, les quartiers sensibles et les hôpitaux."Il y a un véritable échange avec l'artiste, qui capte les énergies de personnes souvent fragilisées. Au fond, cet échange se situe au coeur de l'oeuvre artistique". Magnéto Esther:
Festival d'art lyrique d'Aix, jusqu'au 27 juillet. Ensemble de la programmation en ligne.
Commentaires
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Près de 600 000 euros de subvention pour monter un “opéra” de Bruyère au Jas de Bouffan!!! le contribuable participe drôlement!!
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Celui qui vient une fois n’est pas sûr de revenir vu la difficulté d’avoir des places à des prix corrects. Festival des élites, Aix a tout de même intérêt à se renouveler vu l’âge moyen des publics…
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Et puis c’est plus facile de lui faire avaler n’importe quoi à ce public et c’est bien ce qui se passe… Les pires trouvailles des metteurs en scène géniaux et engagés (à prix d’or), les chanteurs sans voix mais à la belle gueule pour ce public raffiné. Les nouveaux spectateurs et les autres : snobs, Parisiens, intellos, gobent et applaudissent tout, et ce sont les mêmes qui à Versailles s’extasient devant les bouses de Jeff Koons…
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