Marseille : la vraie crise, c’est l’irresponsabilité politique

Marseille : la vraie crise, c’est l’irresponsabilité politique

Un renvoi de responsabilité irresponsable

Dans une interview au Point, Sabrina Agresti-Roubache, ancienne secrétaire d’État et conseillère régionale, exprime son regret de ne pas avoir mis Marseille sous tutelle face aux difficultés rencontrées par le plan Marseille en grand. Certes, les responsabilités de Benoît Payan, maire de la ville, sont indéniables. Son incapacité à résoudre les problèmes urgents de la ville, notamment en matière d’éducation et d’infrastructures, est bien documentée. Mais de là à prétendre que la tutelle serait une solution miracle, c’est aller trop loin.

Mme Roubache, comme Payan, rejette la faute sur les autres

Ce qui est frappant dans la position de Mme Roubache, c’est qu’elle fait finalement exactement ce qu’elle reproche à Payan : elle rejette la responsabilité sur les autres. Ancienne ministre chargée du plan Marseille en grand, elle critique les blocages des élus locaux tout en oubliant qu’elle-même n’a pas su dépasser ces obstacles lorsqu’elle était en poste. En somme, elle aussi préfère renvoyer la balle au lieu d’assumer sa part de responsabilité.

Le véritable coupable : clientélisme, ambition politique et manque de compétences

Le problème fondamental à Marseille n’est pas simplement le manque de moyens ou les lenteurs administratives. C’est un système politique miné par le clientélisme, l’ambition politique et surtout, le manque de compétences des élus. Dans cette ville, les élus sont souvent choisis non pas pour leurs compétences mais pour des raisons obscures qui ne servent ni l’intérêt général, ni le développement de la ville.

Marseille a besoin d’élus responsables, pas de grandes bouches

Marseille n’a pas besoin de tutelle, et encore moins de politiciens qui se contentent de grands discours. Ce qu’il faut, ce sont des élus capables de dépasser les querelles d’ego, d’agir avec sérieux et de prendre des décisions concrètes pour améliorer la vie des Marseillais. Le temps des grandes bouches est révolu ; il est temps pour ceux qui sont au pouvoir d’assumer leur part de responsabilité, de cesser de jouer aux victimes, et de travailler enfin pour l’intérêt général.

Conclusion

La mise sous tutelle de Marseille n’est qu’un écran de fumée. Ce n’est pas en se défaussant constamment que les élus locaux et anciens responsables pourront résoudre les problèmes de la ville. Ce qu’il faut, c’est une prise de conscience collective, des élus compétents et responsables, et surtout une vraie volonté politique d’améliorer durablement la situation. Seul un engagement sincère et un dépassement des querelles politiques permettront à Marseille de retrouver son dynamisme.

Jean-Philippe Vigneron

Fondateur du Club  Marseille Vision, Responsable Délégué Renaissance du 6/8. En tant que fondateur du Club Marseille Vision, je m’engage à promouvoir la transparence, l’équité et le progrès dans notre ville. Je suis passionné par l’avenir de notre ville. Engagé dans la politique locale, notre Club Marseille Vision vise à stimuler des discussions constructives pour façonner un Marseille dynamique et inclusif. N’hésitez pas à partager et commenter, votre participation enrichit cette conversation vers un avenir politique positif que nous construisons ensemble.

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