Mes châteaux d’If: Les Vieux Fourneaux.

Mes châteaux d’If: Les Vieux Fourneaux.

« Mangez sans moi. Je vais faire un tour. Avec un peu de chance, je croiserai des brebis et je pourrai leur dire que je connais plus moutons qu’elles» s’emporte Pierrot après une tirade révolutionnaire contre son vieil ami et mal en point Antoine, un des vieux Fourneaux, série à succès publiée chez Dargaud.

L’héritier de l’empire pharmaceutique Garan-Servier semble dégoûté par les profits que l’entreprise réalise sans produire. Le père fondateur meurt comme la première génération du capitalisme. Pendant ce temps-là, le peuple renoue avec le vivre ensemble dans une fête villageoise qui tourne mal.Le maire, genre expansion économique, se fait embrocher les fesses par la vieille Berthe, sans cœur et impitoyable. Le PSIG, rien que ça, intervient pour coffrer la forcenée.A Paris, l’un de nos vieux manifestants s’en prend à un black block cassant la vitrine d’une banque. Son vieux pote qui a choisi le cortège de tête se fout de lui.Dans cette 7éme livraison des Vieux Fourneaux où le scénario ne faiblit jamais, on retrouve nos vieux anars et Sophie qui essaye de mettre de l’huile dans les embrouilles politiques de ce petit monde. «  Il faut se ménager des moments de paix » explique t-elle à tous ces coqs furieux qui veulent se piquer le dos sur le dos du bas peuple. Mais qui adorent pousser la conversation au bistrot jusqu’au paroxysme de la clameur des phrases toutes faites. Survient alors un incendie qui ravage la ferme de Berthe et une partie de l’usine. Qui a fait le coup? Les gitans, les migrants ou les travailleurs sans papiers? A vous de trouver…