le quatrième quart de l’offre politique pour les législatives : le fédéralisme

Les législatives mettent aux prises trois grands blocs selon les médias de grande diffusion : Une alliance à gauche, le Nupes, une alliance centriste macroniste, une nébuleuse d’extrême droite. Les deux extrémités sont nationalistes et centralisatrices. Le centre est européen mais , paradoxalement, centralisateur pour ce qui concerne l’organisation administrative de la France. J’attire alors l’attention des lecteurs éclairés de Marsactu sur l’existence d’un quatrième courant : les partisans d’une Europe fédérale et d’une France régionalisée. Ce dernier quart est représenté par les candidats regroupé au sein d’un mouvement lui-même décentralisé : la fédération Régions et Peuples Solidaires (voir le site web pour une présentation détaillée. L’originalité de ce dernier quart réside peut-être en premier lieu sur sa cible électorale. les trois premiers quarts “nationalistes” prétendent améliorer le sort des électeurs actuels, par exemple le mien qui suis retraité. Le quart régionaliste fédéraliste veut améliorer la vie de ses petits enfants. Nous voulons éviter qu’ils en soient réduits à travailler à divers niveaux pour des multinationales de la distribution (dans un entrepôt Amazon) ou de la communication numérique (développeur chez Google). Comme cette cible n’a pas le droit de voter, les candidats soutenus par Régions et Peuples Solidaires ne pourront compter que sur des parents et grands parents éclairés, qui font passer au second plan l’augmentation de leur pouvoir d’achat individuel et mettent en avant le pouvoir de vivre dignement de leurs petits enfants. Ils s’éloignent donc de l’illusion ou de la perversion qui réduit l’individu au statut de consommateur (pouvoir d’ACHAT) alimentant les bénéfices des grands groupes. Ils privilégient les utopies porteuses d’un avenir heureux (pouvoir de bien vivre) rendues possibles par le développement de l’économie sociale et solidaire.  200 euros d’augmentation des salaires individuels, c’est, au bout de la chaîne, augmenter les dividendes des actionnaires (souvenez-vous de l’expérience ratée de 1981). 200 euros donnés à un collectif comme les Maisons pour tous ou les centres sociaux, c’est permettre à ceux qui en ont besoin, de mieux élever leurs enfants (aide scolaire, activités extrascolaires de qualité) et d’accéder collectivement à des loisirs de qualité (vacances vertes, découverte de l’étranger, loisirs culturels). Les régionalistes R&PSolidaires représentés à Marseille par le mouvement oui la Provence, demandent concrètement que le budget de la Région PACA, qui est de 3 Millions d’euros se rapproche progressivement de celui de la Catalogne en Espagne (200M d’euros) avec un développement des compétences permettant de financer à partir des réalités du terrain, l’économie sociale et solidaire et les actions associatives responsables. Le véritable débat est donc pour nous de trouver l’équilibre entre redistribution individuelle et redistribution collective des ressources et à quel niveau local, régional, national, européen elle doit se faire. Vous pouvez suivre pour plus de détails la campagne de Nora Belkaroui, candidate dans la 3eme circonscription sur les réseaux sociaux (Norabelka2022 sur Facebook, par exemple).