Le Printemps Marseillais : une idéologie dogmatique au service de l’immobilisme

Billet de blog
le 4 Jan 2025
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Le Printemps Marseillais : une idéologie dogmatique au service de l’immobilisme
Le Printemps Marseillais : une idéologie dogmatique au service de l’immobilisme

Le Printemps Marseillais : une idéologie dogmatique au service de l’immobilisme

Depuis l’arrivée au pouvoir de Benoît Payan et de son Printemps Marseillais, la ville semble s’enliser dans une gestion profondément idéologique, marquée par un dogmatisme qui freine tout projet ambitieux ou modernisateur. Si cette majorité municipale s’est érigée en championne de la lutte contre les inégalités, elle semble paradoxalement entretenir précarité et pauvreté pour mieux répondre aux attentes de son électorat, quitte à sacrifier la progression économique et sociale de Marseille.

Un rejet systématique des projets élitistes

L’échec du projet du Pavillon du lac, abandonné par le groupe Paris Society, illustre parfaitement cette vision restrictive. Toute initiative perçue comme “élitiste” ou associée à des acteurs privés est systématiquement rejetée, au mépris de l’intérêt général. Le groupe souhaitait pourtant offrir aux Marseillais un lieu emblématique réhabilité et attractif, mais la mairie a laissé traîner le dossier jusqu’à ce que les investisseurs jettent l’éponge.

Cette opposition idéologique aux projets dits “élitistes” empêche Marseille de rivaliser avec d’autres grandes métropoles. Dans une ville au budget tendu, refuser la contribution du secteur privé relève d’un choix dangereux et rétrograde.

Une précarité entretenue pour des raisons électoralistes

Plutôt que de promouvoir des projets structurants susceptibles de transformer durablement la ville, la municipalité semble miser sur la gestion et l’entretien de la pauvreté, une manière de séduire une partie de sa base électorale. Ce choix se traduit par une absence criante de vision à long terme :

Pas de stratégie pour relancer l’économie locale : les initiatives pour attirer des investisseurs ou dynamiser le tissu économique se font rares, renforçant l’enclavement de certains quartiers.

Une dégradation des services publics : écoles vétustes, piscines fermées, équipements sportifs abandonnés. Tout semble figé dans un statu quo inquiétant.

Une succession d’échecs criants

Le dogmatisme du Printemps Marseillais se traduit par une incapacité chronique à mener à bien les projets essentiels au bien-être des Marseillais. Les exemples abondent :

1.Écoles vétustes et plan en échec

Annoncé en fanfare, le vaste programme de rénovation et de construction d’écoles est un désastre. Peu de chantiers ont démarré, et les retards s’accumulent, laissant les élèves et les enseignants dans des conditions indignes.

2.Piscines fermées et infrastructures abandonnées

Alors que Marseille manque cruellement d’équipements sportifs, plusieurs piscines municipales restent fermées, faute de travaux d’entretien ou de rénovation. Les promesses de création de nouveaux équipements se sont évanouies, laissant les habitants dans l’expectative.

3.Une ville toujours plus sale

La propreté, fléau historique de Marseille, continue de se détériorer. Les rues sont jonchées de déchets, et aucune mesure sérieuse ne semble avoir été mise en place pour remédier à cette situation.

4.Inquiétudes croissantes sur la sécurité

L’insécurité s’aggrave, et les habitants de nombreux quartiers ne se sentent plus protégés. Face à ces enjeux majeurs, la mairie peine à proposer une politique claire ou des actions concrètes pour redonner confiance aux Marseillais.

Une hypocrisie sur la privatisation

Le Printemps Marseillais s’oppose farouchement à tout projet de privatisation, position qu’il présente comme une défense des biens communs. Pourtant, cette posture idéologique cache une certaine hypocrisie. On se souvient par exemple de l’épisode rocambolesque de La Dame à l’ouvrage, chef-d’œuvre de la peintre Françoise Duparc, qui avait été retirée des collections du musée Longchamp pour décorer le bureau du maire pendant plusieurs mois. Cet acte, perçu comme une privatisation à des fins personnelles, avait suscité l’indignation dans le milieu culturel, révélant un double discours évident.

Une ville à contre-courant de ses besoins

Face aux défis budgétaires et sociaux, Marseille a besoin de pragmatisme et de solutions novatrices. Mais sous la gouvernance de Benoît Payan, la ville semble aller à contre-courant :

Refus du partenariat public-privé : alors que de nombreuses villes françaises utilisent ces partenariats pour financer des projets structurants, Marseille s’enferme dans un rejet dogmatique.

Aucune ambition pour l’attractivité internationale : contrairement à des villes comme Lyon ou Bordeaux, qui investissent dans des projets culturels et économiques d’envergure, Marseille reste engluée dans des querelles partisanes et des promesses non tenues.

La nécessité d’un changement de cap

Marseille ne peut se contenter de slogans ou de postures idéologiques. Elle mérite une gouvernance capable de concilier progrès économique et justice sociale, de valoriser son patrimoine tout en préparant son avenir. L’épisode du Pavillon du lac, tout comme les nombreux autres échecs de cette mandature, montre qu’il est temps pour Marseille de tourner la page de ce Printemps qui, loin de fleurir, n’a fait que figer la ville dans un hiver d’immobilisme.

Jean-Philippe Vigneron

Fondateur du Club Marseille Vision, Responsable Délégué Renaissance du 6/8. En tant que fondateur du Club Marseille Vision, je m’engage à promouvoir la transparence, l’équité et le progrès dans notre ville. Je suis passionné par l’avenir de notre ville. Engagé dans la politique locale, notre Club Marseille Vision vise à stimuler des discussions constructives pour façonner un Marseille dynamique et inclusif. N’hésitez pas à partager et commenter, votre participation enrichit cette conversation vers un avenir politique positif que nous construisons ensemble.

Pour nous rejoindre ou pour nous faire part de vos idées pour Marseille envoyez nous un mail: clubmarseillevision@gmail.com

Le texte fondateur de notre club sur calameo: https://www.calameo.com/read/00760658191e3e6835947

 

Commentaires

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  1. RML RML

    Difficile de vous donner les moindre crédit à partir du moment où un des points repose sur un mensonge. Vous accusez le Printemps Marseillais de rendre la Ville plus sale ( c’est déjà pas si sûr qu’elle le soit davantage que sous Gaudin, mais bon…). Or cette compétence, et vous le savez bien, n’appartient plus à la Ville, mais à la Métropole ( que le Printemps Marseillais dirigé c’est bien connu…)
    A partir de là, plus rien de ce que vous pourriez dire n’est ecoutable…
    Franchement vous nous gonflez les politiques ! Un peu d’honnêteté et de vérité ce serait bien…

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  2. ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

    Quel fou-rire, mais quel fou-rire. A croire que M Vigneron tient le compte X de UVPM, qui niveau parodie et humour involontaire lui tient la corde.

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    • julijo julijo

      oui, c’est plutôt marrant !
      quoique pathologique et involontaire, quand même un peu : un tel ramassis de fake news, de mensonges, d’interprétations diverses et variées, et de discrédit volontaire du PM…..c’est inquiétant.
      d’autant que dans cette liste, de nombreuses compétences échappent à la municipalité – mr vigneronsalariedevassal reprenez et lisez pour les EPCI la dernière loi du 27 janvier 2014-

      finalement cette loghorrée négative peut être rassurante ! si pour la prochaine campagne de vassal-muso-droite-centre-rn, c’est mr vigneronsalariedevassal qui sert de poisson pilote et qui ouvre le débat, ça promet. le PM sera vite plébiscité…(quelque part il est plus sérieux -le PM-)
      alors, pourvu que ça dure !

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  3. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    En général, quand on veut faire de la communication politique (ou n’importe quelle autre communication, ça marche aussi avec la communication commerciale par exemple), on cherche à s’adresser à une population réceptive et susceptible d’adhérer.

    On ne va pas essayer de vendre des Lamborghini à des ouvriers, ni des Clio à ceux qui se laisseraient bien tenter par un SUV. C’est une question de ciblage marketing.

    Qui M. Club Vigneron espère-t-il convaincre, dans le lectorat de Marsactu, avec sa soupe mensongère et idéologique ? Croit-il vraiment pouvoir gagner ici une seule voix à la droite, dont il donne une image franchement antipathique ? Ses pavés seraient nettement mieux assortis au Figaro, dont un certain nombre “d’éditorialiste” font eux aussi assaut de fake news et de caricatures.

    Franchement, une telle erreur marketing, c’est un problème de compétence.

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  4. Club Marseille Vision JPh Vigneron Club Marseille Vision JPh Vigneron

    Chers lecteurs fidèles,

    Vos commentaires confirment une chose : dès que l’on ose critiquer la gestion actuelle de Marseille, le réflexe est toujours le même. On me taxe de mensonges, on m’accuse de “fake news” et on tente de discréditer mon propos en m’étiquetant à tort. Pourtant, les faits que j’avance sont bien réels, et je ne suis pas responsable si leur mise en lumière dérange votre confort idéologique.

    Pour commencer, concernant la propreté, il est vrai que la compétence relève de la Métropole. Mais croire que cela exonère la municipalité de toute responsabilité témoigne d’une vision bien simpliste de la gouvernance. Un maire digne de ce nom travaille à mobiliser, à coordonner, et, en cas de dysfonctionnement manifeste, à réclamer publiquement des comptes. Se dédouaner constamment sur la Métropole, l’État ou une prétendue fatalité est une preuve d’impuissance politique, pas d’excuse.

    Ensuite, si rire est bon pour la santé, j’espère que mes articles continueront à faire votre bonheur. Mais derrière vos “fous rires”, je ne vois que des caricatures et des arguments vides de substance. Accuser mon texte d’être pathologique ou involontairement comique ne remplace pas une véritable réfutation. Quant aux allusions à mes prétendus liens avec la droite ou des figures politiques, elles relèvent du fantasme et n’ont rien à voir avec le fond des débats que je soulève.

    Enfin, pour l’électeur “stratège” qui s’interroge sur mon “ciblage marketing” : mon objectif n’est pas de flatter un lectorat acquis ou de faire du marketing partisan. Je m’adresse à tous ceux qui, à Marseille, sont capables de reconnaître la réalité des échecs actuels. Croyez-le ou non, beaucoup partagent mon constat. Votre condescendance en dit long sur la peur d’un débat ouvert.

    Je vous invite donc à dépasser vos slogans et à engager une réflexion sérieuse sur les critiques que je formule. Si elles ne vous plaisent pas, contredisez-les avec des faits plutôt qu’avec des invectives. Marseille mérite mieux que des railleries stériles et des divisions entretenues.

    Bien à vous,
    Jean-Philippe Vigneron

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    • julijo julijo

      vous êtes d’une mauvaise foi incommensurable ! et vous avez aussi un ego assez impressionnant qui ne permet manifestement pas un “vrai” débat !

      je ne suis pas, et je ne crois pas que quiconque le soit ici, le thuriféraire principal de payan et du PM !
      je m’informe et je peux noter assez tranquillement les défauts et les qualités de la municipalité actuelle.
      cependant vous êtes, vous, toujours accusateur, toujours du PM. pourtant au niveau de c…ries de base, vassal en connait un rayon.

      et votre titre : Le Printemps Marseillais : une idéologie dogmatique au service de l’immobilisme, n’est pas un slogan ????

      vous ne proposez aucune ouverture, aucune discussion, le débat est impossible ! vous êtes ancré sur vos certitudes, “payan méchant”, et le PM quasi dangereux !!!
      vous dédouanez chaque fois que possible, trop souvent, la “métropole” …seul responsable de tous les maux régionaux : la municipalité et le PM ; qui est dogmatique ????

      vous ne faites pas des critiques, vous n’appelez pas à des réflexions sérieuses, vous assenez des contrevérités à chaque phrase. je refuse de reprendre votre liste fallacieuse, d’autant que l’héritage de gaudin-vassal a enlisé la ville pour malheureusement qqs années, si vous ne le voyez pas….bah tant pis pour vous.

      alors, “mrvigneronplusquejamaissalariédevassal” je ne vous dis pas bien à vous, parce que je m’en moque, et je vous laisse à vos remarques et réflexions stériles.

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    • ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

      le coup de “si la Metropole n’assure pas ses compétences c’est à cause de la Mairie qui ne lui demande pas d’assurer ses compétences” est quand même une excellente blague. Nous ne sommes que le 7 janvier e le niveau est déjà très élevé point de vue humour politique. Il sera compliqué de faire mieux cher M Vigneron, et 2025 ne se termine que dans 358 jours.

      En revanche la saillie récurrente sur “vous êtes tous trop stupides pour comprendre ma pensée fulgurante” commence à lasser.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Vous êtes bien placés, M. Club Vigneron, pour nous reprocher “des railleries stériles et des divisions entretenues”. Qu’y a-t-il d’autres dans vos pensums ?

      Même quand Mme Vassal et M. Payan affichent des convergences, vous tenez à insister sur le fait que ce dernier serait en guerre contre toutes les autres institutions locales.

      Quand, dans le 6-8, la mairie lance un “journal” de quelques pages, vous lui tombez dessus à bras raccourcis, en feignant d’oublier le pavé de 64 pages sur papier glacé dont le département – et désormais la métropole – gratifient nos boîtes aux lettres et les journaux des mairies de secteur de droite.

      Vous ne cherchez pas un débat ouvert, vous le fermez avant qu’il ait lieu, du haut du diplôme dont vous croyez devoir vous vanter et de vos allégations sans nuance. Qui se résument à une seule : “Payan l’est très très méchant”.

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    • Richard Mouren Richard Mouren

      Cher Club Marseille Vigneron, ce qui me gène vraiment le plus dans vos articles, c’est qu’ils ne sont appuyés sur aucune étude, aucun chiffre, aucun sondage et c’est exactement ça qui leur ôte toute crédibilité.
      Dans un autre registre, vous nous avez jamais dit quel était votre effectif, cher Club Marseille Vigneron, hormis les 50 signataires de votre pétition pour le retour de la “Femme à l’ouvrage” (et non la dame) de Duparc au musée.

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  5. LN LN

    C,est drôle comme votre présence sur le blog me saoule et m’ennuie Je crois que plutôt que vous feignez de ne pas comprendre que votre logorrhée n,intéresse pas grand monde et que donc on n’a pas très envie de débattre. Je ne comprends toujours pas ce que vous faites ici. Vous devriez écrire dans la revue de la reinette de Provence, vous auriez toute votre place. C’est incroyable cette capacité à tant insister. Allez, bonne année CMVV, et passez votre chemin je ne remettrai plus une pièce pour relancer la machine, je n’ai pas envie de vous lire

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  6. Titi du 1-3 Titi du 1-3

    “Une idéologie dogmatique”, un pléonasme pour faire l’instruit ? Très Renaissance comme concept.

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  7. Regard Neutre Regard Neutre

    M. Vigneron,
    Tous vos textes semblent défendre, de manière implicite, une idéologie technocratique fondée sur l’idée que les experts techniques et scientifiques seraient les mieux placés pour gouverner et prendre des décisions politiques.
    Or, les résultats actuels de la gestion de nos finances publiques par des technocrates hautement qualifiés invitent à la réflexion sur les limites de cette approche.
    L’humilité, dans l’analyse comme dans les propositions, pourrait constituer un précieux garde-fou face à une telle vision des choses…
    Un citoyen qui essaie de se rappeler de se méfier.( Cf. Prosper Mérimée).

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  8. Club Marseille Vision JPh Vigneron Club Marseille Vision JPh Vigneron

    Vos réactions révèlent bien des choses, mais certainement pas ce que vous espériez démontrer. Que ce soit la raillerie facile, l’invective ad hominem, ou la tentative de me caricaturer, tout cela n’est qu’une fuite face aux vrais débats que mes articles soulèvent.

    Certains me reprochent d’être dogmatique tout en assénant eux-mêmes leurs vérités absolues. D’autres accusent mes textes de manquer de chiffres alors que leurs commentaires n’en contiennent aucun. Et pour finir, certains suggèrent que ma présence ici est inutile… tout en prenant le temps d’écrire des pavés pour y répondre.

    Ce que je propose, c’est une analyse critique et des constats qui, qu’on le veuille ou non, reflètent les préoccupations de nombreux Marseillais. Si cela dérange ou suscite tant de réactions épidermiques, c’est sans doute parce que je touche un point sensible.

    En attendant, je vous remercie pour ces attaques, qui ne font que souligner l’absence d’arguments solides contre mes propos. Pour le reste, je continuerai à écrire, car je préfère bousculer des certitudes que me contenter d’un confort intellectuel.

    Bien à vous,
    Jean-Philippe Vigneron

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