ART CONCRET

Billet de blog
le 24 Juin 2020
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ART CONCRET

 Exposition du 25 juin au 12 juillet 2020

 Nous sommes ravis de pouvoir accueillir deux grands maîtres de l’Art Concret.

Tous les deux ont fait de nombreuses expositions et sont dans des musées aussi bien en France qu’à l’étranger.

Jean Charasse est né en 1941 à Lapalisse (Allier)

Il commence à peindre en 1954.  Elève de l’Ecole des Travaux Publics à Paris.

En 1986, premiers collages avec du carton, formes et mouvements se simplifient.

En 1994, il fait la connaissance à la Galerie de la Salle de Carmelo Arden Quin

Participe pour la première fois à Réalités Nouvelles en 1998

« A y regarder de près, rien de plus net et concis que la grammaire de Charasse ».  Claire et logique, elle est par conséquent exacte et simplifiée, mais selon Oscar Wilde, « la simplicité n’est-elle pas le refuge des choses compliquées ? »…

Nous avons là une œuvre en marche, qui ne renie ni ses origines, ni ses acquis, et avec ses marques distinctives, adhère pleinement à l’orthodoxie de l’Art Construit.  « Ne dites jamais devant une œuvre d’Art Construit : je n’y comprends rien » conseillait Jozef Peeters en 1923 .  « <Elle n’agit jamais sur votre intellect  mais sur votre sensibilité… »

Gérard Xiriguera

Critique et historien de l’art

 

Romano Zanotti,  né à Moio della Civitella (province de Salerne) Italie, en 1934. Décédé à Paris en 2019

Création du groupe CO-MO (Constructivisme et Mouvement) avec Michel Seuphor en 1969

A exposé dans la galerie Denise René pendant plus de quinze ans et dans toute la France dans les galeries d’Art Concret

Propos recueillis par Gérard Xiruguera lors d’une interview

« Le problème de l’Art construit c’est l’occupation de l’espace ainsi que l’interrogation sur le non-espace.  Cela vient du Bauhaus, évidemment, cette question de l’intégration dans la ville.

Donc, en effet, l’Art construit suppose un arrière-plan intellectuel, plus ou moins conscient…

Il y a toujours dans ma pratique de l’Art construit quelque chose d’imprévu, qui surgit parfois d’une erreur.  Le travail doit faire dépasser la dimension intellectuelle qui se trouve au point de départ de l’œuvre.  C’est même ce qui différencie l’Art construit de la simple géométrie. J’appelle ça la transcendance de la géométrie. »

La structure des œuvres de Romano avec la disposition des couleurs, de leur équilibre, de leur rapport l’un avec l’autre semble en outre être influencée par une conception architecturale de la peinture, c’est-à-dire que les couleurs sont disposées et distribuées pour suggérer le relief.  Dès lors on peut déduire que tel phénomène est dû à l’enchantement du cinétisme et du constructivisme pour lesquels Romano a livré bataille depuis toujours.

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