À partir de 2030, les industriels du Sud-Est enfouiront des tonnes de CO2 sous la mer
Une phase de concertation s’ouvre aujourd’hui sur le projet Rhône Décarbonation, qui prévoit la reconversion d’un pipeline de la vallée du Rhône pour transporter une partie du CO2 émis par les usines situées entre Lyon et Marseille jusqu’à Fos. Une solution de "dernier recours" qui ne convainc pas les associations écologistes.
Le terminal Elengy de Fos Tonkin. (Photo : Elengy)
Commentaires
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Des bombes à retardement pour les générations à venir ?
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Le site d’enfouissement du CO2 est beaucoup trop loin de sa zone d’émission. Une opération d’enfumage à des vues statistiques bien françaises dont le seul bénéfice sera de créer de l’emploi subventionné par les deniers publics. Est-ce que les industriels paieront pour utiliser ce service ou pourront-ils ainsi échapper gratuitement à des amendes?
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Comme d’habitude, les commentateurs de salon et les opposants en tout genre semblent en savoir plus sur ce projet hautement technique que les ingénieurs qui l’ont conçu.
L’ultracrépidarianisme fonctionne à plein tube!
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WtF!,c’est quoi ce mot???
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Les commentaires ici n’échappent pas toujours à l’ultracrépidarianisme, certes. Mais avant de faire la leçon à autrui, il faut s’assurer qu’on n’en est pas soi-même destinataire. C’est bien un certain @SLM qui m’avait répondu : “si le tramway passe sous terre, il devient un métro.” (https://marsactu.fr/tram-a-la-belle-de-mai-apres-un-faux-debat-entre-institutions-un-trace-et-des-demolitions/)
C’est techniquement archi-faux, et j’en ris encore.
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Destinataire: Personne à qui s’adresse le message linguistique émis par un destinateur.
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Heureusement que la démocratie ne se limite pas aux experts autoproclamés, sinon il y aurait bien peu de débats
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Ouf, ayant été prof d’étudiants ingénieurs dans le domaine de l’énergie je me sens autorisé à commenter.
Il est effectivement possible de transformer du CO2 en CH4 combustible ou en méthanol utilisable ensuite dans une pile à combustible mais pour cela il faut fournir plus d’énergie que ce que l’on récupère ensuite à l’utilisation. Il faut donc le voir comme un moyen de stockage de l’énergie solaire, comme la production d’hydrogène, mais en aucun cas comme une “source” d’énergie. Il faut aussi savoir que chaque transformation se fait avec un rendement toujours inférieur à 100 % et avec des installations dont la création et l’entretien doit également être pris en compte.
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J’ajoute qu’il y a déjà un truc qui transforme du CO2 en combustible, ça s’appelle une forêt.
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L’ennui c’est que les forêts ont tendance à devenir des émetteurs nets de CO2 suite au changement climatique et ce sans préjudice des incendies qui risquent de se multiplier à l’avenir. Les forêts anciennement servaient à produire du bois d’œuvre qui effectivement stockaient du CO2 et du bois de chauffage qui en relargait mais sans commune mesure avec le charbon ou le pétrole.
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Certes, mais remplacer des hectares de forêts par des hectares de panneaux solaires pour faire la même chose, je ne suis pas sûr qu’on y gagne.
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C’est complètement faux, toute personne qui regardé les arbres et la forêt voire en fait l’entretien sait à quel point la forêt pousse vite si on ne s’en occupe pas. En France la forêt gagne tous les paysages.
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Le dernier rapport de l’ONU
Le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) apporte une nouvelle illustration du phénomène. Pour la première fois depuis cinquante ans, le pétrole n’a représenté, en 2024, que 30 % de la consommation mondiale d’énergie. A l’inverse, les énergies renouvelables et le nucléaire dépassent désormais les 40 % du total. Pour autant, ni la consommation de pétrole ou de charbon, ni les émissions de gaz à effet de serre, + 0,8 % toutes les deux, ne diminuent.
L’énergie la moins polluante c’est celle que l’on ne consomme pas
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Le recours à l’électricité ne fait que déplacer la question de la pollution. A part la foudre, il n’existe pas de “ressource”électrique. Pour le reste il faut du nucléaire du charbon, du bois, du pétrole et notamment pour fabriquer les panneaux solaires et les éoliennes ou le béton d’Iter et des barrages hydroélectriques…
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Merci pour cet excellent article
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c’est complêtement dingo sur le principe, et ça ne fonctionnera qu’avec de l’argent public et sans aucun impact sur le CO2 atmosphérique, mais de vrais impacts sur les voisins de cette imbécilité. En revanche l’industriel sera dégagé de toutes obligations quant à ses fumées, puisque qu’il aura trouvé une espèce de cheminée horizontale.
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Vive l’électricité
« L’utilisation de l’électricité croît rapidement, à tel point que cela a suffi à inverser la courbe après des années de consommation énergétique en baisse dans les économies avancées », commente le directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol, cité dans le rapport.
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L’électricité , en réalité le courant électrique, n’est qu’un vecteur : comme une corde, une chaine de vélo ou une transmission par liquide sous pression (mais en mieux car capable de transporter sur des centaines de km avec peu de pertes), il permet de transporter de l’énergie d’un point à un autre, c’est très bien mais c’est tout. Il n’y a pas d’apport, que du transport.
A la source il y a toujours une autre conversion : combustion de fossiles ou d’autres choses, nucléaire ou interception du solaire, ….
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Le recours à l’électricité ne fait que déplacer la question de la pollution. A part la foudre, il n’existe pas de “ressource”électrique. Pour le reste il faut du nucléaire du charbon, du bois, du pétrole et notamment pour fabriquer les panneaux solaires et les éoliennes ou le béton d’inter et des barrages hydroélectriques…
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Le recours à l’électricité ne fait que déplacer la question de la pollution. A part la foudre, il n’existe pas de “ressource”électrique. Pour le reste il faut du nucléaire du charbon, du bois, du pétrole et notamment pour fabriquer les panneaux solaires et les éoliennes ou le béton d’Iter et des barrages hydroélectriques…
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c’est complêtement dingo sur le principe, et ça ne fonctionnera qu’avec de l’argent public et sans aucun impact sur le CO2 atmosphérique, mais de vrais impacts sur les voisins de cette imbécilité. En revanche l’industriel sera dégagé de toutes obligations quant à ses fumées, puisque qu’il aura trouvé une espèce de cheminée horizontale.
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c’est complètement dingo sur le principe et inachevé, qui acceptera ce gaz dans son sous-sol? Offshore? Avec les mêmes risques que pour les extractions d’hydrocarbures? Et ça ne fonctionnera qu’avec de l’argent public et sans aucun impact sur le CO2 atmosphérique, mais de vrais impacts sur les voisins de cette imbécilité. En revanche l’industriel sera dégagé de toutes obligations quant à ses fumées, puisque qu’il aura trouvé une espèce de cheminée horizontale.
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Autant d’argent pour autant d’incertitudes ou de portée limitée (co2 finalement relâché par les avions) … Je préfère les autres pistes : diminuer le besoin en ciment, le fabriquer avec des énergies renouvelables, adopter des formules moins carbogènes, réutiliser le carbone comme granulat de béton, …
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