À Marseille, les chantiers du tramway prennent déjà du retard malgré le milliard de l’État

Info Marsactu
le 26 Août 2022
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Les échéances des principaux projets du volet transports du plan Marseille en grand ne correspondent déjà plus à celles données par la métropole en décembre 2021, lors de la réception du soutien financier du gouvernement.

Les travaux de la première phase d
Les travaux de la première phase d'extension du tramway vers le Nord ont commencé Traverse du Bachas. (Photo : ML)

Les travaux de la première phase d'extension du tramway vers le Nord ont commencé Traverse du Bachas. (Photo : ML)

Un an après l’annonce du plan Marseille en grand par le président de la République Emmanuel Macron, la métropole affirme dans ses communiqués et sur les réseaux “avancer à grande vitesse” ou encore “accélérer” sur les projets mobilités cofinancés par l’État. Soit justement l’objectif annoncé : “L’État a décidé de mobiliser de manière exceptionnelle des moyens importants pour permettre l’accélération des projets mobilité de la métropole et permettre le désenclavement rapide des quartiers nord de Marseille, qui reste la priorité du plan”, rappelle en effet Laurent Carrié, préfet chargé du plan Marseille en grand.

Mais, dans les faits, le soutien financier d’un milliard d’euros de l’État pour les projets de transports du territoire n’a pas bousculé le calendrier. Pire, les principaux chantiers annoncés connaissent déjà des retards.

Glissement de plusieurs années

Le développement du réseau de tramway est ainsi retardé d’au moins un an, freinant notamment le désenclavement des quartiers Nord. La métropole a rendu public fin juillet un nouvel agenda pour ces 15 projets mobilités prioritaires. Ces annonces constituent un point d’étape dans l’avancement du volet transports du plan Marseille en grand, présenté dans un précédent communiqué en décembre 2021. Date à laquelle l’ancien premier ministre Jean Castex a acté l’aide d’un milliard d’euros. Néanmoins, comme dans le cas de la mise en accessibilité des stations de métro marseillaises, les échéances d’il y a sept mois ne correspondent plus à celles données aujourd’hui par la métropole.

La deuxième phase de l’extension du tramway vers La Castellane au Nord et vers La Rouvière au Sud devrait être terminée en 2029, contre 2028 dans l’ancien calendrier. Pour la nouvelle ligne entre la rue de Rome et la place du 4-septembre, les dernières annonces évoquaient une livraison en 2025. Elle verra finalement le jour d’ici à 2028. Du côté de Belle-de-Mai, la métropole prévoit maintenant une prolongation du tramway jusqu’à ce quartier pour… 2030.

Interrogée par Marsactu sur ces retards, la métropole se défend. “La mise en place de tels projets s’accompagne de certaines contraintes opérationnelles, répond l’institution. Même si les études préalables permettent d’envisager des échéances, elles sont contraintes par les besoins opérationnels réels.” En clair, toutes les phases du projet sont incompressibles et peuvent rarement se chevaucher. Une fois mises bout à bout, elles dépassent la date initialement espérée.

La faute à l’étude sur la variante littoral de Samia Ghali

Dans sa réponse, la métropole revient sur chaque projet de tramway dont les échéances ont été repoussées afin de justifier ces retards. Au sujet de l’extension Nord/Sud la collectivité met la faute sur “une nouvelle étude de faisabilité demandée au sujet d’une variante du tracé vers le littoral ainsi qu’une variante par la traverse Mardirossian [15e, ndlr]“. Samia Ghali, maire adjointe, ainsi que le maire de Marseille Benoît Payan sont pointés du doigt par la métropole pour avoir formulé ces demandes. “Afin de mettre en œuvre cette étude complémentaire, le calendrier a été ajusté”, affirme la collectivité.

Pour la nouvelle ligne entre la rue de Rome et la place du 4-septembre, l’échéance “a été revue pour tenir compte des essais techniques préalables à une mise en service publique”, justifie encore la métropole. Dans le cas du tramway vers le quartier de la Belle-de-Mai l’institution explique : “Le comité de pilotage réuni en mars 2022 a présenté les contraintes techniques, notamment foncières et urbaines, de chaque variante des tracés”. Le détail de cette extension devrait être présenté au conseil métropolitain en 2023.

On ne peut pas avoir juste des calendriers qui glissent d’une année sur l’autre.

Audrey Gatian, adjointe mobilité Ville de Marseille

“On ne peut pas avoir juste des calendriers qui glissent d’une année sur l’autre et gâcher le plan Marseille en grand par une incapacité de la métropole à mettre en place les projets, commente Audrey Gatian, adjointe à la mobilité pour la Ville de Marseille. On n’est d’ailleurs plus dans l’objectif du président de la République.”

Dans une interview accordée à La Provence le 20 août, le ministre des Transports Clément Beaune le rappelle : “Sur le fond, la priorité absolue a clairement été définie par le président, il s’agit de désenclaver les quartiers Nord.” Il reconnaît ainsi “qu’on ne peut pas attendre davantage […] Nous sommes à presque un an des annonces du président sur Marseille en grand et je le dis clairement, il faut accélérer.”

L’agenda conçu par la métropole avec ces nouvelles échéances a justement un impact sur ce désenclavement du Nord de la ville, en le retardant encore. La phase 1 de l’extension du tramway, qui sera livrée dans les temps, comprend un allongement de 1,8 kilomètre vers le Nord contre 4,4 au Sud. Alors que la deuxième partie, qui connaît déjà un an de retard, permet d’ajouter 7,1 kilomètres de ligne au Nord et 1,5 kilomètre au Sud.

Des retards déjà connus

Si l’annonce de ces retards suscite maintenant l’indignation de la mairie, ce nouveau calendrier n’est censé surprendre ni la Ville, ni l’État. Ces nouvelles échéances ont été présentées par la métropole dès le 31 mars lors de la réunion du conseil d’administration du Groupement d’intérêt public (GIP) Aix-Marseille Provence Mobilités qui réunit l’ensemble des partenaires du plan Marseille en grand.

Le document, consulté par Marsactu, qui a été présenté aux membres du GIP pendant la réunion et transmis a posteriori, comportait déjà ce nouvel agenda avec l’ensemble des phases détaillées, ne suscitant aucune réaction indignée sur les réseaux sociaux. “J’ai vu apparaître les retards sur les plans de la métropole, reconnaît Audrey Gatian. Mais, lors de la réunion, l’idée était de définir les projets prioritaires et j’ai donc défendu la nécessité de désenclaver les quartiers Nord.”

“Le prochain GIP prévu à la fin du mois de septembre permettra de valider une première partie de la programmation et de la répartition du concours financier de l’État”, annonce Laurent Carrié. Les négociations le mois prochain au sein du GIP pour répartir le milliard d’euros promis par l’État pourraient donc encore bousculer le calendrier des projets mobilités du plan Marseille en grand. La métropole aura alors l’occasion de réellement “accélérer” ou “avancer à grande vitesse”.

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Commentaires

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  1. MarsKaa MarsKaa

    Encore une fois beaucoup de blabla, par des experts de la com’ de la macronie, comme de la métropole gaudino-vassaliote. Mais aucune efficacité concrète.
    On se demande comment font les autres grandes villes, françaises et européennes, pour etre dotées d’infrastructures, pourquoi ne rencontrent-elles pas les mêmes obstacles..
    Martine ne veut pas que cela se realise sous le mandat de la mairie de gauche ? Des fois qu’ils tireraient la couverture à eux (déjà qu’ils osent mettre leur nez partout dans les projets concernant la ville !)

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  2. ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

    Ah si c’est en retard c’est à cause des affreuses pastèques de la ville qui ont osé contester le tracé initial. Ben oui pourquoi passer par le chemin du littoral ? Pourquoi desservir les entreprises qui y sont et qui pour beaucoup sont un des rares poumons économiques de la ville ? Pourquoi améliorer la desserte nord du GPMM ? Pour la métropole, un tram vers le nord, c’est un trait tracé vers le nord et puis basta

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  3. barbapapa barbapapa

    Il faudrait pouvoir condamner Madame Vassal et toutes ses copines portant des carrés Hermès à vivre 30 jours non stop aux Micocouliers à Saint Joseph, et ces messieurs cravatés de la Métropole à prendre les bus 30 et 89 aller/retour une fois par jour

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    • Zumbi Zumbi

      Ou bien à circuler en vélo dans notre ville !

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  4. Richard Mouren Richard Mouren

    Je suis de plus en plus atterré de constater que des sommes astronomiques sont dépensées pour construire des voies ferrées intra-muros dans des voies de faible largeur. Il faut 10 ans pour construire une ligne de tram qui sera peut-être insuffisante au moment de son inauguration. Pour le même coût, pourquoi ne pas installer des trolleybus en site propre? Ca permettrait en peu d’années d’irriguer correctement le tissu urbain, sans avoir à détourner ou reconstruire toutes les canalisations souterraines situées sur le trajet? Ca permettrait également de choisir des itinéraires alternatifs en s’exonérant des contraintes techniques du tram.

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    • Regard Neutre Regard Neutre

      @Richard Mouren
      Je partage votre consternation et vos arguments techniques peuvent aussi apporter des éléments de réflexion de moyen terme. Néanmoins, il est de notoriété publique que l’acte II de la décentralisation a freiné, voire supprimé dans certains cas, la réalisation de grands projets structurants de planification mis en place par les services de l’Etat dans les grandes agglomérations. Pour les services techniques des villes de fortes importances, il existe un référentiel pour le choix des systèmes de transports collectifs à haut niveau de service qui reflètent l’état de l’art et les pratiques française dans ce domaine. —Cf. Choix des systèmes de transports collectifs à haut niveau de service du CEREMA—. A marseille comme ailleurs les techniciens puisent en général sur ces documents publics pour mener leur projet. Mais Malgré l’existence d’un référentiel technique et de critères techniques objectifs pour aider au choix du mode, les projets de transports ne suivent pas forcément un processus linéaire.
      Les choix sont largement liés au contexte politique. En France, plusieurs villes ont pu voir leur projet de transport retardé ou modifié (modification du tracé ou du choix du système) à la suite de changement de majorité politique.
      Un projet de transport s’appuie en effet sur une forte volonté politique. Le calendrier électoral rythme ainsi le développement des transports collectifs à haut niveau de service. On observe en France un saut de mise en service de ces projets à l’approche des élections électorales. —CF. Document Cerema —

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      En fait, tout dépend de ce qu’on veut faire. On ne peut pas exactement considérer que bus, tramways et métros sont substituables entre eux. Au maximum, un bus articulé transporte une centaine de passagers ; une rame de tramway, c’est trois fois plus.

      Donc même une ligne de BHNS en site propre n’a pas la capacité d’une ligne de tramway.

      Le bus, c’est parfait pour la desserte fine des quartiers. Pour transporter beaucoup de monde sur quelques grands axes, le tramway s’impose (et encore plus le métro, en raison de sa vitesse d’exploitation supérieure à celle du tramway).

      Evidemment, comme vous le soulignez, les systèmes sur rail sont contraignants, car les véhicules ne peuvent pas rouler n’importe où (mais les trolleybus non plus, ils sont contraints par le tracé des caténaires – ceci dit, de plus en plus, les bus à moteur électrique, sur batterie, remplaceront les bus à moteur thermique).

      Dans une grande ville, il faut les deux, en réalité : un réseau de bus performant (ce que n’est pas celui de Marseille !) pour desservir correctement la population (tout le monde devrait avoir un arrêt de bus à proximité de chez soi) et un réseau lourd capacitaire pour gérer les gros flux.

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    • Regard Neutre Regard Neutre

      @Electeur du 8e
      Je plussoie.

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    • Electeur du 5e Electeur du 5e

      En complément, une étude fine de l’usage des transports basée sur un peu d’IA appliquée aux jeux de données ouvertes permettrait de mettre à jour la carte du réseau de bus et les fréquences de desserte pour optimiser le service à l’usager sans forcément augmenter les ressources financières. C’est un peu ce qu’a fait la RATP à Paris il y a quelques années pour relancer le bus (https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/04/14/la-ratp-lance-son-big-bang-pour-ramener-les-parisiens-dans-le-bus_5449951_3234.html).

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  5. Dark Vador Dark Vador

    Il est indéniable que pour expliquer ces retards (comme beaucoup d’autres dossiers), il y a une explication, simple mais implacable : le manque criant de compétences des responsables, tant techniques qu’administratifs, de la Métropole. Trop de cadres, ingénieurs, concepteurs etc… sont effectivement incompétents. Choisis et nommés sans trop tenir comptes des qualités professionnelles requises, le résultat est là. Comment font les autres grandes métropoles françaises, demande @Marskaa? Elles disposent du personnel adéquat, des compétences appropriées, tout simplement. 🤔

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    • Patou. Patou.

      « Elles disposent du personnel adéquat.. » ou plutôt va chercher les compétences par l’embauche temporaires de femmes et hommes compétents dans le métier sur la durée du projet.

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  6. BRASILIA8 BRASILIA8

    “Les négociations le mois prochain au sein du GIP pour répartir le milliard d’euros promis par l’État ” Inutile de s’emballer pour le milliard il n’est que promis

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  7. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Il faut, en principe, à peu près 5 ans pour construire une ligne de tramway de A à Z, dès lors qu’elle est financée. Apparemment, les “contraintes opérationnelles” avancées par la métropole en forme d’excuse sont nettement plus fortes à Marseille que dans d’autres villes où des réseaux de tramway ont été créés ces dernières années.

    C’est sans doute aussi en raison de ces “contraintes opérationnelles” que le fameux “plan vélo” de la métropole, qui devait aboutir à un véritable réseau de pistes cyclables sécurisées à l’horizon 2024, ne sera pour l’essentiel pas réalisé à cette échéance. Mais rien ne presse : hier, un cycliste est mort, fauché par un scootard, dans une rue où n’existe aucun aménagement cyclable.

    On n’est pas sûr de discerner les “contraintes opérationnelles” qui ont retardé la restructuration du réseau de bus, annoncée pour 2024 alors qu’elle aurait pu être mise en chantier depuis plusieurs années (à Lyon, elle est intervenue en 2011).

    En revanche, le premier tronçon du BUS, lui, a été réalisé avec célérité dès lors que la décision de le créer a été prise. Il impliquait pourtant la construction d’un ouvrage d’art important.

    A part ça, c’est la faute à Samia Ghali, à la ville, voire aux invasions de criquets, mais les priorités politiques que se donne l’exécutif de la métropole n’y sont évidemment pour rien.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Erratum : la rue où s’est produit l’accident mortel provoqué par un scootard, hier, est dotée de bandes cyclables qui empiètent sur les trottoirs, tandis que la chaussée, rectiligne, est dotée de trois voies pour engins motorisés qui incitent à la vitesse.

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  8. Tarama Tarama

    Et toujours pas de métro.

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  9. Alceste. Alceste.

    Bons à rien et mauvais en tout pour les élu(e)s de la métropole et mention spéciale du jury pour Vassal et Pila .
    Le vieil adage de Clemenceau est une fois de plus vérifié : les incapables en politique succèdent aux imbéciles.Tout est dit.

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  10. Patou. Patou.

    Tant qu’il n’y aura pas d’implication réelle d’un politique entouré de vrais professionnels transport pour porter le projet avec fermeté et avec les coudées franches, ça dérivera encore.
    Sur le gros chantier précédent tramway T1, 2 et 3 ainsi que l’extension métro ce rôle était confié à Renaud Muselière et une équipe restreinte d’ingénieurs sachants et ça a marché

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    • Karo Karo

      On voit le résultat 3 ans de chantier pour faire les 400m de la rue de rome étroite pas une réunion avec les riverains sur toute la peruode du chntier pas une info et graves de nuisances dans les immeubles causees par le chantier .Alors muselier chef de projet politique portant un projet ! .Toute sa politique se résume au 240 signes que contient un Tweet

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  11. Pelren Pelren

    Les commentaires sont aussi désolants que l’article. Quand on veut transformer une (grande) ville qui, à part le projet Euroméditerrannée, avait été quasiment laissée à l’abandon depuis des décennies, ça demande du temps. Et les retards de chantier sont une règle quasiment inévitable en matière de travaux publics avec un fort impact sur la circulation.
    C’est comme ça et il faut s’y faire même si c’est doublement déplorable pour les usagers

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    • Alceste. Alceste.

      Si l’équipe des irresponsables avait été changée, irresponsables au sens de :c’est toujours la faute des autres, votre argumentaire était intelligible.
      Mais c’est toujours la même gaudinie qui est aux manettes,donc aucune excuse à trouver.

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    • ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

      Ce n’est pas un retard le souci. Mais LES retards. Cela fait 20 ans qu’il y a du retard, dans une ville dont les infrastructures ont 40 ans de retard.
      Oui le grand metro du Grand Paris aura aussi du retard. Prévu pour les JO 2024, ce sera finalement 2025. Sauf qu’on cause de 3 lignes de métro qui sont DEJA en construction. Ici mettre des ascenseurs pour permettre l’accès PMR, oh pas avant 2028. Le Tram nord ? Pas avant 2030. Et ainsi de suite. En revanche le Tram sud sera livré, ô miracle, presque à temps. Et le tram de Tata Vassal pour aller plus vite chez ses copains du CNM, là pas de retard.
      Les commentaires ne sont pas désolants. On parle de transports à Marseille. Une ville qui n’est pas reliée par un système ferré à son aéroport. Qui n’est pas reliée par un système ferré à l’autre ville-centre de la Metropole. Une ville où il a fallu, pour UNE station de métro (soit 900m) 6 ans de travaux (il en faut autant au Grand Paris pour en faire une quarantaine). Une ville où 1km de tramway (inutile) a pris 18 mois de travaux – en asphyxiant les commerces de la rue concernée.
      Enfin une ville ou les beaux zélus claironnaient en 2006 un grand “plan transport” qui sera réalisé, oui on vous le jure, en 2015. Ou la “cheffe naturelle” propulsée Présidente de la Métropole en 2018 promettait “des résultats sur les transports” pour 2020.
      Ce sont eux qui sont désolants.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      @ruedelapaixmarcelpaul + 1000

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    • Zumbi Zumbi

      Les trente ans de retard pour les pistes cyclables ne sont pas des “retards de chantiers”, c’est des refus délibérés de faire quoi que ce soit, y compris d’ appliquer la loi, en préférant payer des amendes symboliques : autrement dit une forme de délinquance urbaine en bande organisée.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Ce qui est désolant, ce sont les priorités politiques de la métropole, qui reflètent principalement celles de l’ancienne équipe municipale gaudiniste, battue aux élections mais miraculeusement remise en selle au niveau métropolitain. Quand il s’agit de construire le boulevard urbain sud, il y a de l’ardeur à l’ouvrage, beaucoup de défenseurs acharnés du projet, et le premier tronçon est réalisé dans les temps.

      Quand il s’agit d’améliorer les transports collectifs, il y a beaucoup de promesses et peu de réalisations, et des délais qui ne cessent de s’allonger. Quand il s’agit de développer les infrastructures cyclables, on promet, carte à l’appui, un beau réseau sécurisé pour 2024, mais on ne lance quasiment aucun chantier – et, mieux, quand on crée une *vraie* piste sur le Prado 1, on la… supprime une semaine plus tard.

      Quand il s’agit d’accompagner la création de la ZFEm en proposant des alternatives à celleux qui devront laisser leur voiture au garage, on n’entend rien… Ah, si, une certaine Amapola Ventron, conseillère métropolitaine, qui se contente d’inviter à… changer les véhicules les plus polluants !

      Marseille, ville la moins “marchable” et la moins cyclable de France, son réseau de transport collectif complètement inadapté, et ses élu•e•s toujours fier•e•s de promouvoir l’autosolisme.

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  12. Patafanari Patafanari

    Marseille est à la pointe de la modernité. Dans cette période de décroissance obligée, nous avons trente ans d’avance. Quand les autres villes, en raison des. nouveaux paradigmes environnementaux et du coût exorbitant de l’énergie devront fermer leurs quarante stations de métro et leurs trente piscines, ici si l’on nous supprime nos huit piscines restantes, nos musées fermés, nos bibliothèques hors-service, nos deux seules lignes de métro et notre réseau de bus fantaisiste, nous ne sentirons pas trop de différences.

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  13. jean-pierre kilian jean-pierre kilian

    Mon petit Marsactu, heureusement que tu existe, mais s’il te plait ne nous fait pas des articles “d’entre soit” de journalistes parisiens.
    Plutôt qu’une photo incompréhensible (traverse Blachas – je sais pas où c’est) et un long long article, explique nous clairement et met nous des plans de situation (exemple sur cet article dont on ne comprends pas où vont les extensions programmées ni vers où allais cette variante Ghali 😉
    Remarque qui est valable pour l’ensemble des articles… il m’a fallu aller chercher sur Google pour trouver ce lycée Deferre (alors que j’ai vécu dans ce quartier)
    Bisous

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