À Marseille, la réforme “à marche forcée” de la collecte des déchets a du mal à passer

Décryptage
le 18 Avr 2024
16

Depuis plusieurs semaines, la collecte des ordures ménagères à Marseille vit une véritable révolution. Dans les secteurs pavillonnaires, les bennes passent de jour et alternent avec le ramassage du tri sélectif. Cette réforme à marche forcée rencontre une vraie résistance chez les agents.

Une poubelle de tri, à Menpenti. Photo : Marie Lagache.
Une poubelle de tri, à Menpenti. Photo : Marie Lagache.

Une poubelle de tri, à Menpenti. Photo : Marie Lagache.

Le regroupement a quelque chose d’insolite dans ce micro quartier de buildings d’Arenc, coincé entre les bretelles d’autoroute et le port. Beaucoup ont la silhouette imposante, les bras tatoués et certains ont des chasubles de la CGT. Vendredi 12 avril, le syndicat appelait les salariés de la collecte à un rassemblement au pied de la […]
Offre anniversaire
1 an = 49 €

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. hugouf hugouf

    Dans notre quartier du 16eme on ne sait même pas quel jour ils passent, si même ils passent. C’est totalement irrégulier. Quand finalement ils passent (en mode archi pressé, le camion ne passe même pas à l’arrêt total), la poubelle est vidée à moitié. Les poubelles communes débordent. Pas de tri ramassé depuis des semaines non plus.
    Déjà qu’en théorie on est passé de 1j/semaine sans ramassage à 5j/semaine sans ramassage, en plus la transition est faite à l’arrache totale, sûrement avec des équipages dépêchés au dernier moment. Je suppose que ça doit faire une bonne économie pour Derichebourg.

    Signaler
  2. MarsKaa MarsKaa

    Ce R.Mouren, vice président, adjoint à la gestion des déchets, est incroyable !
    “on aurait dû communiquer avant,(…) Maintenant, je suis très attentif aux remontées des CIQ et des services (…) on met des équipes en renfort là où on peut pour que les choses se passent au mieux.(…)
    Qui parlait d'”amateurs”?

    Signaler
  3. Mars, et yeah. Mars, et yeah.

    On touche le fond (de la benne). Et ils creusent, mais sans savoir où car ils peuvent pas regarder le plan sur la tablette : y’a pas le support “mains libres”. Peuchèèèèreuh.

    Tous ces arguments bas-de-gamme, futiles, ridicules. Nous passons pour des imbéciles, et notre territoire redevient une annexe du tiers-monde. Bonjour l’attractivité.

    Signaler
  4. LN LN

    “les choses vont s’améliorer petit à petit”… En attendant, depuis qqs jours, c’est le Mistral qui fait le job 😤

    Signaler
  5. RML RML

    J’ai lu et relu, et je ne comprends rien à cet article. Du tout. Le déroulement des actions dans le temps n’est pas du tout clair. On comprend seulement que les syndicalistes ont raison et que tous les politiques ont fait n’importe quoi…
    Si c’était si simple…
    J’ose espérer que j’ai mal compris et que ce n’est pas l’idée de fond de l’article…
    Moi qui espérais enfin comprendre quelque chose a cette affaire…

    Signaler
    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      On comprend néanmoins que la métropole est super bien gérée par des super pro. Sur les transports, on promet, on annonce, on fait rêver… mais finalement on ne fera rien, à part quelques centaines de mètres supplémentaires de rails de tramway. Sur la propreté et les déchets, on réforme, on passe en force, on se vautre… mais finalement on s’aperçoit qu’on a “oublié” d’en parler aux intéressés.

      En septembre 2018, dans une interview donnée à La Provence, Mme Vassal déclarait : “il y aura des résultats d’ici 18 mois sur la propreté et les transports”. 5 ans et demi plus tard, les “résultats” sont impressionnants.

      Signaler
    • Richard Mouren Richard Mouren

      Effectivement. L’accroche de l’article par un évènement ponctuel (manifestation syndicale), rend difficile ensuite le retour à une présentation plus didactique du/des problème/s dont s’agit. Petit exemple secondaire: celui, resté nébuleux, de cette fameuse tablette qui doit être ce “problème technologique” évoqué au début de l’article et qui ressort à la fin sans être vraiment explicité.

      Signaler
  6. julijo julijo

    bon, quand même avec mouren et vassal, on ne pouvait pas s’attendre à quelquechose de cohérent !
    c’est une question d’expérience de la métropole : le logement ça ne fonctionne pas, les transports c’est mort, et donc la collecte des poubelles est en rideau. logique de la métropole !

    en tant qu’usager basique du service, et contribuable à la t.a.m……je peux comprendre que cette collecte ne se déroule pas tous les jours. rares sont les villes où c’est le cas, et une réorganisation me convient.
    mais là c’est l’organisation d’une pagaille incroyable ! on a sur les trottoirs ( ds le 12e) un assortiment de bennes, de sacs, de toutes couleurs…le mistral fait une partie du boulot en éparpillant tout ça, c’est bien coloré, et ça pue !

    dis vassal, dis mouren, c’est quand qu’on va où ????

    Signaler
  7. Lecteur Electeur Lecteur Electeur

    Marseille = POUBELLES en GRAND et vassal en petit

    Signaler
  8. Richard Mouren Richard Mouren

    Nous retombons, une fois encore, dans LE problème de cette métropole de 92! communes pour quasi deux millions d’habitants dont la moitié sont marseillais (102 conseillers marseillais sur 240). Monsieur Roland Mouren, maire d’une commune de 18.000 habitants, ne semble toujours pas réaliser que les problèmes de collecte pour Marseille (900.000 ha) ne peuvent être comparés à ceux existants pour Salon et Istres (44.000 ha chacune) ou Port St Louis (8.500) et qu’une approche spécifique doit y être envisagée (Le retour à la collecte de jour n’est pas évidente pour Marseille). De plus, il semble être un peu perché, sa comparaison avec la décarbonation est complètement inappropriée.

    Signaler
  9. Sylvia CLAUZON Sylvia CLAUZON

    Quel plaisir ce mardi de Mistral d’aller de Fondacle à Montolivet. Dès le bd Rampal, poubelles de tri sélectif renversées, contenu volant au gré des rafales. Et pour les résidences, poubelles grises débordantes et jaunes dehors en attente…. Toujours en attente à 13h15.
    Toutes les sociétés ont des canaux d’information du personnel Mail, revue, affichage dans les locaux, réunions hebdomadaires ou mensuelles), bizarre que la métropole n’aie que les syndicats et pas de

    Signaler
    • Alceste. Alceste.

      Sylvia CLAUZON , sur le fond vous avez raison . Mais ne trouvez vous pas que l’armée mexicaine de la Métropole est déjà assez nombreuse comme cela.
      J’ai adoré la conclusion de l’article “Alors le premier travail de la métropole, c’est de mettre le paquet sur l’éducation et le civisme des habitants. Parce que nous, on aime autant cette ville que les autres…”
      Un pélerinage à Lourdes ou alors une procession à la “Bonne Mère” me semble nécéssaire pour inculquer cette notion de civisme aux locaux.

      Signaler
  10. ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

    Cet article est un FESTIVAL. Merci Marsactu
    – collecte de jour en ville, comme si Marseille, quand bien même les arrondissements périphériques, étaient à traiter comme une petite ville pavillonnaire.
    – “On ne va pas se cacher derrière son petit doigt, on aurait dû communiquer avant, secteur par secteur” puis la référence aux CIQ (seule représentation populaire digne aux yeux de M Mouren) pour finir par “on va s’améliorer peu à peu”. Décidément M le Maire au pastis de Chateauneuf les Martigues a toujours le mot pour rire.
    – “on s’améliore mais il reste de la marge”, une manière polie de dire “on glande, un peu moins qu’avant mais surement plus que demain”
    – “Sauf que la communication n’a pas suivi, ni en interne, en direction des agents, ni en externe, en direction des usagers” la RTM ne fait pas mieux : les usagers sont prévenus par voie de presse
    – “Il faut qu’on réapprenne à parler à nos agents, sans dépendre des seules organisations syndicales” la Métropole à eux doigts de découvrir son service RH et communication interne
    – “On n’a pas le temps de finir la tournée. Du coup, on laisse des ordures ménagères derrière nous.” Donc la saleté est largement due à un service déficient du ramassage des ordures ménagères. Mais un peu plus loin : “Et puis, la ville, ce n’est pas nous qui la salissons”. Ah ben faudrait savoir.
    – feu d’artifice final avec Roland Pastaga Mouren concernant les biodechets : “la loi prévoit une obligation de moyens, pas une obligation de résultats”. Les moyens on les attend encore en centre-vile. Pour l’instant je congèle mes épluchures et je les jette à La Ciotat quand je vais rendre visite à ma mère. Il y a des bennes à biodéchets là-bas.

    Un bonne partie de rigolade à la lecture de cet article. Merci Marsactu

    Signaler
    • Oscurio Oscurio

      Merci pour ce commentaire, j’étais en colère en lisant l’article et vous m’avez fait bien rire .😂 C’est au moins ça de pris !

      Signaler
  11. bud_ice13010 bud_ice13010

    Rien que de voir la photo d’illustration, il y a de quoi avoir honte !
    En effet, les fringues jetées à même le sol alors qu’il y a des points d’apport volontaire pour les récupérer et les recycler, les meubles (chaises quand c’est pas des artisans qui jettent leurs déchets de chantier comme des chiottes, lavabo etc pour ne pas payer) qui ont leur place en déchèterie… Certains habitent même a coté mais trop la flemme d’y aller alors on jette dans la rue… Les comportements des uns et des autres doivent changer drastiquement sous peine de ne jamais régler le problème !

    Signaler
  12. Neomarseillais Neomarseillais

    Finalement le plus important arrive à la fin : CIVISME, clairement pas assez de tri et du je m en foutisme… finalement la réforme des tournées n est pas le plus grave ! Mais bon courage pour faire évoluer les mentalités…

    Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire