A la place des casernes, la populaire Belle de Mai doit faire un voeu métropolitain
Ce n'est plus une "dent creuse" mais une bouche toute entière, avec la grosse molaire de la caserne du Muy qui y trône en dernier vestige du quartier militaire de la Belle de Mai. Forcément, ces sept hectares de réserve foncière aiguisent les appétits. D'annonce gouvernementale en promesse de campagne, les projets se multiplient pour couler du béton dans ce creux béant. Jean-Marc Ayrault y a rêvé une cité de la jeunesse, un lycée international, un internat d'excellence… Gaudin candidat y a promis un pôle média 2.0 aux contours tout aussi flous.
Les habitants du quartier ne sont pas en reste. L'ancienne caserne Busserade accueille déjà un groupe scolaire provisoire en voie de saturation et 20 classes tout aussi provisoires doivent être implantées en 2015 sur le site voisin de la caserne Bugeaud, le temps de mettre aux normes l'école National. "Ce que nous voulons, c'est une nouvelle école en dur", s'insurgeait une mère d'élève en marge de l'opération de blocage que les parents d'élèves ont organisé sur le site de Busserade. "Vous n'allez pas me dire qu'il n'y a pas la place ?", ajoutait-elle en montrant du menton l'énorme bâtiment de la caserne du Muy.
Une école en "dur" dans le futur
Le projet existe bel et bien. Si l'adjointe en charge de l'éducation se refuse à en parler, la maire de secteur, Lisette Narducci nouvelle alliée du maire le glissait en aparté à quelques parents d'élèves en colère de la Busserade. Mais si le projet de la Ville est aussi discret, c'est qu'il est suspendu au destin des 7 hectares d'anciens sites militaires et plus largement de l'ensemble du quartier Saint-Charles. "La Ville va développer dans le futur un projet de groupe scolaire ambitieux dans le cadre d'une réflexion plus globale sur le devenir des casernes, annonce Laure-Agnès Caradec, nouvelle adjointe à l'urbanisme. Mais pour faire face à l'urgence, nous construisons une école provisoire pour la rentrée 2015".
Conjointement à ces annonces, la Ville se prépare à lancer une vaste concertation à la fois sur l'emprise des casernes et sur "un périmètre de réflexion portant sur 140 hectares autour de la gare Saint-Charles et la Belle de Mai". Il s'agit d'accompagner l'annonce gouvernementale de création d'une nouvelle gare redimensionnée avec l'arrivée de la ligne nouvelle Paca aux environs de 2028. Celle-ci était au coeur des annonces de Jean-Marc Ayrault pour Marseille, en novembre dernier. Le ministre des transports lui a donné un tour plus concret en faisant part "d'une accélération du rythme des études" sur le tracé de la voie rapide. Parallèlement, il s'agit donc de faire émerger un quartier métropolitain en lien avec l'opération Euroméditerranée qui enserre la Belle de Mai sans y mettre les pieds hormis à la Friche.
L'évolution du secteur est déjà dans les cartons depuis plusieurs années, dans le cadre des déménagements du ministère de la Défense. La Ville a progressivement acheté les différentes casernes et une première étude urbaine (dont est extraite la carte ci-dessus) a été menée en 2008. Relancée il y a un an et quelques poussières par le vote d'une autorisation de programme en conseil municipal, la réflexion s'est concrétisée par le choix d'un cabinet conseil spécialisé dans la concertation sur les grands projets urbains. Res Publica a mené le même type d'opération à Montpellier pour la reconversion de l'ancienne école d'application de l'infanterie (EAI), un site de 35 hectares.
Calendrier contraint
"Nous avons souhaité lancer une démarche inédite à la Ville dans ce qu'on appelle le management des parties prenantes, détaille Laure-Agnès Caradec. Il s'agit de rédiger un cahier des charges qui dessine un projet qui réponde aux attentes, aux besoins et aux pratiques d'usage des habitants et des acteurs concernés par l'évolution de ce site stratégique". La volonté affichée est donc d'associer les habitants et de construire un véritable projet partagé. Une nouveauté à la Ville de Marseille où on a plus l'habitude des levées de boucliers des riverains, une fois les projets votés en conseil municipal. Laure-Agnès Caradec acquiesce avec ses mots à elle : "Il y a des expériences menées qui ne sont pas toujours satisfaisantes. Nous cherchons à renouveler les méthodes avec une envie d'exigence. Et puis il faut que cela soit une réussite".
Mais à la différence du projet montpelliérain qui s'est étalé sur plusieurs années, la Ville propose un calendrier de concertation extrêmement contraint : le cahier des charges devra être bouclé à l'automne, date à laquelle sera lancé un dialogue compétitif de maîtrise d'oeuvre urbaine avec désignation d'un lauréat d'ici la fin 2015. "C'est un calendrier resserré, reconnaît Gilles-Laurent Rayssac, directeur de Res Publica. Mais nous sommes très en amont du projet, ce qui est plutôt inhabituel. Nous avons déjà commencé à consulter les acteurs. Les réunions publiques devraient débuter en septembre".
L'idée est de permettre d'associer les habitants à la rédaction du cahier des charges. En revanche, passés ces quelques mois, la Ville se lancera dans une période de dialogue compétitif avec les cabinets d'urbanisme présélectionnés dont seront forcément exclus les habitants. Une fois, le lauréat désigné, l'attente de concertation sera toujours là. "Cela dépasse notre propre mission, reprend Rayssac. Mais, en même temps, quand on commence à concerter, il est difficile de s'arrêter".
D'ores et déjà, une consultante de Res publica a commencé à faire le tour des associations actives sur le quartier. Elle a ainsi rencontré Claude Renard, principale roue de l'association Brouettes & compagnies et candidate aux municipales sur la liste Changer la Donne dans le secteur. Elle a pu avancer les pions de l'implantation de services publics, avec l'école en premier lieu, mais aussi une bibliothèque. "Nous avons aussi parlé du nécessaire désenclavement du quartier. Mais, au-delà des projets, ce qui nous intéresse est que la ville prenne en compte la véritable maîtrise d'usage des habitants du quartier, de la période de concertation jusqu'à l'appel d'offres et après".
Elle espère également que le phasage du projet ne laisse pas de côté les urgences : "Tout le monde sait que nous sommes dans un des quartiers les plus pauvres d'Europe. L'aménagement à long terme ne doit pas nous faire oublier les urgences comme la nécessaire réhabilitation d'un habitat abîmé en créant du logement social dans le diffus pour éviter la mainmise des marchands de sommeil". Res Publica me méconnaît pas ce contexte : "Nous avons bien repéré que la question des écoles était un sujet fort dans le quartier, explique Gilles-Laurent Rayssac. Notre métier à nous consiste à ce que l'ensemble des dimensions d'un site soit pris en compte".
Sur sept hectares, éviter le banal
Comme la question du calendrier, ce nécessaire équilibre entre les usages sera au coeur de la concertation qui doit s'ouvrir. En plus du pôle Médias 2.0 promis par Gaudin, certains imaginent d'y installer les équipement sportifs qui permettraient à la Ville de rattraper son retard dans la perspective de la capitale européenne du sport. Un parc public, des logements, un commissariat… Res Publica n'a pas reçu de feuille de route spécifique, mise à part la nécessité de conserver le caractère villageois du quartier tout en lui offrant un nouveau destin métropolitain. A ce propos, Rayssac note : "Quand on a sept hectares d'un seul tenant, on ne peut pas y faire quelque chose de banal".
Également approché par la consultante de Res Publica, le président du comité d'intérêt de quartier Serge Pizzo a lancé le débat avec ses adhérents. Concernant les casernes elles-mêmes, il penche plus pour l'installation d'une zone d'activités "un peu comme aux Arnavants". Quand on pointe l'ambition métropolitaine avancée par la Ville et ses partenaires, il se fait fataliste : "Je pense que le quartier a besoin de l'implantation d'entreprises susceptibles d'apporter de l'emploi, maintenant il faut savoir si on veut du high tech, du médico-scientifique de pointe ou des tourneurs fraiseurs charpentiers". Dans tout ça, Serge Pizzo ne fait pas forcément de choix mais s'interroge : "Est-ce qu'à Marseille on est bon qu'à vendre des souvenirs, faire des santons et du savon ?"
En tout cas, ces habitants là ont bien compris que la Belle de Mai a des atouts indéniables. Si le quartier est aujourd'hui enclavé, il bénéficie d'une voie ferrée qui le traverse de part en part. "Elle a longtemps été réduite à une voie de service mais elle permet désormais d'aller jusqu'à la Joliette et Marignane", note Pizzo. De son côté, Claude Noble espère qu'elle deviendra "un vraie ligne de tram-train avec des arrêts dans le quartier".
Les idées sont déjà là et certains habitants ont une liste d'urgence qui pourra s'immiscer entre la future école, les nécessaires logements qui feront entrer de l'argent frais –"car on ne change pas de logique dans une commune qui n'a pas d'argent", dixit Caradec – et les exigences des partenaires qui seront sollicités pour mettre au pot. L'avenir de la Belle de Mai ne fait que commencer et il démarre dans l'urgence.
Commentaires
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Si l’on pouvait éviter de faire trop d’erreurs lors de l’aménagement de ces sept hectares au coeur de Marseille…
A ce propos, si l’on zoome sur le quartier de la Belle-de-Mai à partir du site Marseille Carticipe (http://marseille.carticipe.fr/), on voit que plusieurs propositions y ont été émises (désenclavement – notamment à partir de la voie ferrée évoquée dans l’article, verdissement, rattrapage du déficit d’équipements publics). J’espère que le cabinet Res Publica saura en tenir compte.
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il faut d’ores et déjà éviter de reproduire le “syndrome Friche”, à savoir la création d’un équipement de qualité dans un environnement social et urbain très dégradé. On ne peut que concevoir ce nouvel aménagement dans une réflexion et un intervention élargie à l’ensemble d’un quartier, celui de la Belle de Mai. Sans cela ce sera encore une enclave dans un tissus urbain à bout de souffle et qui lui tournera le dos.
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Un tel positionnement, avec un aménagement multiple (espaces verts, zone d’entreprises, habitations, etc..) mérite un traitement rapide, un plus pour la zone, et bien adapté à la métro. La volonté politique essentielle, plus les financements, seront-ils à la hauteur ?
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Je voudrais vous signaler que tout le monde peut faire de proposition sur marseille.carticipe.fr/,ce ne sont pas les spécialistes qui ont donne leur avis . Ce sont uniquement de souhaits .Et moi je souhaite qu’on pense aux habitants et propose aussi de parkings et stationnements nécessaire pour tous !
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Je milite avec des habitants du 3° EN MARCHE ET ENDEMARCHES pour que l’expertise d’usage à laquelle on convie les habitants puisse
se constituer en DROIT à LA MAIRISE D’USAGE qui participeront de droit au choix de la maitrise d’oeuvre au coté de la maitrise d’ouvrage et tout au long des chantiers, donner son point de vue sur les modifications qui interviendront de fait.
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Je suis pour une Zone Franche Urbaine sur le secteur des casernes.
En complément, le quartier a besoin d’un dispositif spécial : Une sorte de “Zone Franche Commerciale” composée de commerces de proximité accompagnés et aidés sur la rue Belle de Mai, qui est délaissée.
Il faut faire vite, car le quartier a trop attendu!
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Pour commencer, j’aimerais bien qu’on m’explique en quoi le quartier de la Belle de Mai est enclavé. Des axes le traversent en venant de l’est, du sud, du nord et de l’ouest. Il faudrait également arrêter ce délire qui consiste à nous dire que c’est le quartier le plus pauvre d’Europe, rien que ça! Ce discours de stigmatisation conduit au choix aberrant d’en faire une zone franche, histoire de le stigmatiser encore un peu plus. Quant à la caserne du Muy, une chose au mois est certaine, il faut qu’une partie soit un parc de verdure. l’absence d’espace vert dans ce quartier est flagrante.
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Pour commencer, j’aimerais bien qu’on m’explique en quoi le quartier de la Belle de Mai est enclavé. Des axes le traversent en venant de l’est, du sud, du nord et de l’ouest. Il faudrait également arrêter ce délire qui consiste à nous dire que c’est le quartier le plus pauvre d’Europe, rien que ça! Ce discours de stigmatisation conduit au choix aberrant d’en faire une zone franche, histoire de le stigmatiser encore un peu plus. Quant à la caserne du Muy, une chose au mois est certaine, il faut qu’une partie soit un parc de verdure. l’absence d’espace vert dans ce quartier est flagrante.
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7 hectares : et pourquoi pas y installer les bureaux de la nouvelle communauté Aix-Marseille ?
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Ca vaudrait le coup d’aller regarder du côté des casernes de Bonne à Grenoble : très très chouette projet réalisé sur des anciennes casernes avec commerce, cinéma d’art et d’essai, beaucoup d’espaces verts et de jeux pour enfants de qualité, logements, etc… avec beaucoup d’entrées traversante. Un coin de Grenoble qui est devenu très très chouette! A voir si on arrive à faire la même chose sur Marseille…
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en général à Marseille les espaces comme celui ci on en fait des magasins, ça marche plutôt bien… je ne vois pas pourquoi investir dans le scolaire ou le social ce que veut la ville c’est former des consommateurs rien d’autre… et maintenir les populations dans l’inertie, et pouvoir faire passer leurs gros projets juteux sans encombre… combien de centre commerciaux voient le jour en ce moment combien de parcs ferment, et combien de centres sociaux bataillent ? on voit clairement l’orientation de la ville, je ne parle pas de la mort programmée des petits commerces du centre ville…
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Dans une autre vie notre sénateur et maire fut prof d’histoire dans un établissement d’enseignement privé. Mais tout cela est bien loin. Avait-t-il pris exemple sur les hussards noirs de La République, soucieux de faire progresser ses élèves et notamment les pauvres méritants ? Très vite il s’est engagé en politique aux côtés de Gaston Defferre. Ironie du sort sa première délégation fut celle des espaces verts…… Il a dû en faire un complexe. C’est sans doute pour cette raison qu’il a fait paver le Vieux Port en y retirant toute trace de verdure.Depuis en dehors du commerce et de l’immobilier rien ne l’interesse Gaudin ferait mieux exercer ses compétences en matière de circulation urbaine. Ce soir mercredi, veille de l’Ascension « sa ville » était un vaste foutoir. Les embouteillages avaient asphyxié, au propre comme au figuré, le centre de Marseille. Le tramway n’était pas étranger à ce désordre. Ce train électrique grandeur nature, semble être le joujou de notre sénateur maire. Souvent aux trois quarts vides, faisant tintinnabuler ses clochettes circule peut-être par mimétisme, à son train de sénateur. Qu’il ait fait double emploi avec le métro sur la Canebière et perturbe la fluidité du trafic au carrefour Dugommier Garibaldi et au-delà notamment aux cinq avenue : nos décideurs s’en foutent. N’ont-ils pas, sans vergogne, lancé les travaux de nouvelle ligne rue de Rome tout aussi redondante avec le métro . Pendant ce temps-là les étudiants de LUMINY et les habitants des quartiers Sud ainsi que les étudiants du CHU Nord et les habitants des quartiers Nord pouvaient encore attendre. La « spécificité » de la gestion locale ne résiderait-elle pas dans une certaine incapacité à fixer des priorités et à concevoir des projets d’ensemble. Le diable se cache souvent dans le détail : certes la présence du métro compliquait un peu les travaux mais un passage souterrain accessible aux véhicules légers s’imposait pour traverser la Canebière là où passe le tramway. Idem boulevard Sakakini.
On aurait pu imaginer que le système de vidéosurveillance permette à ceux qui l’exploitent d’envoyer quelques fonctionnaires de la police municipale régler la circulation aux points et carrefour névralgiques. En particulier sur le cours Lieutaud ou boutiquiers, livreurs et clients stationnent en double comme ce n’est pas en triple file. Mais bon nos décideurs sortiront leur explication habituelle : on est à Marseille,C’est ainsi qu’une patrouille de motocyclistes de la police municipale était stationnée devant la préfecture de police, là ,ou contrairement au haut du boulevard Salvator les difficultés de circulation avaient disparu.
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1. Carré Curial( Exemple à suivre: curieusement Dumas maire UNR voulait la raser pour faire dans l’immobilier)
La construction d’un nouveau lieu de vie : le Carré Curial, bâti à la place d’une ancienne caserne, donne à la ville de Chambéry une allure de cité nouvelle dont la culture est le noyau.
Le Carré Curial est une ancienne caserne napoléonienne édifiée en 1802 sur le modèle des Invalides. C’est un vaste quadrilatère de 100 mètres de côté avec une cour centrale bordée de portiques.
La caserne fut réhabilitée en 1980 pour la constitution d’un grand centre administratif, commercial et culturel inauguré en 1993. Le nom de la caserne provient du nom d’un général savoyard qui durant les guerres napoléoniennes s’illustra : Philibert Jean-Baptiste Curial, général de division, baron et comte d’Empire.
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Entièrement d’accord avec Dany: pour redonner à ce quartier de la Belle de Mai , si actif autrefois, un peu de sa vie d’antan il faut éviter le piège du tout social…et du tout culturel!Et évitons d’installer dans les casernes des infrastructures administratives qui feront qu’à 5h du soir le quartier sera un désert!
Par ailleurs, en lisant les commentaires, j’ai appris avec joie que le président du Comité de quartier n’était pas un fantôme! Ayant essayé plusieurs fois de l’alerter sur l’état de la partie du Bd Guigou comprise entre la rue Léon Perrin et la rue Felix, envahie par les décharges sauvages et abandonnée par les cantonniers, je n’ai jamais eu de réponse ni à mes coups de fil ni à mes lettres!
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