À la mairie de Rognac, les agents municipaux décrivent “un règne de la terreur”
Départs à la chaîne et arrêts maladie en hausse, les fonctionnaires territoriaux sont nombreux à dénoncer le mal-être qui sévit depuis plusieurs années au sein de la mairie rognacaise. En cause, "des incohérences dans la gouvernance" et un "management despotique". En mai, un signalement a été transmis au procureur de la République d'Aix-en-Provence.
L'hôtel de villede Rognac, le 16 mai 2024. (Photo : Emilio Guzman)
“Je me disais : « Ça vient de toi, tu es trop fragile ». Et puis, au fil du temps, ce que l’on subit au quotidien dans cette mairie, j’ai fini par me rendre compte que ça relevait d’une forme de harcèlement.” Les témoignages s’empilent, se répondent, concordent. Ils finissent par dessiner le tableau d’une collectivité dans laquelle de nombreux agents disent travailler “dans la souffrance.” À Rognac, dans le bel édifice qui accueille l’hôtel de ville, comme dans les autres espaces administratifs de la petite ville de 12 500 habitants, des fonctionnaires en poste ou ayant travaillé là font état de conditions de travail dégradées, dans “un climat délétère”.
Depuis plusieurs mois, la situation se tend en interne, en parallèle des tensions politiques locales. Placardisations, hausse sensible du nombre d’arrêts maladie, turn over très important pour une ville de cette taille : l’association SOS Corruption 13, via son président Jean Sansone, a effectué un signalement pour des faits présumés de “harcèlement moral et physique” au procureur d’Aix-en-Provence, le 15 mai dernier. Le pôle écoute et accompagnement de l’association, dirigé par une psychologue de la fonction publique en retraite, poursuit son travail de collecte de témoignages d’employés en souffrance et estime qu’une centaine de personnes ont fui les rangs municipaux de cette mairie qui compte autour de 270 agents.
“Maison de fous”
Agnès*, 30 ans de fonction publique au compteur, est toujours en poste. Mais de son emploi à la mairie de Rognac, elle retient surtout “un état d’instabilité quasi permanent” qui lui est “très préjudiciable”. Comme la grosse dizaine de fonctionnaires territoriaux ou de contractuels que Marsactu a interrogés, elle réclame l’anonymat. Et comme l’essentiel de ses collègues, Agnès évoque sans fard la peur des représailles. “Cette mairie, c’est le règne de la terreur”, synthétise Alice. Clara, une de ses anciennes camarades, n’a passé là “que six mois : mais c’était six mois d’enfer !” La fonctionnaire a, depuis, “quitté cette maison de fous”, mais raconte sans détour “une tension permanente et très violente exprimée à l’égard des agents.”
Son témoignage est raccord avec celui de Sylvain. Cet ancien membre du cabinet décrit “des hurlements dans les couloirs, les noms d’oiseaux qui volaient, les portes qui claquaient. Sylvie Miceli-Houdais [l’actuelle maire, ndlr] n’était encore que la première adjointe de Stéphane Le Rudulier à l’époque, mais elle jouait déjà le père fouettard auprès des agents. C’était au-delà de la bienséance. Verbalement, parfois, elle n’avait aucun filtre.” Alice, elle, évoque des documents “jetés à la tête des agents”. Cette fonctionnaire confirmée décrit aussi “une violence non dite”. “Un jour, la maire me prend le bras et me montre une collègue en disant : « elle est moche, celle-là ». Une autre fois, elle apostrophe une fonctionnaire enceinte devant moi et lui lâche : « il faut arrêter de manger, vous allez exploser » !” La maire, capable “de péter un câble à tout moment”, passe de la “vénération à la détestation en un instant”, pose une agente. Ces attaques, Marine – qui travaille à la mairie depuis plusieurs mois – les confirme : “La maire dénigre les agents mais aussi les élus : elle les appelle « le vioque » ou « mon boulet ».”
Un autre qui nous parlait très mal, c’était monsieur [Le Rudulier]. Dès lors que le physique ne correspondait pas à ce monsieur, ça ne passait pas.
Une ex-agente
L’ancien maire Stéphane Le Rudulier, qui a quitté ce poste en 2020, n’est pas le dernier à faire des commentaires, notamment sur le physique des agentes. “Un autre qui nous parlait très mal, c’était monsieur le sénateur, dès lors que le physique ne correspondait pas à ce monsieur ça ne passait pas”, précise une personne qui a quitté la collectivité, dans un témoignage écrit. Car, comme le fait remarquer Jean Sansone de SOS Corruption 13, “les premières alertes remontent au temps où Stéphane Le Rudulier était maire.” Contacté par Marsactu, celui qui est désormais sénateur Les Républicains n’a pas répondu dans les délais impartis à la parution de cet article.
Gouvernance bicéphale
Clara qui a travaillé là entre 2017 et 2018 analyse : “Dès cette période, Stéphane Le Rudulier et Sylvie Miceli-Houdais forment une gouvernance bicéphale, et c’est toujours le cas aujourd’hui. On avait du mal à comprendre qui décidait de quoi des deux. Ça générait un sentiment profond d’insécurité.” Agnès, toujours en poste au sein de la collectivité, assure que la situation perdure : “Ce climat délétère est lié à cette façon de gérer les choses dans cette ville depuis des années.”
L’ordi, il est là mais je n’ai plus d’adresse mail ou de session informatique à mon nom. Ça fait drôle quand vous arrivez le matin, je vous assure…
Une fonctionnaire placardisée
Cette “grande instabilité” décrite par les fonctionnaires peut prendre des formes diverses. De retour d’un arrêt maladie, une agente voit son espace de travail déplacé d’office. “Du jour au lendemain, on a déménagé mon bureau dans un autre bâtiment. Je n’ai pas la clef pour y accéder et je n’ai pas de fiche de poste non plus. Je n’ai plus accès aux outils informatiques avec lesquels je suis censée remplir ma mission. Je vais travailler, mais je ne sais pas ce que je dois faire”, se désole-t-elle. Agnès a vécu une expérience similaire. Elle liste ce qui ressemble à s’y méprendre à une placardisation, avec ses changements de plannings à la dernière minute et son poste de travail qui n’en est plus un. Elle a un petit rire triste : “L’ordi, il est là mais je n’ai plus d’adresse mail ou de session informatique à mon nom. Ça fait drôle quand vous arrivez le matin, je vous assure… De fait, je ne pouvais plus exercer mes fonctions.” Elle qui a un grade de cadre se retrouve à “servir de bouche-trou pour des missions subalternes qui ne relèvent pas de [sa] fiche de poste.”
Humiliations publiques
Avec ses 30 ans d’expérience dans des structures publiques comme privées, Marine a dû encaisser le fait d’apprendre, “lors d’une réunion, devant tout le monde“, qu’elle était rétrogradée, sans autre forme de procès. “J’ai mis de côté mon égo et la requalification de mon poste pour continuer à avancer et faire vivre un service qui me tient à cœur.” Le constat de cette contractuelle est sans appel, à Rognac, la maire “a une administration toxique et un comportement despotique.” Marine assure vouloir aller au bout de son contrat : ” Je n’ai pas d’autre choix.”
Alors que depuis 2020, une dizaine d’élus de la majorité dirigée par Sylvie Miceli-Houdais ont décidé de démissionner, de nombreux agents ont eux aussi préféré quitter le navire. Pour Alice ce sont bien ces “incohérences dans la gouvernance” et “le management violent” qui ont conduit “à un turn over impressionnant au sein des agents” ces dernières années. Elle-même est partie de cette collectivité mais reste, plusieurs années après, toujours choquée par “des séances d’humiliation publique d’une violence jamais vue.”
80 à 100 départs sur 270 agents
À la direction du cabinet des maires successifs, les départs ne se comptent plus, tout comme à la communication. Mais aussi au sein des directions de services sans cesse remaniés. “Avant, on avait une sorte d’annuaire avec les numéros de poste des uns et des autres, synthétise Agnès. Maintenant ça ne sert plus à rien. Du jour au lendemain, les gens changent…” Une autre se souvient avoir voulu créer un journal interne avec “un trombinoscope des agents. Mais il y avait tellement de turn over que ça n’a jamais été possible.”
Combien de fonctionnaires ou de contractuels ont-ils déserté la mairie de Rognac ces dernières années ? En avril 2023, au moment où deux bibliothécaires sont indûment sanctionnées par la maire – elles ont été réintégrées depuis après décision du tribunal administratif – les services disent avoir déjà comptabilisé entre quarante et cinquante départs. Depuis lors, le chiffre s’est donc alourdi. “Nous avons pu enregistrer un certain nombre de témoignages sur le harcèlement moral et physique présents depuis au moins 2019 dont pourraient avoir été victimes plus de 100 agents, selon les dires d’une quinzaine de témoins”, détaille Jean Sansone de SOS Corruption 13 dans son courrier au procureur. “Entre 80 et 100 départs selon les sources, sur un effectif total de près de 270 agents c’est absolument énorme !”, s’alarme-t-il auprès de Marsactu.
Aucune plainte n’a été déposée de la part des fonctionnaires territoriaux rognacais pour dénoncer ce climat. La maire, en revanche n’hésite pas à poursuivre celles et ceux qui, au sein des effectifs municipaux comme à l’extérieur, pointent sa gestion. Le 16 décembre 2023, le conseil municipal vote ainsi la protection fonctionnelle pour la première magistrate : le 26 novembre, à l’issue de la parution d’un article de nos confrères du Monde, elle a déposé cinq plaintes, notamment contre SOS Corruption 13 et d’autres interlocuteurs qui y évoquent “un management brutal”.
Plusieurs de ces agents disent avoir signalé ces risques psychosociaux en mairie de Rognac aux services compétents. “Nous avons alerté le centre de gestion de la fonction publique territoriale, il n’y a eu aucun retour. Pourtant tout le monde sait ce qu’il se passe”, regrette Alice. Agnès fait partie de ceux qui, dès 2019, sonnent l’alarme sur la situation rognacaise, notamment auprès de la médecine du travail et du centre de gestion (CDG13). “À la médecine du travail, on nous a dit qu’avec tous les agents qui alertaient, c’était étonnant de voir que ça ne bougeait pas”, relate-t-elle. “La réalité c’est que le CGD n’est pas à la hauteur et que les avis de la médecine de prévention ne sont que des recommandations jamais suivies”, déplore un fonctionnaire.
La Ville de Rognac est connue comme le loup blanc, les agents ne veulent plus y aller.
Une source, au centre de gestion départemental
Le CDG13 est pourtant censé, explique son site internet, intervenir “dans les collectivités et établissements publics du département afin de mettre en œuvre une démarche globale de prévention des risques professionnels”, notamment en termes de risques psychosociaux. Georges Cristiani, le maire de Mimet, président de l’union des maires de Provence, préside également ce centre de gestion. S’il prend soin de se dire “très respectueux des agents”, il balaye les témoignages rognacais d’un revers de main. Il assure “ne pas avoir d’élément” sur une situation dont il n’a “entendu parler que de façon sporadique“, dit-il sans s’émouvoir outre mesure d’un signalement au parquet. Une source interne au CDG confirme pourtant “une fuite de personnel telle que personne ne peut l’ignorer”. Avant d’ajouter que la petite collectivité fait désormais figure d’épouvantail : “La ville de Rognac est connue comme le loup blanc, les agents ne veulent plus y aller.” Sollicitée, la préfecture des Bouches-du-Rhône botte en touche et précise à Marsactu ne pas avoir “d’informations [au] sujet [du turn over des agents], cela ne relevant pas du contrôle de légalité”.
Pas de représentants syndicaux
À la mairie de Rognac, les représentants syndicaux, “victimes d’une pression hors-normes”, ont jeté l’éponge en 2019, se désole un fonctionnaire. “Depuis l’arrivée de Le Rudulier, c’est l’escalade. C’est simple : soit vous êtes avec eux, soit vous êtes contre eux. Aucun dialogue social n’est possible”, regrette une source. Au comité social territorial (CST) siègent des agents qui ont été tirés au sort faute de candidats à l’élection. Plus d’élus syndicaux, en outre, pour s’assurer que les évaluations annuelles obligatoires se déroulent bien chaque année. Selon plusieurs sources, celles de 2023 n’ont pas eu lieu. Nulle trace, par ailleurs, du rapport social unique, outil de gestion des ressources humaines et de dialogue social que les communes doivent voter et rendre public chaque année. En début d’année 2024, la maire annonce diligenter un audit sur “les personnels, la gestion, les conditions de travail”, synthétise un fonctionnaire. “Des agents ont été entendus par des psychologues. Mais depuis, on n’en sait pas plus.” Sollicités par Marsactu pour s’exprimer sur l’ensemble de ces problématiques et pour savoir si un rendu de cet audit est prévu, la maire de Rognac et son cabinet n’ont pas donné suite.
L’ambiance très plombée au sein de l’hôtel de ville s’est encore alourdie après les révélations de Marsactu en mai sur l’utilisation de la carte d’achat au nom de la maire, après qu’une lanceuse d’alerte interne a saisi le procureur d’Aix-en-Provence. “La suspicion est encore montée d’un cran“, soupire une agente. Lundi 27 mai, la maire adresse un mail à tous les personnels de sa mairie. Derrière l’invitation “à faire part de [leurs] préoccupations ou de [leurs] doutes”, point une menace à peine voilée. La maire évoque des “pressions politiques et médiatiques internes ou externes” et enjoint donc les agents à “pas se laisser intimider par ces influences”. Dans ce contexte, il n’est pas certain qu’ils soient nombreux à aller s’épancher dans son bureau.
* À la demande des nos interlocuteurs, tous les prénoms ont été modifiés
Commentaires
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La libre administration des collectivités territoriales …. Le résultat est atterrant . Personne ne bouge , les agents sont terrorisés, et le politique agit comme un seigneur en son domaine ( médiéval ). Rognac n’est qu’un exemple ( avéré ) une tendance de fond dans le secteur local . Relisons tout ce qui ce dit régulièrement sur la faute de l’administration et les departs en cascade ici et ailleurs . Ce n’est pas loin de ce qui est décrit dans cet article . Et ne nous étonnons pas que cela ne fonctionne pas ou plus .
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Rognac est vraiment une honte de la République et de la démocratie. Cette municipalité est dans le chaudron depuis fort longtemps (démissions massive de conseillers entraînant élections partielles en cours de mandature 2001/2008).
Depuis, dans les instances prévues pour contrôler et réguler, c’est la technique des trois singes qui tient lieu de feuille de route: ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire. Le lecture de la fiche Wiki de Monsieur Le Rudulier est fort instructive.
https://fr.wikipedia.org/wiki/St%C3%A9phane_Le_Rudulier
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Comment donc la République peut elle se débarrasser de ces petits tyrans locaux imbus de leur pouvoir de m…?
Il faut reconnaître que dans une collectivité territoriale, le maire ou le président, se trouve de fait, dans son champ de compétences, doté d’un pouvoir presque discrétionnaire. Ce pouvoir s’exerce parfois pour le malheur des agents de la dite collectivité comme à Rognac mais aussi au détriment des citoyens et contribuables. Cela peut d’ailleurs aller ensemble.
On connaît les agissements du Président de la Republique à travers les médias nationaux d’information ou d’opinion mais beaucoup moins ce qui se passe dans la mairie de sa commune ou au CG. De presse d’opinion grand public dans les régions, il n’y en a quasiment plus, les articles du journal local sont rédigés par le service com’ de la mairie, les comités de quartiers souvent noyautés, le débat public inexistant sauf à l’occasion d’événements particuliers qui peuvent ne concerner qu’une faible partie de la population.
Combien de petits tyrans assis sur un systéme clientéliste et protegés par l’opacité qui entoure leurs actions? On pourra citer le défunt Povinelli à Allauch, le repris de justice Bernardini à Istres sans oublier leur modèle à tous, l’inénarrable Guerrini.
On a décentralisé mais la vie démocratique, historiquement limitée au niveau national, n’a toujours pas suivi.
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Sos corruption 13 félicite Marsactu pour le remarquable travail d’enquête, de compilation, de vérification, d’investigation fourni pour la réalisation du dossier Rognac en particulier et des autres dossiers en général.
Ce travail permet de redonner confiance aux agents et la mise en lumière des agissements renforce nos signalements au parquet et à la Crc.
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Le “Centre De Gestion” semblant être le seul à n’avoir rien vu ni entendu depuis 2019, on peut légitimement s’interroger sur la pertinence de son intitulé. Ou peut-être Monsieur Cristiani est-il trop occupé à détricoter la loi SRU avec ses maires ami(e)s. Tiens d’ailleurs, Rognac s’étant pris une méga-pénalité, Mme Miceli devait faire partie des 40 carencés signataires de la lettre à Kasbarian ?
https://marsactu.fr/bref/lopposition-ne-votera-pas-une-motion-contre-la-loi-sru-au-conseil-metropolitain/
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oui, tout à été dit, plusieurs fois, dans pleins d’endroits….et aucune réaction ! je plains tendrement les fonctionnaires territoriaux affectés à cette mairie, qui si elle est installée dans un joli batiment, cache bien des turpitudes souterraines de ces deux élus qui s’en croient “propriétaires”
os corruption 13 manifeste du courage sur ce sujet, mais là encore, il n’est pas écouté.
le fa/fumeux centre de gestion, largement au courant, doté d’un déontologue…n’a rien vu officiellement.
des démissions par paquets, d’élus municipaux, de personnels….pour rien.
il est vrai que cristiani est très préoccupé par le maintien des subsides qu’il reçoit directement de vassal, une quasi escroquerie !
la lettre vers kasbarian, fonctionnera bien, il est bien d’accord sur ce sujet, l’augmentation de logements sociaux ne passera pas par lui !
alors les solutions ? plainte au pénal, oui certes, ça va peut être finir par arriver.
mettre le feu ? pas sérieux.
médiatiser au maximum. il est vrai que depuis quelque temps on en parle de plus en plus, ça peut aider, ça fait désordre.
soutien aux mimetain(e)s courage à eux pour qu’ils se débarrassent de ces deux malfrats.
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A propos de maires en roue libre, je lis dans La Provence que M. Le Dissès, maire “divers droite” (sic) de Marignane, a annoncé son intention de voter pour la liste Bardella ce dimanche.
Nous avons donc dans la majorité vassaliste à la métropole un vice-président proche du RN (ce qui n’est pas une surprise, puisqu’il avait déjà créé un parti-passerelle entre la droite et le RN). Qu’en pense Mme Vassal ? Prépare-t-elle, elle aussi, la grande réconciliation entre la droite dite “républicaine” et l’extrême-droite pour être sûre de garder ses petites prébendes ?
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Je comprend mieux le projet du gouvernement de baisser la protection des fonctionnaires : ils ne les protègent pas réellement, autant aligner la loi sur les faits pour ne plus être coupable.
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C’est tout le danger de ces lois qui visent à détruire, ou dévitaliser, le statut des fonctionnaires, notamment des fonctionnaires territoriaux : sans cadre, sans règles, les élus locaux pourraient se la jouer despote impunément. Un statut intelligent pour les services municipaux (et autres territoires), limite considérablement leur potentiel de nuisance. Et il favorise leur potentiel d’action, quoi qu’on en pense.
D’un autre côté, il faudrait peut être aussi encadrer la fonction d’élu local : formation, sensibilisation, explication du corpus de lois dans lesquelles ils évoluent … Normalement, ils auraient du être éduqués avant d’arriver “aux responsabilités”, par un parcours dense, mais malheureusement, le système politique produit des déviants ! (ou des ignorants).
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A quand la révocation des élus ? Espérons que ces malfaisants ne s’en sortent pas.
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