À la fin du procès du drame de la rue d’Aubagne, des silences et des fantômes

Décryptage
le 19 Déc 2024
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Le procès des effondrements, achevé ce mercredi, livrera son jugement le 7 juillet prochain. Une vérité judiciaire sur laquelle planera, quoi qu'il advienne, l'ombre de plusieurs questions restées sans réponse.

Le tribunal de la caserne du Muy à Marseille. (Photo : CMB)
Le tribunal de la caserne du Muy à Marseille. (Photo : CMB)

Le tribunal de la caserne du Muy à Marseille. (Photo : CMB)

La cour de la caserne du Muy est baignée de ce soleil de décembre qui, à Marseille, peut donner l’illusion d’un été austral, un avant-goût du délibéré attendu le 7 juillet. Il y a quelques minutes, le président Pascal Gand a prononcé la fin du procès de la rue d’Aubagne, après six semaines d’audience. Comme […]
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Commentaires

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  1. RML RML

    Carrément scandaleux, ces loupés!

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  2. marie pons marie pons

    Bravo pour cette série de reportages sur le procès de la rue d’Aubagne, vous devriez avoir le prix Albert Londres pour la justesse et le sérieux avec lequel vous nous avez tenus au courant du déroulement des audiences…

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  3. diasdominique diasdominique

    “Des incompétences professionnelles incompréhensibles”, conclue le procureur Michel Sastre au sujet des services municipaux.
    C’est un peu court d’en rester là, non?

    Claude Bertrand lui même apporte la réponse au sujet de l’élu qu’il veut volontairement avec “pas trop de compétences,”.
    Le procès a révélé celà : cette administration municipale utilise et joue de l’incompétence.

    Face à la crise des périls et des milliers de délogés qui a brisé tant d’autres vies après le drame du 5 novembre 2018, l’adjoint et l’administration vont pourtant se résoudre à la restaurer la compétence : recruter et créer la DPGR en 2019, faire réparer les immeubles, lancer les travaux d’office et dénoncer les propriétaires récalcitrants et marchands de sommeil par dizaines à la justice.

    Qui voudrait comprendre ce problème des “incompétences professionnelles incompréhensibles” de la ville de Marseille devrait se pencher sur cette histoire de la DPGR, et devrait se pencher sur le service de l’audit interne de la Ville son IGS Inspection générale des services que le témoin chef des périls a mis en cause sur le manque d’effectifs.

    Qu’a fait l’IGS avant le drame avec ce service et pendant la crise des périls?
    C’est son boulot à l’audit interne de travailler sur la compétence. A moins que ce soit justement plutôt à Marseille sur l’incompétence…

    On ne sait toujours pas pourquoi l’administration municipale a décapité la DPGR. Et si c’était tout simplement pour en limiter la compétence ?

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  4. micou micou

    R. FILIPPUTTI a été désigné comme expert à la demande de M BERTHOZ dans une affaire contre le syndicat des copropriétaires du 65.
    Il a donc dû être désigné par le juge des référés du TGI.
    et non pas dans une expertise administrative comme vous l’indiquez.
    au delà de ce point, mille mercis pour vos reportages factuels tout au long de ce procès

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    • Benoît Gilles Benoît Gilles

      Bonjour, nous avons corrigé ce point. Effectivement, la saisine n’est pas la même. Merci pour votre vigilance.

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    • micou micou

      vous ne l’avez pas encore corrigé dans votre excellent résumé

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  5. Richard Mouren Richard Mouren

    Je crains que ce procès reste dans les mémoires comme un procès raté. Les premiers responsables de ce drame sont avant tout les propriétaires qu’ils soient de bonne foi (?) ou de roués “capitalistes” qui cherchent le profit maximum. Heureusement que les parties civiles les ont fait citer directement sans quoi ils n’auraient pas été inquiétés par l’instruction. Monsieur Ruas est malheureusement l’archétype du politique à qui on donne en récompense une position de responsabilité dans l’organigramme municipal sans qu’on lui demande d’assumer effectivement cette responsabilité . Monsieur Ruas semble ne pas avoir pris conscience de la signification de sa délégation “en charge de la prévention et de la gestion des risques urbains”. Sont passés à travers les gouttes les autres responsables municipaux dont la seule politique était d’étouffer les problèmes en les niant. Dommage.

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    • MarsKaa MarsKaa

      Très bon résumé, hélas.

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  6. L: Dk L: Dk

    Les français voulaient une procédure modèle, c’est au final le procès de la médiocrité érigée en modèle social qui s’est ouvert.
    Rappelez vous vos heures scolaires : les médiocres s’organisent en bandes solidaires dans leurs errements.
    Comment comprendre que l’instruction puis les réquisitions aient été aussi lacunaires en ce qui concerne les présents sur le banc des prévenus?
    Très vite, les médiocres se sont organisés pour se mettre à l’abri.
    Sans le travail des parties civiles, parmi tous les médiocres qui ont laissé pourrir ces immeubles pendant des décennies, aucun n’auraient été inquiétés.
    Les débats ont finalement un peu dévoilé la vraie nature de cette affaire, elle se trouve à l’extérieur d’un entre-soi qui voulait jeter 4 personnes dont 2 physiques en pâture à l’opinion publique.
    Mais de quel entre-soi s’agit-il ? Quel réseau de médiocrité est-il capable à ce point d’entraver le travail de la justice ?
    Heureusement, le président et les juges ont permis et organisé des débats éclairants, exigeant sans concession précisions et clarté et sortant ce dossier judiciaire de l’ornière parodique dans laquelle certains auraient voulu qu’il s’engage.

    Marseille souhaitait-elle une fois de plus organiser sa propre caricature ? Avec l’aide d’experts parisiens ?

    Ayant assisté à certaines plaidoiries, dont celle “des fantômes” de Me Charbonneau, je n’aurai jamais cru possible pour un ministère public (les procureurs Sastre et Bessone) de se faire autant disqualifier et malmener, voire de susciter autant de leçons… de droit.

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  7. penchi penchi

    Il y en qui s’en sortent trop bien décidément, sans aucune conséquence, aucune responsabilité à assumer, à évaluer, à confronter. Et pas seulement parce qu’ils sont malins mais parce qu’ils n’ont pas été inquiétés tout simplement. Du point de vue d’un.e citoyen.ne de base, ça reste incompréhensible et injuste. La justice a peut être bien travaillé mais pas encore tout à fait assez bien … ?!

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  8. diasdominique diasdominique

    Il constate “des incompétences professionnelles incompréhensibles”. Et le procureur se dit ” zut alors, c’est incompréhensible”.
    Mais comment en rester là dans un procès pénal ?
    Il y a bien eu 8 morts rue d’Aubagne ou j’ai rêvé?

    Et de quoi parles-t-on ? D’un cas isolé?

    Non “l’incompétence professionnelle incompréhensible” que constate ce procureur a examiné de la sorte des CENTAINES d’immeubles fragiles !

    Alors forcément ça donne le vertige. Mais il faut avoir le courage de regarder la réalité en face :
    Entre l’incompétence ‘incompréhensible” des agents de la ville et celle des experts du tribunal, il n’y en a pas eu une pour rattraper l’autre.

    Des cas dans lesquels ce couple dysfonctionnel agent-expert a fait réintégrer des immeubles dangereux en voie d’effondrement, il y en a d’autres à Marseille.

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