À la Belle-de-Mai, "on n'a même pas les services publics du XXe siècle"

Belle vision d’ensemble et à long terme de mon ancien collègue et confrère Claude Valette. J’ai été 40 ans médecin à la Belle de Mai et les projets actuels et futurs sont l’occasion de transformer ce quartier historique, central et populaire de la Belle de Mai. Rien n’est bouclé et tout est possible, mais ne laissons pas tomber La Belle de Mai et ses habitants. je ne verrai pas l’aboutissement mais je souhaite le meilleur!

La ville s’exerce subitement à la planification urbaine dont les techniques existent depuis plus de 50 ans…Elle en ressort aujourd’hui les outils,non pas à cause de son inaction et d’un constat d’échecs criant sur un secteur urbain stratégique mais surtout pour ne pas que la future métropole et l’Etat lui prennent la main sur le développement économique et de ses enjeux que génèrera le grand projet de la nouvelle gare Saint Charles. Et la CUMPM que fait-elle dans cette étude?

La friche, une bulle de bobos plus inquiets de leurs subventions que réellement préoccupés des habitants du quartier.

Ce qui pose le plus question,au delà des limites de la participation,c’est bien le processus même de concertation. 1 En préambule, quand l’équipe Gaudin fait une concertation préalable sur un grand projet: quelle mouche les a donc piqué? ou, qu’est ce qu’ils nous mijotent,pour avoir tant besoin d’un tel habillage? 2 En préambule également,le cabinet res publica,rien que ça! Sauf à penser qu’il s’agisse d’une association à but non lucratif (on peut rêver) cela augure mal de leur conception de la chose commune); ces gens là osent tout! 3 Le savoir faire de ce cabinet : On nous présente comme une méthode nouvelle ce qui est,depuis bon nombre d’années, régulièrement utilisé dans beaucoup de mouvements alternatifs (notamment dans les luttes contre les grands projets inutiles !!!) On parle alors de “concept” (méfiance), de “brancher les cerveaux en série” (surveillons le câbleur) de “management des parties prenantes”… 4 La méthode: il semblerait que le sommet de la démocratie soit dans le début de ce processus de concertation,et de préférence dans la première soirée de l’audace gaudinienne; La suite n’annonce que des procédures de “dialogue compétitif” avec la “discrétion” bien entendue indispensable à ce genre de “dialogue” et un dispositif de concertation “plus léger”!!! (c’est sur que là on a à faire à du lourd!).Oui le couvercle ne semble pas trés loin,et les concepts et formules de services publics du 21 ème siècle sont déjà de belles bâches jetées sur les demandes concrètes (et urgentes) d’écoles, de piscine (avec de l’eau dedans siouplait) et autres bibliothèques. Félicitations à J Vinzent pour son humour,et son sens de la litote: “Pour l’heure,l’empreinte laissée par les ateliers dans le cahier de charges n’est pas bien palpable” (pour la qualité de l’article également ). Sur ce terrain il est toutefois battu par Assante et son insondable culot: “On en est conscient. ça fait cinquante qu’on a raté le 3ème arrondissement” (!!!) Façon de dire que,pour les 15 autres ça baigne,que pour la ville “on” s’est pas raté.

J’aime des idées il manque à Marseille des piscines aucune piscines Olympiques à Marseille il devient urgent dans construire une .pas de complexe cinémas? Encore une idée pourquoi ne pas aménager une zone artisanale (la première entreprise de france).j’en ai encore d’autres d’idées ; venez me voir à la bastide saint-joseph.