Un parc provisoire, cache-misère des errances de la Capelette

Décryptage
le 12 Juil 2016
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L'aménageur de la Capelette prévoit d'installer un parc provisoire en son cœur sur 1,7 hectare. Cette réalisation vertueuse est aussi destinée à faire oublier les retards et ratés de l'aménagement de la zone. Avec, à sa porte, le trou béant du projet de centre commercial Bleu Capelette. Aujourd'hui, son promoteur demande à la Ville de le soutenir.

Le site d
Le site d'un futur parc provisoire d'1,7 hectare. Il pourrait être livré en 2017 après dépollution.

Le site d'un futur parc provisoire d'1,7 hectare. Il pourrait être livré en 2017 après dépollution.

Entre les tas de vieux pneus calcinés et les dépôts de déchets inertes qui forment d’imposantes collines, difficile d’imaginer le parc qui doit voir le jour au cœur de la Capelette et de sa zone d’aménagement concerté (ZAC). L’idée a pourtant germé en 2015 – et le mot est adéquat – au détour d’une mission […]
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Commentaires

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  1. Cabri Cabri

    Et que dit Solange BIAGGI qui ne jurait que par la ZAC Capelette et refusait de rénover les squares Belsunce au prétexte que le Centre de MaRSEILLE c’était la bande littorale de La Capelette à la Joliette et non plus ‘le vieil hypercentre”??

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  2. LaPlaine _ LaPlaine _

    Je me demande s’il faut prendre (ou perdre) le temps de commenter les déclaration de madame Biaggi dont la vision d’avenir pour la ville me semble pour le moins limitée.

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  3. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    La création de cet espace vert est tout de même une bonne nouvelle. On avait plutôt l’impression que, depuis l’ouverture du Parc du 26ème Centenaire, celui-ci servait d’alibi pour justifier la destruction des autres jardins publics dans le centre-ville.

    Ceci dit, les atermoiements et les changements de pied de la municipalité qui aboutissent à ce projet de parc “provisoire” sont typiques de la “gestion” de cette ville. Aucune vision d’ensemble, aucune ligne directrice à long terme. Ça explique aussi assez largement le retard en matière de transport public, quand les projets varient d’un mandat à l’autre, sans trop tenir compte du PDU.

    Dernière remarque : quand le promoteur de Bleu Capelette demande le soutien de la ville, de quoi parle-t-on ? De supporter sur fonds publics les risques pour sécuriser les profits privés ?

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