Avec 249 millions de financements publics, Euroméditerranée repart jusqu’en 2040
Euroméditerranée, l’opération d’aménagement qui transforme le littoral marseillais du Vieux-Port à la Cabucelle (15e), fête ses trente ans. Lors de la conférence de presse de rentrée du 6 février, la présidente LR de l’établissement public, Laure-Agnès Caradec, a annoncé que l’opération était assurée de durer quinze ans de plus. “Le conseil d’administration a approuvé hier un protocole d’accord qui fixe la feuille de route jusqu’en 2040”, se félicite l’élue LR. Cet accord prolonge donc pour la sixième fois l’entente entre les collectivités et l’État autour de cette opération d’intérêt national.
Le budget de cette nouvelle tranche est fixé à 249 millions d’euros, dont 33 % à la charge de l’établissement public. Il aura comme tâche d’aller chercher les financements auprès des différents fonds mis en place par l’État auxquels ses projets pourraient être éligibles. Les 216 millions restants sont couverts par l’État et les collectivités locales. “La clef de répartition reste la même : 33 % pour l’État et le reste pour les collectivités. La Ville, le département et la région assument 15 % du financement global et la métropole, 22 %“, détaille Laure-Agnès Caradec.
Dans les quinze ans qui viennent, l’établissement public Euroméditerranée devra finir l’aménagement du second périmètre qui va d’Arenc à la Cabucelle, avec notamment le grand parc des Aygalades entre le Canet et les Crottes. En plus des deux périmètres, l’établissement intervient sur ses franges, du côté des copropriétés dégradées de Maison-Blanche et du parc Bellevue. L’État réfléchit toujours à une extension des compétences de l’opérateur pour qu’il intervienne ponctuellement ailleurs dans Marseille, voire dans le département.
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Le béton va pouvoir continuer à couler à grands flots pour construire une ville du passé, morne, morte et moche.
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C’est Eiffage, Bouygues et Vinci qui doivent se frotter les mains ! Des milliards d’argent public pour construire les futurs ghettos urbains qui accoucheront de nouveaux points de deal que l’ANRU viendra dynamiter dans vingt ans selon ses bons vieux critères sécuritaires et… spéculatifs. La boucle de l’infinie bêtise capitaliste n’en finit pas d’être bouclée.
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Il paraît qu’on cherche du foncier pour construire les milliers de places de prison dont le pays a un urgent besoin. Ce genre de construction ne déparerait avec ce qui est déjà bâti et ces nouveaux habitats ne seraient pas à moitié vide comme le reste. Sans compter l’animation apportée par les visiteurs.
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