Livraison de colis : le projet de plateforme logistique coince à la Valentine
Le projet de plateforme logistique à la Valentine (11e), dont le permis de construire vient d'être signé par la Ville, rencontre une forte opposition de la part de riverains et d'élus. Même si tous s'accordent sur la nécessité d'un nouveau centre de tri des colis à Marseille.
Livraison de colis : le projet de plateforme logistique coince à la Valentine
Commentaires
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Il faudrait non seulement réfléchir à l’échelle métropolitain mais aussi regionale pour l’aménagement du territoire concernant la logistique,
Mais il serait aussi nécessaire d’avoir une reflexion globale sur le commerce en ligne et notre consommation.
La Poste ne gère plus beaucoup les colis : on vous propose un commerce relais-colis et maintenant, sans l’avoir choisi, un “voisin relais”, un particulier qui reçoit 40 centimes par colis (il doit réceptionner les colis, les stocker chez lui, appeler le la destinataire, prendre rdv avec lui elle, le la recevoir pour lui remettre le colis en main propre….) toute cette evolution et ses conséquences sociales, territoriales economiques doit nous interpeller. Et nous devons en parler avec nos jeunes qui sont très friands du commerce en ligne. La tournée des soldes entre copines c’est fini pour les 15-25 ans.
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Un des nombreux soucis dans ce type de dossier : nulle part n’est évoquée la vocation du bâtiment (ici : La Poste ?) donc dans quelle logique l’activité s’implante, avec quels types de véhicules (électriques ?), quelles sont les alternatives étudiées ? quel site cela libère ? quel bilan en termes d’environnement, d’emploi ? Poursuite de l’uberisation de la société ? Lien au schéma logistique globale ? Que les vrais porteurs de projet (pas seulement les financiers) assument leurs orientations devant la population, en toute transparence !
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Oui en effet, la création d’une plateforme logistique, notamment si elle concerne le dernier kilomètre et s’implante sur une ancienne friche, est susceptible d’être soumise à enquête publique. Notamment si elle occupe plus de 40 000 m² d’emprise au sol ou implique des installations classées pour la protection de l’environnement – ICPE).
Si elle est susceptible d’avoir des impacts significatifs sur l’environnement (bruit, circulation, émissions de CO2, imperméabilisation des sols, etc.).
Cette décision appartient à l’autorité compétente en matière d’instruction et de délivrance du permis de construire, en lien avec les obligations légales prévues par le Code de l’urbanisme et le Code de l’environnement.
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Quand la planète brûlera complètement on pourra plus le faire, leur sacro saint développement économique. C’est dingue à quel point même une mairie qui se revendique progressiste et écolo peut faire du Gaudin. Avec en prime le petit argument bien lâche du : « faut bien s’adapter aux évolutions de la société »
Peut être faudrait il rappeler a Benoit Payan ce qu’est la politique. Ou plutôt la gauche.
C’est minable et désespérant.
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Le Code des transport prévoit que les autorités organisatrices de la mobilité “peuvent organiser ou contribuer au développement des services de transport de marchandises et de logistique urbaine, en cas d’inexistence, d’insuffisance ou d’inadaptation de l’offre privée, afin de réduire la congestion urbaine ainsi que les pollutions et les nuisances affectant l’environnement.”
Il faudrait donc une réflexion à l’échelle métropolitaine pour l’organisation de cette logistique dite “du dernier kilomètre” : est-ce le cas pour ce projet ? On ne reviendra pas sur l’explosion des ventes sur internet et sur les livraisons à domicile : il est donc nécessaire d’en ordonner les conséquences, et la Ville n’est pas le bon échelon pour cela.
Ceci étant, dans cette affaire, je vois aussi un petit syndrome NIMBY : tout le monde est d’accord pour qu’il y ait moins d’embouteillages, moins de camions, plus de rationalité dans les transports… à condition que les conséquences négatives soient pour les autres. C’est le fameux “je veux une gare TGV pas loin de chez moi, mais surtout pas les rails”.
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J’aimerais être sûr que tous les donneurs de leçons n’ont jamais rien commandé sur internet ni reçu le moindre colis. Même le Père Noël a un entrepôt!
Quant au réflexe “not un m’y back tard”, il montre bien l’état d’égoïsme ambiant et Souvestre le pitoyabe est comme d’habitude “contre tout ce qui est pour ….. etpour tout ce qui est contre.
Barles,lui continue de vibrionner pour ne pas tomber dans le néant.
La campagne électorale démarre fort et promet d’être saignante.
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Ayant habité dans ce quartier de nombreuses années, j’avais souvenir que le cours de l’Huveaune mitoyen plaçait la zone en zone inondable risque très élevé : cela a donc été pris en compte dans le permis accordé ?
J’imagine que oui pour un tel projet, mais j’ai souvenir que d’autres ont par le passé été retoqués pour le même motif…
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Marseille sacrifie ses dernières friches industrielles à des projets immobiliers qui sont écologiquement aberrants (gestion de colis qui auront fait des milliers de km avant d’arriver à Marseille), socialement inconsistants (création d’emplois à très faible valeur ajoutée) et économiquement débiles (accroissement de notre déficit commercial : la quasi-totalité de ce que nous consommons est importée).
À l’aune de la nécessaire bifurcation écologique, quand nos responsables comprendront-ils que l’avenir de ces friches se trouve dans le « made in France », donc dans ce qu’ils appellent « Marseille ville productive » ?
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