2024 : Une année de crise nationale et marseillaise
2024 : Une année de crise nationale et marseillaise
L’année 2024 marquera durablement les esprits comme une période de turbulences majeures, où l’État, les institutions et les élus locaux ont montré leurs limites face à des enjeux colossaux. Tandis que la France sombrait dans une paralysie politique inédite, Marseille, à sa manière, reflétait cette désorientation générale, mêlant attentes déçues et incapacité à agir avec efficacité.
Un gouvernement sans cap et une Assemblée bloquée
À l’échelle nationale, jamais la Ve République n’a semblé aussi proche de ses limites. L’alternance rapide de quatre Premiers ministres au cours d’une seule année a donné l’image d’un exécutif incapable de tracer une direction claire. L’Assemblée nationale, de son côté, s’est retrouvée dans une impasse totale, incapable de voter des réformes essentielles comme celle des retraites ou le budget.
La dissolution surprise de l’Assemblée en juin, censée clarifier la situation, a eu l’effet inverse. Le scrutin qui s’est ensuivi n’a fait qu’aggraver les divisions, avec une multiplication des groupes politiques et une radicalisation des discours. Pendant ce temps, le président Emmanuel Macron s’est retranché dans une posture défensive, accusant les Français eux-mêmes d’avoir rendu le pays ingouvernable par leur vote.
Marseille, miroir des crises nationales
À Marseille, les mêmes symptômes de paralysie sont visibles. Benoît Payan, à la tête de la mairie, incarne un pouvoir local enfermé dans des discours ambitieux mais rarement suivis d’effets concrets. Le vaste plan de rénovation des écoles, pilier de son mandat, reste largement inabouti, suscitant une désillusion croissante parmi les habitants.
À cela s’ajoutent des problèmes structurels qui ne cessent de s’aggraver : une insécurité croissante liée au narcotrafic, des services publics défaillants et une propreté urbaine qui laisse à désirer. Loin de rassembler, le maire semble en conflit permanent avec les autres institutions – région, département, métropole et même l’État – rendant impossible toute collaboration constructive. Cette posture d’isolement, doublée d’une communication axée sur des promesses sans résultats, donne à Marseille le visage d’une ville bloquée, à l’image d’un pays qui ne parvient plus à avancer.
Un système politique à réinventer ?
Ces crises jumelles – nationale et marseillaise – mettent en lumière un problème de fond : les institutions actuelles, conçues pour des majorités solides et des pouvoirs concentrés, semblent de plus en plus inadaptées à un contexte de fragmentation politique et de complexité croissante des défis. La société civile, pourtant dynamique, se heurte à des élus figés dans des postures partisanes et incapables de répondre aux attentes.
Mais comme le soulignent certains observateurs, la résilience ne manque pas. Si les politiques vacillent, les initiatives citoyennes, associatives et entrepreneuriales continuent de porter des solutions, souvent dans l’ombre. Ces forces vives incarnent un espoir de transformation, à condition que les institutions et leurs dirigeants sachent enfin s’adapter.
L’année 2024, avec ses crises imbriquées, pose donc une question centrale : la France et Marseille sauront-elles saisir cette période comme une opportunité pour se réinventer, ou s’enfonceront-elles davantage dans l’immobilisme ?
Jean-Philippe Vigneron
Fondateur du Club Marseille Vision, Responsable Délégué Renaissance du 6/8. En tant que fondateur du Club Marseille Vision, je m’engage à promouvoir la transparence, l’équité et le progrès dans notre ville. Je suis passionné par l’avenir de notre ville. Engagé dans la politique locale, notre Club Marseille Vision vise à stimuler des discussions constructives pour façonner un Marseille dynamique et inclusif. N’hésitez pas à partager et commenter, votre participation enrichit cette conversation vers un avenir politique positif que nous construisons ensemble.
Pour nous rejoindre ou pour nous faire part de vos idées pour Marseille envoyez nous un mail: clubmarseillevision@gmail.com
Le texte fondateur de notre club sur calameo: https://www.calameo.com/read/00760658191e3e6835947
Commentaires
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Passionnant ce tissu de mensonges et de manipulations 🙂
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Merci pour votre lecture attentive ! Malheureusement vous n’apportez aucun argument en réponse.
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j’ai moi aussi à l’instar de RML lu attentivement !
je profite de cette trêve des confiseurs, je peux perdre du temps à argumenter. on a déjà été plusieurs à dérouler des arguments que vous n’entendez pas !
et j’ai donc la même conclusion, mensonges et manipulations, pour être plus clair, vous faites une liste non exhaustive des problèmes actuels, en les adaptant à votre propre “vision”.
Par contre, vos propos m’interpellent :
– « La société civile, pourtant dynamique, se heurte à des élus figés dans des postures partisanes et incapables de répondre aux attentes. »
Elus figés et incapables je n’aurais pas mieux défini nos édiles à la métropole, au département et à la région. Ils sont bien d’accord dans ces 3 institutions pour mettre un maximum de bâtons dans les roues de la ville centre ! pour preuve, les dossiers en panne sur marseille gérés directement par la métropole sont légion.
Egalement, ceux-ci :
– « à condition que les institutions et leurs dirigeants sachent enfin s’adapter. » effectivement on ne peut que le souhaiter. Cependant, les déclarations récentes (de vassal, qui ne laisse pas tomber ses amis, même si ils s’acoquinent avec le FN, et ce pauvre muzo qui compte se présenter en sauveur dans le 8e arrdt …entres autres déclarations intempestives) nous laissent présager que l’adaptation sera compliquée !
Je suppute aisément, qu’ils feront comme leur chef, macron, et créeront une belle pagaille, pour qu’ils gardent leurs prérogatives, leurs budgets, leurs avantages… et tout ça dans la continuité.
je dois donc avouer, que votre proposition de système à réinventer me semble malgré tout, une bonne idée !
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Au moins on est d’accord sur la conclusion, c’est un bon début 😉
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Youpee! j’attendais ce poulet de blog avec impatience et je ne suis pas déçu. Je peux même avancer qu’il va au-delà de mes attentes. Cher Julijo, laissez tomber. Face à une telle accumulation de poncifs et d’enfoncement de portes ouverts, une seule attitude: le respect en face d’une telle constance du Club Marseille Vigneron. A propos, ce Club, combien d’adhérents?
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Ah ça, je laisse tomber l’idée de faire avancer le soi-disant débat qu’il a organisé….
C’est juste que j’avais le temps mais surtout ça m’a amusé parce que pour son dernier paragraphe j’étais presque d’accord avec lui.
Je ne crois pas que ses idées sous-jacentes correspondaient aux miennes mais c’était marrant de les utiliser.
Et je ne crois pas non plus que Monsieurvigneronsalariédevassal, vu sa réponse, ait bien tout compris 🤣🤣
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Merci à tous deux pour vos contributions pleines d’esprit et de bonne humeur ! Entre “respect” pour notre constance et l’aveu d’un presque accord sur le dernier paragraphe, je retiens que même dans les désaccords, il y a matière à dialogue. Quant au nombre d’adhérents du Club, il suffit de voir l’engouement ici pour se faire une idée 😉.
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Je n’arrive pas à me faire une idée, aidez-moi. Combien?
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C’est très curieux que, le 24 décembre, M. Club Vigneron persiste à voir à Marseille un maire “en conflit permanent avec les autres institutions” tandis que, quelques jours plus tôt, Marsactu titrait sur “l’entente” entre Payan et Vassal (https://marsactu.fr/au-conseil-metropolitain-martine-vassal-et-benoit-payan-mettent-en-scene-leur-entente/).
Une “entente” qui aurait fait sortir Muselier de ses gonds, au point qu’il s’est invité tout seul à se parachuter dans le 6-8, où personne n’a besoin de lui.
Les “analyses” politiques de M. Club Vigneron, écrites dans un style qui rappelle celui de ChatGPT, sont-elles adaptées “à un contexte de fragmentation politique et de complexité croissante des défis” ?
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Toujours la meme litanie… aucun interêt!
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Ah, enfin un peu de lucidité sur vous-même ! Bravo, il était temps !
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