Pourquoi la Ville va sûrement devoir revoir son plan écoles

Décryptage
le 6 Déc 2024
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Le méga contrat de construction et réhabilitation de 188 écoles passait sous l'œil de la justice administrative ce jeudi. Les bouées de sauvetage de la Ville et l'État, partenaires de ce volet du plan Marseille en grand, face au risque d'annulation, paraissent minces. Mais les chantiers déjà lancés devraient de toute manière être préservés.

La cour de l
La cour de l'école de Malpassé - Les Oliviers. (Photo : B.G.)

La cour de l'école de Malpassé - Les Oliviers. (Photo : B.G.)

Une annonce officielle imprécise, un texte de loi trop restrictif et des militants associatifs mécontents des choix municipaux : cette combinaison pourrait contraindre la Ville de Marseille à amender son “plan écoles du siècle”, monté avec l’État dans le cadre de Marseille en grand. Ce jeudi, au tribunal administratif de Marseille, l’audience se présente au […]
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Commentaires

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    • PromeneurIndigné PromeneurIndigné

      Summun jus, summa injuria » citation de Cicéron maître du barreau au temps de la République romane. Ceci signifie que l’application excessive du droit conduit à l’injustice En l’espèce c’est le cas de ces chicayas ,qui vont ralentir la réhabilitation l’entretien et la construction des écoles communales ,délaissées par Gaudin pendant ses 25 ans de règne

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    • toto toto

      Rusticus in asinus sedet.
      Moi aussi j’ai fait latin au collège.
      Mais au moins j’ai compris que tout filer au privé est une mauvaise idée.

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  1. Patafanari Patafanari

    Ça va dans le sens de la désimperméabilisation des écoles. Des sols et même des toitures.

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  2. PromeneurIndigné PromeneurIndigné

    Summun jus, summa injuria » citation de Cicéron maître du barreau au temps de la République romane. Ceci signifie que l’application excessive du droit conduit à l’injustice En l’espèce c’est le cas de ces chicayas ,qui vont ralentir la réhabilitation l’entretien et la construction des écoles communales ,délaissées par Gaudin pendant ses 25 ans de règne

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    • toto toto

      Avez-vous bien lu l’article ?
      Les requérants ont attaqué la ville parce que l’entretien des écoles allait être confié au privé. Il ne s’agit pas de chicayas mais de choix politiques. La municipalité actuelle n’a pas été élue pour continuer l’oeuvre de Gaudin en privatisant à tours de bras.
      Le plus lamentable c’est que l’adjoint au bâti des écoles a obtenu son mandat grâce au combat contre les PPP de Gaudin. Arrivé aux responsabilités, il fait la même chose. Désespérant.

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    • Patafanari Patafanari

      Peut-être s’est il rendu compte qu’avec les municipaux rien ne se passerait. Tempus edax rerum.

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    • Marc13016 Marc13016

      FIN INFRA a peut être enfumé ces pauvres élus marseillais qui ne voient pas venir le danger au delà d’un petit mandat de 6 ans …
      Vae victis.

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  3. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Alea jacta est.

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  4. Marc13016 Marc13016

    Étonnant, ces orientations printanières …
    – Un coup on confie massivement l’entretien des écoles (futures) au privé. Et à du gros groupe privé qui va spolier les compétences techniques des agents municipaux, selon les citoyen-ne-s de Marseille. (merci à eux pour leur argumentaire dans l’AGORA).
    – Un coup on ré-intègre la restauration scolaire dans le public, en virant la DSP de la SODEXO pour créer des cantines à échelle humaine et proche du local.
    Le printemps marseillais aurait il perdu son âme ? Ressaisissez vous, Messieurs (Dames).

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    • toto toto

      heu en fait pas tout à fait pour la sodexo…
      L’écrasante majorité des écoles dépendra tjs de sodexo ou d’un autre grand groupe. Le reste dépendra du privé sur des lots plus petits. Seule la facturation reviendra dans le giron municipal.
      Donc là aussi c’est du foutage de gueule derrière la campagne de com.

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    • BRASILIA8 BRASILIA8

      Si le contrat est en parti annulé .L’entretien sera confié aux entreprises privées qui répondront aux nouveaux appels d’offres sachant que celles qui auront construit seront avantagées car ayant une bonne connaissance des bâtiments et des besoins en entretien et maintenance
      La Ville n’a aucun intérêt à faire cela en régie avec son personnel car ces travaux seraient du fonctionnement ( pas bon pour le budget) et non plus de l’investissement , bon pour l’image d’une Ville dynamique et qui investit

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  5. Marc13016 Marc13016

    @BRAZIL, pour ce qui est des budgets de fonctionnement, réputés être “mauvais” dans la gestion publique : le montage prévoit des loyers que va verser la Mairie à la SPEM. Ces loyers relèveront du budget fonctionnement aussi, j’imagine. En tous cas, la SPEM, elle, paiera la maintenance sur ses budgets de fonctionnement, surtout s’ils est réalisée par des marchés subséquents passés à postériori des travaux. Ou alors ils auraient trouvé la formule magique pour transformer du fonctionnement en investissement, et ça m’étonnerait.
    Et Quid de la perte de contrôle du patrimoine bâti des écoles, arguments avancé par nos amis citoyens de Marseille ? Et du cadre privé qui porte à la maximisation des bénéfices, pas du service (public) ?
    Décidément, c’est de la haute stratégie, ces choix de gestion. ça mérite mieux qu’une réunion à Bercy, je crois.

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    • Marc13016 Marc13016

      Pardon… si elle (la maintenance) est réalisée par des marchés subséquents …..
      Soyons précis, le sujet est suffisamment complexe !

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  6. Citoyen-ne-s-de-marseille.fr Citoyen-ne-s-de-marseille.fr

    La gestion reviendra à la régie avec son personnel, bien entendu avec des contrats classiques de maintenance des équipements tels que le chauffage, ascenseur, SSI, … une gestion de patrimoine classique en somme. Charge à la ville de doter en moyens humains et matériels sa régie et son personnel. Le Printemps Marseillais avait dans son programme la mise en place d’agents de maintenance en charge d’écoles (assurer la maintenance préventive, l’entretien courant, l’accompagnement des entreprises et des bureaux de contrôles, la réception de travaux).

    Le coût de la SPEM fait partie du budget de fonctionnement, sous forme de loyer (la forme actuelle est un marché de partenariat ne pas oublier). Au plus fort des prévisions, le loyer se monterait à plus de 70M€ par an. Les loyers seraient payés sur une période de 30 ans (2055 de mémoire).

    Nous faire croire que ce n’est pas un marché de partenariat, c’est nous mentir, même si celui-ci est un marché de partenariat entre la ville et sa société publique, il n’en demeure pas moins que c’est un marché de partenariat avec le surcout de l’entretien et de la maintenance.

    Faire des écoles neuves ne suffit pas, le plan école ne doit pas se résumer au simple bâti scolaire comme le faisait Gaudin contraint et forcé sur la fin de sa mandature. Une école c’est aussi du temps scolaire, des ATSEM, des AESH, des animateurs, du temps périscolaire, du temps extrascolaire, des centres sociaux, des abords des écoles, de la restauration scolaire, une pause méridienne, une garderie du matin, et peut être une réponse à un manque d’équipements publics (bibliothèques, gymnases, ….) ou autres services aux habitants (déserts médicaux, …).

    Bref de toutes façons, la forme juridique choisie par la ville et l’état : une SPLA-IN ne permet pas de faire de l’entretien et de la maintenance. C’est ballot, mais c’est logique, sinon nous verrions apparaitre des sociétés certes publiques mais surtout opaques (la gestion se résume à un conseil d’administration) pour gérer du patrimoine. Bref …

    Dans cette affaire FIN INFRA apparait à trois endroits : comme conseiller, comme valideur (c’est FIN INFRA qui valide les évaluations préalables au marché de partenariat), et comme administrateur (le directeur Jean Bensaïd est administrateur de la SPEM)… FIN INFRA est une cellule du ministère des finances d’une vingtaines de personnes pas plus, qui font la promotion des marchés de partenariat auprès des collectivités, s’ils pouvaient tout privatiser, ils le feraient. voilà une petite vidéo de Jean Jean au salon Paris INFRAWEEK de novembre dernier à Paris. Pour la petite histoire, il y a 10 ans, FIN INFRA s’appelait MAPPP, Mission d’Appui aux Partenariats Publics Privés… ça ne s’invente pas. Donc faire confiance aveuglément à FIN INFRA, cela devrait être catégorisé comme une faute dans un monde qui défend les services publics.

    Le directeur de Fin Infra :
    https://www.youtube.com/watch?v=7dN2gFyBX2s

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