Tram à la Belle de Mai, budget, bruit : les dossiers chauds du conseil métropolitain
Les élus du conseil métropolitain se réunissent pour la dernière fois en 2024 ce jeudi 5 décembre. Comme chaque fin d'année, ils devront notamment voter le budget de la métropole, alors que la situation nationale plonge les collectivités dans le flou. Marsactu a sélectionné les décisions les plus importantes et les sujets qui pourraient faire débat lors de cette séance.
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Commentaires
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S’agissant de la RTM, quelques précisions sont à apporter à cet article. Le contrat de service public actuellement en vigueur, qui s’achèvera fin 2025, était à l’origine d’une durée de 8 ans, couvrant la période 2011-2018. C’est un avenant signé en 2016 qui a prolongé cette durée de 7 ans, pour la porter à 15 ans.
La durée maximale d’un contrat de service public est de 10 ans (et non de 8 ans), sauf si des investissements significatifs mis à la charge de l’exploitant justifient d’y déroger. C’est ce qui s’est passé ici, la Régie se voyant confier un montant élevé d’investissements pour le compte de la CUMPM devenue métropole.
La durée de 8 ans qui serait proposée pour le nouveau contrat est donc identique à la durée initiale du contrat en cours.
On peut cependant s’étonner qu’une collectivité aussi désargentée que la métropole décide de reprendre la propriété du matériel roulant. C’est un investissement lourd qui, jusqu’ici, était lissé dans le temps puisqu’elle supportait des amortissements au travers du compte de fonctionnement de la RTM. Cette décision peut entraîner une diminution des marges de manoeuvre financières de la métropole, qui n’en avait déjà pas beaucoup, et par conséquent une forte pression à la baisse sur les coûts de la Régie. C’est surtout là qu’est le risque, à court terme, beaucoup plus que celui d’une “privatisation”. Même si, c’est vrai, le fait que la métropole soit propriétaire des moyens d’exploitation lui donne un degré de liberté supplémentaire pour le choix du mode de gestion du réseau dans l’avenir.
Ceci étant, “l’ouverture à la concurrence” est déjà une réalité sur le territoire de la métropole, où coexistent plusieurs réseaux – qui ont été redessinés dans les dernières années – et plusieurs exploitants. Rien n’interdit à la métropole de modifier un jour le périmètre d’exploitation de la RTM. Les syndicats de celle-ci ont certainement en tête l’allotissement du réseau de Lyon, qui entrera en vigueur le 1er janvier prochain, avec la séparation des modes lourds (métro et tramway) et des modes dits “de surface” (bus et trolleybus).
Dans l’immédiat, plutôt que de s’alarmer d’un risque qui pourrait se produire dans 9 ans, les syndicats devraient se focaliser sur les moyens que le nouveau contrat attribuera à la RTM pour son fonctionnement à partir du 1er janvier 2026. Mais aussi sur la qualité de service que celle-ci produit, sur laquelle il y a beaucoup à dire.
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Les rois de la négoce. Ils réclament 350 000 € et se retrouvent à payer 1 143 000 €. Changez rien.
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Moi j’estime que ces vélos auront coûté plus de 15000 € pièces mais j’aimerais être démenti.
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Inevitable. City bike aurait gagné de toute façon au tribunal. Les vandalisations des vélos déséquilibrent de fait le marché initial.
La prochaine fois il faut en tenir compte des le début
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Concernant le bruit, j’espère qu’ils vont trouver une solution pour supprimer le klaxonnement des trains qui sévit depuis un an sur la façade maritime de Gèze à Cap Pinède (peut être en lien avec les départs pour l’Algérie installés depuis un an porte 3B?)
Depuis ce matin déjà une cinquantaine. C’est facilement 10 ou 20 dB de plus qu’une voiture. Et ça s’ajoute au reste déjà fort important. Les sirènes des bateaux c’est presque du bonheur en comparaison avec ces klaxons.
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Je comprends rien à votre commentaire. Des trains liés aux departs de bateaux???
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Pour le bruit, une reponse simple : si tout le parc de transport individuel et collectif bascule progressivement vers l’abandon du moteur thermique, c’est le niveau sonore qui baisse presque de moitié dans une ville comme Marseille…
Je ne comprends pas que ce ne soit jamais évoqué.
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Il y a un sujet qui, anecdotique il y a une décennie, devient préoccupant en matière de bruit : c’est la prolifération des deux-roues motorisés dans cette ville, dont une part non négligeable est équipée de pots d’échappement modifiés pour émettre le plus de vacarme possible. Sans contrôle ni sanction.
Il est temps de s’y attaquer, ce que les pouvoirs publics se gardent bien de faire. Certes, nous ne sommes pas en Chine mais, là-bas, plusieurs dizaines de grandes villes ont purement et simplement restreint ou interdit l’usage des deux-roues à moteur thermique. C’est un peu directif, mais au moins ça évite à un quartier entier de se faire réveiller la nuit par un taré dont on entend le véhicule à plusieurs centaines de mètres de distance.
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Je constate que quand la Ville et la Métropole sont d’accord , cela concerne des projets absurdes et néfastes: le tramway par la rue Loubon! Les incompétences se rejoignent.
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Et le PLUI du pays d’aix ! C’est un dossier chaud également !
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