Procès rue d’Aubagne : la dignité des victimes, l’arrogance de Xavier Cachard
Après l'hommage des familles et "amis d'exil" de Chérif Zemmar et Taher Hedfi, le tribunal a entendu pour la première fois Xavier Cachard, le propriétaire de l'appartement où les deux hommes sont morts. Sans un mot pour eux.
La cousine de Chérif Zemmar, son avocat Brice Grazzini et le prévenu Julien Ruas. (Dessin : Ben 8)
Clara Martot Bacry
Commentaires
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Encore un propriétaire bailleur qui croit que des travaux de peinture dans la cage d’escalier assurent la pérennité d’un immeuble qui bouge…
Quant au raisonnement irresponsable qui lui fait dire que “l’immeuble n’était pas si dangereux que cela, sinon il n’y aurait pas autant de gens qui seraient restés y vivre”, il relève du sophisme. Et il reflète bien l’inhumanité d’un spéculateur qui vit de la misère d’autrui au lieu d’utiliser son mandat électif pour la combattre.
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40000€ de travaux en dix ans sur des Immeuble qui menace de s’écrouler… À comparer avec les sommes brassées par les acteurs de ce genre, qui ne vont pourtant pas renoncer à élargir leurs profits par des « petites opérations » (un petit achat, un « petit » loyer…). Et qui, avec le plus grand naturel, à la barre, se payent le luxe du cynisme… Ce Marseille de l’argent tient les clés de la ville depuis si longtemps qu’on peut lui attribuer sans grand doute tout ce qui va mal ici. Ce qui se voit, comme ce qui ne se voit pas. On comprend que l’indignation ne risque pas de faiblir au fil de ce procès. Compassion et solidarité pour les victimes de ces personnes méprisables.
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il est beau le vassaloguaudino.
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