Pollution persistante du littoral Sud : la justice se dirige vers la mise en cause de l’État
Ce jeudi 7 novembre, le tribunal administratif de Marseille audiençait une affaire dans laquelle une quinzaine de riverains du littoral Sud de la ville et trois associations attaquent les pouvoirs publics pour leur inaction contre la pollution historique aux métaux lourds du secteur. Pour le rapporteur public, la responsabilité de l'État est clairement engagée dans ce dossier et des délais doivent être fixés pour le pousser à agir.
L'ancienne usine Legré-Mante, en plein cœur du quartier de la Madrague. (Photo : Violette Artaud)
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Pourquoi le pollueur n’est pas le payeur ?
Est ce à l’Etat et aux collectivités publiques de dépolluer le site avec l’argent des contribuables ?
Je suis étonné que personne ne se pose la question dans ce dossier !
La société a fermé à Marseille en 2019: mais si elle a toujours une activité sur d’autres sites, n’e serait il pas possible de l’obliger à dépolluer, ou au minimum à participer financièrement à la dépollution du site ?
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A plus société. Pas folle la guêpe.
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ginkgo? C’est bien cet arbre qui pue le vomi pendant un mois?
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Oui mais qui a des vertus médicinales exceptionnelles, sur le retour veineux par exemple, et qui, incroyable, résiste à certaines radiations nucléaires…
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Tout le littoral depuis la Pointe-Rouge jusqu’à Callelongue (Sormiou aussi) est un dépotoir de toutes industries hyper-polluantes marseillaises exilées au bi du bout de la rade pour ne pas polluer la ville. Il est instructif d’y faire un tour – panneaux danger de mort à Samena, sarcophages de béton recouvrant des buttes, l’Escalette et TOUT le remblai de la route entre Samena et Callelongue (où on peut le voir en allant vers les roues du télescaphe). Le Parc National l’a bien documenté (entre autre, une carte clickable).
https://www.calanques-parcnational.fr/fr/lindustrie-dans-les-calanques
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Il y a une vingtaine d’années, une équipe de l’AP-HM à l’hôpital Nord avait alerté les pouvoirs publics sur les risques de saturnisme que couraient les enfants, particulièrement à l’Escalette, en jouant avec la terre ou en consommant des légumes cultivés dans les jardins.
Les médecins préconisaient a minima l’interdiction de baignade à Samena et l’installation de panneaux alertant les visiteurs et les habitants sur la dangerosité des crassiers laissés à l’air libre. Hélas ils se sont heurtés à la résistance de certains restaurateurs et on continue à voir des baigneurs poser leur serviette sur ces petits spots bien moelleux …
https://cmca-med.org/film/calanques-une-histoire-empoisonnee/ Documentaire réalisé par Valérie Simonet
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