Un “choc répressif” pour prévenir les accidents de la route dans les Bouches-du-Rhône

Chauffards
Bref
le 27 Sep 2024
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“Un dispositif répressif d’ampleur”. Pour limiter les accidents routiers dans le département, le plus meurtrier en 2024, le préfet de police des Bouches-du-Rhône, Pierre-Édouard Colliex, et le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone, souhaitent associer leurs forces.

Face aux “spécialités locales” marseillaises, c’est-à-dire la conduite sous l’emprise de stupéfiants ou les refus d’obtempérer, le préfet de police décide de renforcer les contrôles routiers pour arriver à 150 par semaine. Il annonce vouloir ajouter sept nouveaux radars et réquisitionner, si besoin, l’hélicoptère de la gendarmerie et les drones de la police nationale.

Le procureur souhaite quant à lui mettre en place “une réponse pénale systématique et rapide”. Une “task force”, soit quatre nouveaux fonctionnaires, sera entièrement dédiée au traitement des dossiers concernant des infractions routières. “Il y aura une mise en incarcération immédiate quand le casier le justifie. Il faut que la population sache que ces infractions graves se terminent aux Baumettes”, insiste-t-il.

Face aux problèmes d’aménagement urbain à Marseille, les deux hommes sont sans appel : “Les gens pensent qu’une route en ville, c’est une piste de course. Les aménagements, c’est aussi une réponse, mais notre réponse avec le procureur, c’est la répression”, explique Pierre-Édouard Colliex.

Isis Marvyle

Commentaires

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  1. julijo julijo

    Spécialités locales les refus d obtempérer l’abus d’alcool et les stupéfiants ????
    Il semble bien que ce soit pourtant bien partage sur tout le territoire !
    Alors ok pour les PV les contrôles fréquents…les sanctions lourdes… Mais ont-ils pensé bien assis à l’arrière dans leur voiture avec chauffeur que peut-être les équipements routiers n’étaient pas au niveau de l’accroissement de la circulation routière en ville.. et peut-être je dis bien peut-être l’amélioration du réseau de transport en commun pourrait très éventuellement y faire quelque chose ??

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Certes, mais il y a quand même des traditions locales qui ne tiennent pas aux aménagements routiers plus ou moins folkloriques. Chaque fois que je reviens de congés passés dans d’autres régions, je suis surpris par ce que je vois dans les rues de Marseille : du grand n’importe quoi. Il y a même des comportements que je ne vois qu’ici.

      Le laxisme-pas-de-vagues de l’époque gaudiniste et le sentiment d’impunité qu’éprouvent trop de délinquants routiers ont bien installé l’idée que tout était permis. Les conducteurs de deux-roues motorisés pensent qu’ils sont dispensés de Code de la route, et certains automobilistes n’appliquent qu’une seule règle, en circulation ou en stationnement : pousse-toi de là que je m’y mette. Il est temps de s’en préoccuper.

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    • julijo julijo

      bien sûr lelaxisme est insupportable dans ce domaine, les “pilotes” en ville sont légion, les gangs de trotinettes et de vélos se multiplient, ils sont tous parfaitement prioritaires et ne respectent rien, ni personne.
      je suis complètement d’accord avec un durcissement, une répression plus importante.
      cependant, la solution indiquée : “task force” 4 fonctionnaires dédiés, me semble….légère ? évidemment ça ne peut que s’améliorer.
      en direct sur la route, 7 radars en plus, un hélicoptère et des drones, oui, pas mal du tout, mais pour la circulation quotidienne et l’attitude dans les embouteillages….est-ce suffisant ?

      de toute façon, j’approuve cette prise de conscience des autorités et leurs souhaits à cet égard, mais comme beaucoup de choses, c’est un tout qu’il faut gérer, et les aménagements et les TC me semblent être aussi une partie de la solution.

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  2. BRASILIA8 BRASILIA8

    Les statistiques sur le trafic de drogue sont mauvaises: opération coup de poing
    Les statistiques sur les accidents de la route sont mauvaises , en septembre, une opération coup de poing
    Outre le fait que ces opérations très médiatisées ne donnent que peu de résultat on a l’impression que l’Etat traite ces problèmes quand ils deviennent trop voyants dans le seul but de faire baisser les statistiques sans se préoccuper du pourquoi ni chercher des solution à long terme

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    • julijo julijo

      oui, voilà !
      c’est tout pareil
      la gestion d’un problème grave commence et malheureusement se termine par un grand raout de communication.
      et puis pschitt !

      et je ne pense pas que ce soit réservé à marseille. ça me semble assez général.

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  3. vékiya vékiya

    chiche ! mais le problème est que l’on a l’habitude de ces coup de mentons qui n’aboutissent à rien

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