Dans les Bouches-du-Rhône, la vague RN devient tsunami
Le RN progresse de manière spectaculaire dans les Bouches-du-Rhône, en comparaison des législatives de 2022. Désormais, quand la participation progresse, elle profite à l'extrême droite. Même si les cadres frontistes gardent encore le triomphe modeste.
Franck Allisio et Éric le Dissès à Marignane le 30 juin 2024. (Photo : PID)
“À Marignane, on fait 60 %. C’est le résultat d’un travail acharné de tous les jours, comme un agriculteur”, se réjouit Éric Le Dissès devant le centre culturel Saint-Exupéry de la ville. Le maire de Marignane, “encarté dans aucun parti”, comme il se plaît à le rappeler, est élu suppléant du délégué départemental du RN, Franck Allisio. Avec 54% des suffrages exprimés, le député sortant de la 12e circonscription (Marignane, Vitrolles et Côte bleue) rempile pour un nouveau mandat, en s’offrant le luxe d’être élu dès le premier tour.
En 2022, Franck Allisio avait accédé au second tour avec 36 % des voix. La participation dans sa circonscription, comme ailleurs, est en hausse : 41 % il y a deux ans, 66 % ce dimanche 30 juin. À l’échelle des Bouches-du-Rhône, le parti à la flamme rassemble 382 000 voix. Une nette progression après le – déjà – franc succès du RN aux européennes, où la liste de Jordan Bardella réunissait 271 000 suffrages sur son nom dans le département.
Surtout, le parti progresse très largement en comparaison avec les législatives 2022, avec 2,5 fois plus de voix. Cette progression est valable pour Franck Allisio (x 2,38), à Marignane, mais aussi pour Gisèle Lelouis (x 2,84) et Monique Griseti (x 2,67) dans les secteurs Nord et Est de Marseille. Seul bémol éventuel de cette progression record : les deux candidates ont peut-être fait le plein des voix possibles lors de ce premier tour, dans la perspective d’un second tour face à un candidat unique. Même le représentant du RN dans la 14e circonscription d’Aix-en-Provence, réalise une progression historique en multipliant par 2,8 son score de 2022. Désormais, quand les gens votent plus, la hausse de participation profite à l’extrême droite.
La recette du RPR sauce Le Dissès
Mais si la victoire marignanaise a une saveur particulière, c’est qu’elle incarne un fait nouveau de ces élections : Franck Allisio s’y présentait avec le maire divers droite de la ville-centre de la circonscription, Éric Le Dissès. Ensemble, les deux hommes ont relancé loin de ses valeurs gaullistes le RPR, un avatar de l’union des droites, officialisée par le président du parti Les Républicains, Éric Ciotti. Sur les rives de l’étang de Berre, les digues entre les droites ont lâché depuis longtemps.
La dynamique dans les urnes est là, mais le triomphe s’affiche modestement. Et les paroles médiatiques sont distillées au compte-gouttes. “Si on gagne au premier tour, on ne fêtera pas. Il faut soutenir nos autres candidats”, concède Franck Allisio, à la clôture des bureaux de votes. Avant de filer à Marseille, il ne souhaite commenter son élection, ni à Marsactu, ni à Maritima, présents au centre culturel de Marignane, justifiant son silence, par son arrivée attendue sur le plateau de France 3. Au centre culturel, la soirée électorale se déroule sans apéro, ni ovation. Elle termine vers 20 heures après que quelques dizaines de sympathisants ont simplement passé une tête.
“Il était partout, au concours de majorettes…”
Le désormais suppléant de Franck Allisio se fait, lui, davantage bavard. Éric Le Dissès se félicite d’un score obtenu, “un an quasi jour pour jour après que nous avons refondé [sic] le RPR. On ne pensait pas que notre union allait avoir des résultats si rapides”. Chantre de “l’union des droites” aux contours encore électoralement limités, le nouveau député suppléant se satisfait d’avoir créé une étiquette “soutenue par Philippe de Villiers, Nicolas Dupont-Aignan et Éric Ciotti, des cadors de la droite”.
Chez les soutiens, peu se risquent à s’exprimer auprès de Marsactu, vu comme un média hostile. “Quand on parle au diable, on le fait avec une longue cuillère”, formule un adjoint à notre intention. En adaptant le dicton populaire selon lequel “diner avec le diable”, c’est accepter de fréquenter quelqu’un que l’on estime représenter le mal. “Vous n’êtes pas tout à fait le diable, mais je préfère quand même garder mes distances…”
L’adjoint marignanais ne se livre que sur l’analyse des raisons du succès de Franck Allisio. “Il a un suppléant de choix”, en la personne du maire, lâche-t-il, en bon fidèle. “C’est le fruit de deux ans de travail. Il était partout”, analyse-t-il. “Au concours de majorettes, à la fête calendale et à tous les lotos”, renchérissent d’autres sympathisants qui mettent en avant l’ancrage local du député sortant.
En aparté à ses soutiens, Éric Le Dissès dit avoir “joué gros” en associant son nom à celui du député sortant et confie avoir fait peu campagne : “Nous n’avons distribué que 8 000 tracts”. Un aveu qui fait écho au constat partagé par tous les adversaires des frontistes, quelle que soit la circonscription : les candidats RN ont très peu arpenté le terrain, profitant surtout du courant porteur sur lequel surfe le parti depuis plusieurs élections.
“L’extrême gauche aux portes du pouvoir, c’est le chaos”
Un peu avant 23 heures, Franck Allisio arrive en scooter au local de la fédération départementale des Bouches-du-Rhône, non loin de la place Castellane, à Marseille. Ici, comme à Marignane quelques heures plus tôt, et plus généralement durant toute la campagne du premier tour, c’est service minimum côté communication. Les journalistes ne sont pas invités à entrer. Les élus et militants, scotchés devant France 2, restent mutiques lors de leurs rares sorties hors du local. Seul Franck Allisio, en tant que délégué départemental du RN, finit par venir devant les micros tendus. “C’est une belle soirée”, se félicite-t-il d’emblée. Puis il agite la peur de “l’extrême gauche [qui] est aux portes du pouvoir. Il faut faire face au chaos qu’elle représente. Notre projet vise à apaiser, pas à créer la guerre civile”, affirme-t-il.
Interrogé sur le score de la candidate RN Monique Griseti, sa tante, dans la circonscription de la sortante Sabrina Agresti-Roubache (Renaissance), il évacue en évoquant un “macronisme en voie de disparition”. Ses ennemis sont à gauche. “Aujourd’hui, l’adversaire, c’est l’extrême gauche”‘, martèle-t-il. Peu à peu, les autres candidats quittent le local, pour la plupart en refusant de s’exprimer, “tant que les résultats définitifs ne sont pas annoncés”. Arezki Selloum, battu par le sortant LFI dans la 7e circonscription du secteur nord de Marseille, Sébastien Delogu , est le seul à s’épancher un peu : “Je rentre, j’ai perdu. Mais ce n’est que le début d’un commencement.” Celui d’un parti à la porte du gouvernement.
Avec Grégoire Mothe et Julien Vinzent
Commentaires
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Marsactu, vous titrez sur un “tsunami” mais, à ma connaissance, un tsunami est un phénomène soudain et inattendu. A contrario de cette comparaison à mon sens mal choisie, cette vague RN, on la voyait gonfler depuis bien longtemps, de longues années…
Qu’a fait la Gauche depuis tout ce temps, entre rapport honteux de Terra Nova et détricotage du CT, entre démagogie pro-communaurariste et divisions internes allant jusqu’aux insultes les plus basses?…
Et n’oublions jamais cet aspect évident de la situation, tellement évident qu’on voudrait l’occulter : si malheureusement le RN prend le pouvoir, ce ne sera pas par un coup d’état mais grâce au vote libre des citoyens.
Un élu du PM voulait faire une municipalité de “résistance”! Ah le doux frisson de jouer a Jean Moulin surtout quand on ne risque pas la torture. Mais de résistance contre qui ?!,,, 50 pour cent des électeurs marseillais?!….
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C’est bien de vouloir être précis, mais alors soyons le jusqu’au bout.
Pour le tsunami : c’est une vague prévisible, mais dont on ne connaît pas la’date de la presence. Par exemple, une partie de la côte méditerranéenne française subira un tsunami car nous sommes en zone sismique.
Le parallèle n’est donc pas si faux.
Ensuite : au 20e siècle et en Europe ( sauf l’Espagne) les fascistes sont arrivés au pouvoir par le vote d3s peuples. Toujours.
Pas la peine de s’en prendre au PM. C’est vraiment ridicule. D’autant plus, qu’à ce compte et si on suit votre démonstration sur le tsunami, c’est plutôt la gouvernance Gaudin et compagnie qu’il faudrait alors incriminer.
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Et donc Macron le dernier rempart est innocent comme l’agneau qui vient de naitre : les Gilets Jaunes, la réforme des retraite du chômage etc….
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Évidemment ce n’est pas de la faute aux électeurs UMP LR “gaullistes” qui votent RN sans état d’âme, ni la faute aux macronistes qui ont criminalisé les écologistes, les manifestants, la gauche dans son ensemble…
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D’après vous, prévisible mais dont on ne connaît pas la date de survenance. Telle est votre définition d’un tsunami, n’est ce pas? Il est pourtant clair, cher commentateur, que cette victoire du RN était prévisible à court terme, vue sa montée régulière et irrépressible. La vague, je le repète, on pouvait la voir gonfler depuis longtemps
Qu’a-t-on fait pour la contrer? Rien et je dirais même qu’on l’a facilitée en entretenant dans une grande partie de la population le sentiment d’être déclassée, abandonnée, méprisée, insécure (là, ce n’est pas toujours un sentiment). Hollande, élu député NFP, proposerait il l’inverse de ce qu’il a fait comme président? De qui se moquea-t-on?
Je comprends votre désarroi mais pourquoi vouloir oublier toutes les trahisons, tous les errements de cette “gauche ” qui, pour camoufler sa déchéance idéologique, se présente aujourd’hui en salvatrice, sous un air candide, en agitant l’épouvantail du fascisme?
Au 20me siècle, les fascistes sont arrivés au pouvoir grâce au vote des peuples, dites vous. Soyez précis à votre tour. C’est vrai pour l’Allemagne mais plus compliqué en Italie (marche sur Rome des chemises noires). Hormis cette imprécision historique, devrais je conclure de vos propos qu’on devrait supprimer le suffrage universel?….
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Brasilab, je n’ai jamais accordé aucun crédit à Macron. Mais je n’oublie pas non plus qu’il est arrivé au pouvoir avec le soutien d’une partie de la dite “gauche” et que beaucoup de ses membres l’ont rejoint, à commencer par Borne, artisane de la réforme des retraites.
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Borne est une technocrate qui a fait carrière dans les cabinets ou les entreprises “d’état”
Elle n’a jamais été élu elle a été choisi car en vrai technocrate elle sait obéir et fermer sa gueule et elle ne présent aucun danger pour les plotiques
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Cette façon d’imputer à la gauche, de façon répétitive, la montée du vote RN est un peu étrange. A croire que c’est la gauche qui a été au pouvoir continûment ces deux ou trois dernières décennies.
Les coups de canif successifs contre les valeurs républicaines ne peuvent pas être mis à son seul passif. “L’identité nationale”, c’est une invention de Sarkozy, un délinquant notoire. La loi immigration, “victoire idéologique” du RN, c’est Macron, le spécialiste du “barrage” fictif. Tout cela a contribué à banaliser les idées nauséabondes du RN. Evidemment, les mensonges de Hollande n’ont pas été en reste.
S’y ajoute le bourrage de crâne médiatique, avec des médias audiovisuels devenus des organes de propagande d’extrême-droite sans que l’Arcom ne lève le petit doigt, et trop de journalistes qui laissent les personnalités politiques dire absolument n’importe quoi sans jamais les contredire.
Que la gauche d’opposition n’aie pas été à la hauteur est certain. Mais de là à lui faire porter tout le sombrero…
Quant au “vote libre des citoyens”, on a vu dans d’autres pays qu’il est de moins en moins libre quand des partis “illibéraux” (terme sympa pour ne pas dire “fachos”) en profitent pour s’installer au pouvoir, avec l’intention d’y rester.
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J’attends avec impatience la décision de Popelard , surtout après la sortie de Mélenchon accompagné de la représentante du hamas en France.
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Electeur, pour vous rejoundre, quelques souvenirs de l’action des partis de gauche qui ne relèvent pas de détails. Le soutien au traité constitutionnel de 2005, le déni de démocratie en apportant ses voix au traité de Lisbonne de 2008, le rapport Terra Nova qui abandonnait sciemment les votes de la classe ouvrière au RN, le mandat de Hollande pendant lequel tout a été trahi avec son retour piteux de Berlin en 2012, le détricotage du code du travail, la vente d’Alsthom aux américains dans un “grand élan mondialiste”, l’acceptation sans rechigner des directives européennes les plus ultra libérales… Je me souviens aussi de Mélenchon qui manifestait en 2019 aux côtés des Frères musulmans qui sont des fachos. Si on remonte plus loin dans l’histoire, on pourrait parler du gouvernement Jospin pendant lequel on n’a jamais autant privatisé.
On n’est jamais déçu que par ceux auxquels on a pu accorder quelque crédit.
Et vous croyez vraiment que s’ils reviennent au affaires ils feront différemment, quitte à défaire ce qu’il avaient mis en place précédemment?….
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Vous êtes absolument ignoble. Vos propos sans aucune mesure sont ignobles, et de plus en plus souvent. Rima Hassan est bien plus subtile et bien plus nuancée que vous. Encore faut-il l’avoir lue et écoutée.
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Mon dernier commentaire s’adressait à l’atrabilaire Alceste.
Quant à la gauche, qui semble donc avoir été au pouvoir continûment selon André et porte tout le chapeau, c’est actuellement la seule qu’on a. Je préfère me battre contre elle que contre les milices d’extrême-droite qui feront régner leur loi dans la rue quand le RN sera au pouvoir, ce que tant de gens, y compris ici, semblent considérer comme un moindre mal.
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Alceste, je vous rappelle que le Yasser Arafat a été enterré avec autour du cou un Keffieh ET la Croix de Lorraine que le Gal de Gaulle lui avait donnée lors du début du combat pour l’édification d’un Etat Palestinien.
Je ne pense pas que le Gal ait été soupçonnable de complaisance à l’égard de l’islamisme radical ! Ni Yasser Arafat ! Tous les porteur de Keffieh ne le sont pas !
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Electeur, pour vous répondre*(désolé pour les coquilles)
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Electeur, depuis 25 ans, il est vrai que la gauche et notamment le PS (qui fait partie du NFP) n’a pas toujours été au pouvoir. Mais, comme je l’ai déjà écrit, chaque fois elle trahi, sans même parfois être au pouvoir comme en 2005 et 2008.
Quant à LFI, je ne lui pardonne pas son revirement idéologique de l’après 2017.
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Désolé de vous décevoir , les “Gaullistes” ne votent pas RN/FN.
Totalement contraire aux idées du Général. Rappelez quand même les attentats de l’OAS à son encontre , la tendance est à la révision historique, mais il y a des limites à tout et à écrire n’importe quoi.
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Évidemment et c’est d’ailleurs honteux que des gens comme Ciotti osent se réclamer du Gaullisme alors qu’ils sont les héritiers des collabos !
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Weygand Félix, je vous parle de la représentante du terrorisme hamas et qui prône le slogan de la “mer au Jourdain” , au passage Panot ne sait même pas situer la Palestine , c’est dire le niveau.
Je me fiche totalement du keffieh , en revanche , rappelez vous cher Félix, décidement ce matin il faut faire quelques rappels ,Arafat a signé les accords de Camp David et le 9 septembre 1993, la direction de l’OLP, sous Yasser Arafat, accepte le droit d’Israël à une existence en paix et sécurité.
Donc rien à voir avec le hamas qui veut raser de la carte Israel et soutenue par cette folle furieuse dont je ne veux même pas citer le nom.
NB : pas d’excuses pour Netanyahu et son gouvernement. Il faut qu’il arrête.
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“Palestine laïque et démocratique du Jourdain à la mer” c’était dans la Charte initiale de l’OLP dont Yasser Arafat a proclamé la caducité pour ouvrir la voie aux accords de Camp David et reconnaitre ainsi la légitimité de l’Etat d’Israël.
La contre-partie c’était l’édification d’un Etat Palestinien viable… On voit bien ce qui s’est passé depuis…
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Bon ce n’est sans doute pas le moment d’en parler !
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Tournez autour du pot jusqu’à demain matin si vous voulez , Arafat avait reconnu l’idée de deux Etats, l’ “autre ” veut la destruction de l’Etat hébreu.
Et justement, oui il faut en parler , c’est ce qui fait la différence entre Davi et Popelard dans la 5eme circonscription ,cela est important. D’où mon impatience dans l’attente de la décision de Popelard. Stop ou encore ?
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Des chiffres qui montrent l’efficacité du barrage macroniste devant le RN
élection législative 2022 166 RN présents au second tour
élection législative 2024 306 RN présents au second tour
Deux ans de présidence seulement et quel résultat
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Vos chiffres sont parlants mais il s’agit je pense d’une lame de fond plus ancienne. En 2017, Marine Lepen avait déjà fait plus de 30 pour cent au deuxième tour.
Macron y est pour beaucoup mais avant Macron, il y avait Hollande.
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En 2017 le nombre de candidats FN au second tour était moins de 100
l’accélération sur ces deux dernières années est vraiment incroyable
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Votre remarque est intéressante.
Mais je me pose toujours cette question en y incluant aussi Sarkozy.
Aveuglement vis à vis des problèmes ?
Manque de courage politique ?
Peur des conflits?
Des partenaires sociaux obtus, bloqués dans des postures.
Bien des problèmes non pris en compte auraient dû êtres traités avant la dérive.
Bruxelles ???????.
Tout ceci est quand même étonnant.
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Chers amis de gauche, désolé mais pour moi vous vous br…tous avec votre histoire de fascisme fantasmé et, dans le cadre de désistements, vous êtes prêts à voter pour les amis de celui dont les campagnes ont été financées par le grand capital. Et cela n’est pas un fantasme! Je n’ai jamais voté dans le cadre d’un soit disant ” front républicain” et je ne commencerai pas dimanche prochain . Aller à la pêche est bien plus digne que se désavouer ainsi en se racontant des histoires pour ne pas avoir trop honte. ….
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Tout ça me rappelle comment commençait le couplet d’Akhenaton sur le morceau 11’30 contre les lois racistes :
“Plus d’excuses, les gens savent très bien pour qui ils votent, 52 pourcent de fils de p.. à Vitrolles !”
Peut-être qu’on en est (aussi) là parce que l’on a cessé de le rappeler.
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