Un accord entre les financeurs trouvé pour sauver le festival d’art lyrique d’Aix
“Je le fais, mais je ne veux pas que ça en reste là. Je ne paierai pas sans savoir pourquoi on nous a menti”. Les mots sont sans détours et ils viennent du président de région Renaud Muselier (Renaissance) auprès de Challenges. Malgré l’incompréhension générale face à la situation financière du festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence, sa collectivité, tout comme la mairie, le département et la métropole, auraient accepté de verser 200 000 euros chacun, en avance remboursable, pour redresser les comptes de l’association organisatrice. Comme le révèle le magazine, cette opération de sauvetage a été confirmée lors d’un conseil d’administration ce vendredi 24 mai.
En plus des 800 000 euros apportés par les collectivités locales, le ministère de la Culture apportera la même somme, aussi remboursable, indique Rachida Dati dans un courrier consulté par Challenges. “J’ai demandé à la gouvernance du festival de réunir une partie de ce financement en mécénat : 800 000 euros semblent assurés, je souhaiterais que l’effort puisse être porté à au moins 1 million d’euros”, détaille la ministre. Le festival devrait donc pouvoir compter sur 2,4 millions d’euros pour renflouer ses caisses vides, à quelques semaines des premières représentations.
En contrepartie de ces aides d’urgence, un changement des règles de gouvernance et la mise en place d’outils de contrôle devraient être exigés par les tutelles. Cela n’empêchera pas non plus les pouvoirs publics de continuer à décortiquer les comptes de l’association pour comprendre comment elle a pu se retrouver au bord de la cessation de paiement avec 6 millions d’euros manquant à son budget malgré de larges subventions annuelles.
Source : Challenges
Commentaires
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Scénario habituel
Le contribuable paiera
Le directeur sera grondé mais restera
Et on continuera
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c’est très énervant, la façon dont muselier annonce ces oukases :
JE le fais, JE ne paierai pas sans savoir…..
est-ce qu’il y a un élu quelque part dans cette région, métropole, département qui sait que les sous dont il dispose généralement allègrement et la plupart du temps n’importe comment, ce sont NOS IMPOTS !!!!!
non, ce n’est pas la grosse tête, c’est logique, normal, ils ont été élevé comme ça : JE JE JE…..
alors là, ils semblent remboursables ! ben tant mieux, on verra bien, ou on verra rien….
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Je sais que c’est choquant mais il n’y avait pas d’autres choix quand on sait ce que représente le festival d’Aix en terme d’emplois économiques indirects.
Sans ce renflouement, on allait vers une annulation, ce qui aurait voulu dire la quasi faillite de tout le secteur du tourisme de la ville qui fait plus d 80% de son chiffre d’affaire en 1 mois. On imagine mal le nombre d emplois, notamment les saisonniers, perdus.
Néanmoins, et c’est là qu’il faudrait être attentif :
– la direction, c’est à dire directeur et administrateur à minima, devrait etre virée après l’edition qui commence.
– les représentants des collectivités ( des fonctionnaires) qui siègent au conseil d’administration et assurent le suivi, devraient aussi être virés pour faute grave
– un administrateur transitoire devrait etre nommé par l’état pour 3 ans
– Le président du CA devrait etre viré aussi.
– le projet même du Festival d’Aix devrait etre mis en réflexion à l’aune des réalités financières d’aujourd’hui et de la transition écologique
Mais rien de tout cela n’aura lieu.
Et le naufrage continuera. Car il s’agit bien de ça.
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On ne peut qu’approuver
Les éditions prochaines prévoient encore des grosses machines : Die Frau ohne Schatten de Strauss : 18 rôles dont 5 premiers écrasants, chœur mixte, chœur d’enfants et un orchestre XXL de 130 musiciens !
Les économies attendront encore un peu
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des sommes certainement pas perdues pour tout le monde
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Ruedelapaixmarcelpaul, vivement le Festival d’Aix-en-Provence en play-back. Vous ferez des économies car cet œuvre crée avec un quatuor à cordes et le cœur de Thélème pour faire des économies sera un peu riquiqui quand on connaît le livret. Il faut 3 ténors,9 sopranos et quelques basses et baryton.
Que les gestionnaires arrêtent leurs délires des faux frais, transports et siège parisien,plus quelques inutiles et qu’ils réduisent les agences de communication. Cela ira déjà mieux et moins d’invitations.
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Ecoutez @Alceste parlez plutôt de ce que vous connaissez, cela nous évitera de lire vos approximations, notamment en terme de répertoire musical.
Le répertoire lyrique est immense, nul n’est obligé de monter un “monstre” comme Frau ohne Schatten, ni de commander une oeuvre à Pascal Dusapin (le compositeur le plus cher du marché) ni de monter Louise de Gustave Charpentier (prévu en 2026 : 34 rôles etc.)
Que vous le vouliez ou non le Festival d’Aix n’est ni l’Opéra de Paris, ni le festival de Salzbourg, ni le Wienerstaatsoper, entre autres. Il y a largement moyen de monter des opéras sans tomber dans la folie des grandeurs de M Audi. Don Giovanni (l’ADN du festival pourtant) c’est “seulement” 9 rôles que des centaines de chanteurs ont à leur répertoire, un petit choeur (8 suffisent) et un orchestre d’une quarantaine d’instrumentistes.
Donc les économies sont à faire sur les frais inutiles ET sur ces productions XXL qui n’apportent rien sauf un gouffre dans la trésorerie.
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Donc , Don Giovanni toutes les années en format de poche et cela sera parfait.Pour rentabiliser les installations vous pourriez aussi programmer de l'”opérette” avec les “maisons du bel âge”.
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Mais vous vous entraînez tous les jours pour écrire de telles âneries ou ça vient spontanément au fil de la plume ?
Savez-vous au moins ce qu’est Don Giovanni ? En avez-vous au moins la moindre idée ? Allez j’ai la réponse pour vous : non, vous n’en savez rien. Mais ce n’est pas grave, vous préférez persister et signer.
Frau ohne Schatten avec son orchestre XXl, les voix XXL exigées pour les 5 premiers rôles (ce qui est rare est cher, des chanteurs de ce calibre il y en a peu), plus le reste, on est sur une prod à 4 millions d’euros tous frais compris à minima (salaires bruts charges, voyages, hôtels, repas, etc). Soit plus de 10% du budget total du festival, qui ne se limite pas à une seule prod d’opéra.
Avec des finances florissantes, pas de soucis. En période de disette peut être vaudrait-il mieux se tourner vers Britten (Rape of Lucretia : 15 instrumentistes, 8 chanteurs, et en plus un sujet sur le consentement et la contrainte, raccord avec l’actu – car Frau ohne Schatten c’est aussi un ode à la femme au foyer), entre autres.
Alors @Alceste, ce n’est pas la première fois que vous vous faites claquer le bec sur un sujet que vous ne maîtrisez pas. Allez sur YouTube et cultivez-vous en matière d’opéra. Et admettez que parmi les lecteurs de Marsactu il y en ait de par leurs métiers qui sont plus au fait que vous sur nombre de questions.
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Désolé, je pensais que Don Giovanni jouait à l’OM comme attaquant recruté à Séville.😁
La seule question que je me pose au sujet de Don Giovanni c’est sa repentance niée ou acceptée ?
Peut être allez vous m’éclairer en tant que” premier violon ” de la connaissance en matière d’art lyrique. Je n’ai pas la réponse.
En revanche concernant vos anachronismes concernant le mouvement féministe,vous êtes plutôt à la grosse caisse.
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Quel anachronismes ? Allez y Alceste qu’on rigole un peu
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La culpabilité d’être femme sans être mère, tel est le thème de cette œuvre.Nous sommes au début du XXe, époque bourgeoise ultra conservatrice.
Comment faire un parallèle ou replacer ce thème en France aujourd’hui. Si nous étions au “Des Moines Metro Opera” peut être et encore.
Et ma repentance ?
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Nous sommes même mieux qu’au début du XXe : en 1919 dans un pays qui cherche à se refaire.
Après ce n’est pas parce que Frau ohne Schatten est un hymne à la famille nombreuse et à la mère au foyer qu’on ne faut pas le représenter. Tel n’a jamais été mon propos.
Je note simplement qu’en plus de coûter extrêmement cher à monter dans une période de disette financière (due à une mauvaise gestion, un peu de modestie ne ferait pas de mal) on a un opéra qui, dans son contexte, ne porte pas un message tout à fait dans l’air du temps. Mais ceci est un détail (on ne va pas interdire Dialogues des carmélites car contre révolutionnaire ou Louise, prévu à Aix en 2026, dont les paroles sont « Moi, quand le pèr’ veut m’ battre, j’lui dis: cogn’ sur maman, y a plus d’largeur! »)
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Je fais confiance aux critiques musicaux pour nous pondre des commentaires, des interprétations ,des allusions ,des sublimations sur cette dernière œuvre et de son livret.A mon goût, il manque un peu d’inclusivité dans le texte ,mais bon le metteur en scène s’en occupera.
Un seul regret peut-être, que Charpentier ne fût pas marseillais, que Louise ne se soit pas passée sur le Vieux-Port car le naturalisme marseillais eut été surprenant.Louise amoureuse de Jul’s.
Qu’en pensez vous,le tout joué à l’archevêché, quel délire !
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L’an prochain on aura droit à défaut de Louise à Sigurd de l’illustre marseillais Ernest Reyer. Encore de la modestie dans la programmation. Pour la scène de l’incendie on refera les nouvelles galeries de 1938 à l’identique
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Opéra qui m’est totalement inconnu.
Je vais donc me renseigner et m’instruire.
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Alceste et rue de la paix: vous m’avez bien fait rire…
Si au lieu d’incriminer les œuvres ( quoique , pour Die Frau Ohne Schatten, il faille vraiment s’interroger pourquoi il en existe de si nombreuses productions aujourd’hui à l’inverse de la fin du xxe…) on se recentrait sur le budget.
Et là dessus je rajouterai juste qu’un directeur doit faire son boulot de directeur. S’il y a déficit ( et présentement, on parle de sommes enormes) son boulot c’est de le réduire.
Donc toutes les options sont bonnes: des notes de frais aux choix d’œuvres qui demandent moins de moyens financiers.
D’autre part, il faut se souvenir que l’adn initial du festival, c’est historiquement Mozart et plus tard, le baroque, et la musique “contemporaine” seconde moitié Xxe.
Le “grand opéra” version XIXe siècle puis post wagnerien n’est rentré au répertoire que récemment, avec les moyens techniques du Grand Théâtre de Provence, sorti de terre, rappelons le, pour la production du ring du festival.
Doter Aix d’un tel équipement, c’est flatteur. Mais ça a modifié, de fait, l’adn original.
La question fâcheuse : les subventions de fonctionnement ont elles vraiment suivies? Nos politiques savaient ils vraiment ce qu’ils faisaient?
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