Raconter trois siècles d’une ville en mouvements vus depuis un hôtel de Belsunce
Avec La longue histoire de l'hôtel des Deux mondes, l'historienne Eleonora Canepari déroule sur plusieurs siècles le récit passionnant d'un lieu de passage, témoin de la place des mobilités dans la ville.
Carte postale du cours Belsunce au XIXe siècle. (Image d'archives)
Il ne reste de l’hôtel des Deux mondes qu’un panneau bleu, peint d’un planisphère hâtif, au-dessus d’une porte anti-squat, sur le cours Belsunce. Difficile d’imaginer les milliers de pas qui ont monté ces marches, d’hommes et de femmes venus de tous les continents ou presque. L’hôtel est là depuis le XVIIe siècle au moins. Désormais inactif, il patiente, en attente d’un nouveau destin, en lien avec un énième plan de rénovation du centre ancien.
Un livre dévoile un pan de la formidable histoire de ce coin de ville, souvent obscurci par les idées reçues ou les clichés racistes. Dans La longue histoire de l’hôtel des Deux mondes, aux éditions de l’Aube, l’historienne Eleonora Canepari redonne vie au cours Belsunce des XVIIe et XVIIIe siècle. À l’époque, Marseille sort du giron du Lacydon et des collines du Panier pour entamer son expansion, au-delà du grand Caire, le grand côté en provençal, qui marque alors la limite de la ville.
L’historienne dresse le portrait vivant et précis de ce quartier qui émerge, grouillant de gens de tous milieux, de bêtes et de marchandises. Par petites touches, “un peu comme un peintre pointilliste“, elle prolonge sa recherche, de siècle en siècle, pour en mettre en lumière les permanences du quartier. Du logis des Deux-pommes qui recevaient les muletiers bas-alpins, aux hôtels meublés d’aujourd’hui qui abritent les chibanis de Belsunce ou les demandeurs d’asile placés là par la préfecture, ses fonctions ont peu bougé.
Des villes en mouvement
Comme souvent, tout commence par un financement. En 2013, Eleonora Canepari obtient une aide dans le cadre des initiatives d’excellence (Idex) d’Aix Marseille université. Il porte sur un programme de recherche autour de la notion de settling in motion, qu’on pourrait traduire par le concept de ville mobile, “installée dans une logique de mouvement“.
L’étude porte sur quatre villes : Rome dont Eleonora Canepari est une spécialiste, Naples, Tunis et Marseille. Ce dernier terrain est un peu orphelin, les chercheurs s’y intéressant en plus de leur terrain de prédilection. Puis Eleonora Canepari tombe sur un petit fascicule du Comité du vieux Marseille qui fait l’inventaire de l’activité hôtelière de la ville. “Ce genre d’ouvrage est précieux pour nous, historiens, parce qu’il permet de mettre au jour des sources pas forcément connues“. Parmi la liste des hôtels déjà en fonction à l’époque moderne et ayant conservé son activité, elle tombe donc sur l’hôtel des Deux mondes.
Étudier l’histoire d’un hôtel permet de raconter l’histoire, d’un quartier, d’une ville, voire d’un pays.
Commence alors un patient travail d’enquête au sein des archives disponibles pour reconstituer l’histoire du lieu. “Étudier l’histoire d’un hôtel permet de raconter l’histoire, d’un quartier, d’une ville, voire d’un pays“, explique-t-elle. Cela permet aussi de rétablir quelques vérités. Ainsi les villes de l’époque ne sont pas de gros villages où tout le monde se connaît et y est né. Au contraire, on trouve une population importante qui vit là, parfois par intermittence, pendant plus de 30 ans. Il peut s’agit de muletiers qui font le chemin depuis la vallée de la Durance, d’anciens soldats démobilisés, de marins, d’aventuriers même. C’est le cas de ce cafetier de retour d’Haïti qui parmi les biens de son inventaire compte “trois hommes originaires du Congo“. Ces populations aux multiples métiers, flottantes, invisibles parfois, constituent une part importante des Marseillais de l’époque.
Dès le XVIIIe siècle, une ville de migrations
Anne Bonifay, la tenancière du logis au début du XVIIIe siècle, vient de Cuges-les-Pins pour se placer comme domestique. Elle y épouse Jean Lyon, qui exerce le métier de voiturier. Ensemble, ils vont gérer cet hôtel, dont l’imposante bâtisse est présente avant l’agrandissement et la création du cours Belsunce. Par “chance” pour l’historienne, l’héritage de la tenancière a donné lieu à contestation entre héritiers. Les archives ont conservé les mémoires d’avocats qui permettent de décrire avec précision les activités multiples des hôteliers du cours.
À l’époque, la création du cours répond à plusieurs exigences : “Le centre-ville de Marseille est complètement saturé, explique l’historienne. Il s’agit donc d’étendre la ville et de relancer la dynamique commerciale. Le cours est alors la seule voie carrossable qui permet le transfert de marchandises depuis le port en passant par la Canebière. C’est ainsi d’abord un lieu d’activités, diverses, en lien avec le port“.
Le cours aux multiples fonctions
Avant le cours, le grand Caire accueillait un marché alimentaire de fruits et légumes. On y trouve aussi un marché aux fleurs, au gibier, d’œufs, de volailles, un lieu de location de chaises à porteurs, de carrosses… Un extrait des délibérations du bureau de l’agrandissement montre les tensions liées à ce mélange d’activités.
“Attendu que la confusion et l’embarras des vendeuses d’herbes et de fruits et autres denrées empêchent le public de jouir paisiblement de la promenade et passage du Cours et que les bestiaux apportent un grand embarras et un grand dommage aux arbres dont l’entretien augmente les dépenses de l’agrandissement de même que lesdits bestiaux incommodent extraordinairement les propriétaires des maisons dudit cours.”
On est loin de l’image, un peu galvaudée, du corso baroque, à l’italienne, où les bourgeois et les nobles viennent se montrer. “On n’a retenu que cette image de l’embellissement, qui vient assoir l’autorité monarchique en construisant un large cours, lieu de promenade, mais les motivations sont alors multiples“. Il s’agit de permettre le transfert de marchandises et de loger la foule. “Marseille, comme beaucoup d’autres villes de l’époque moderne, est habitée par de nombreux migrants. À Rome, ils sont même majoritaires“.
De la marge au centre
Ce sont d’abord des migrations de l’intérieur qui amènent des hommes et des femmes qui viennent travailler à Marseille. “Les dynamiques de ces migrations internes sont les mêmes que celle des migrations internationales qui viendront ensuite. La seule différence est l’échelle géographique dûe aux moyens de transports“. Parmi ces Marseillais venus d’ailleurs, ils sont nombreux à vivre d’expédients. Malgré un arrêté du Parlement de Provence, des marchands fripiers se font arrêter, “souvent chargés de marchandises sur les bras et les épaules“.
“Cela correspond à un autre de mes chevaux de bataille. Contrairement à ce qu’on pense, les populations marginales sont au centre de l’économie. C’est vrai aujourd’hui pour les livreurs Uber ou les badanti en Italie, ces femmes venues d’Europe de l’Est et qui s’occupent des personnes âgées toute l’année. À l’époque moderne, c’est déjà le cas“. Ces travailleurs précaires, corvéables à merci, sont très mobiles d’un quartier à l’autre et changent de métier comme on change de job, aujourd’hui. “Un artisan peut se faire mendiant après des mois difficiles, et vivre à l’hospice des pauvres. Les activités étaient encore soumises au rythme des saisons du fait de la dépendance forte à l’agriculture“.
Lavandière et radelier
Le livre d’Eleonora Canepari fourmille d’esquisses, de portraits de ces petites gens qui font la vie du cours au fil des siècles. On y suit Marguerite, une lavandière, Louis un radelier, qui fait descendre les grumes de bois sur la Durance, Thérèse, marchande de chiffons, parmi une foule de petits métiers. Pour comprendre qui habite le quartier, l’historienne s’appuie sur de multiples sources et en particulier sur les recensements municipaux destinés à la perception de la taxe dite de capitation, que chaque habitant doit au roi de France.
Le travail fouillé à partir de ces sources permet de tordre le cou à une autre idée reçue : le quartier Belsunce n’est pas le nouveau quartier bourgeois où les négociants qui font la renommée de la ville s’installe dans de beaux hôtels particuliers. Eleanora Canepari a analysé immeuble par immeuble, les sommes dues au titre de la capitation. Dans tous les îlots du quartier, on trouve une grande diversité de revenus. Et partout la valeur médiane est proche du plus bas. Un seul îlot du grand cours montre une population assez uniforme, avec des capitations à trois chiffres, au-dessus de 200 livres annuelles.
Si la place des négociations a été surestimée, c’est parce qu’ils étaient propriétaires d’immeubles de rapports. Leurs locataires, en revanche, n’étaient pas tous riches, loin de là.
“Ce sont les seuls immeubles où on va trouver une population de négociants bourgeois et marchands, détaille-t-elle. Dans tous les autres îlots, on trouve un mélange de populations avec des gens très pauvres qui côtoient des plus riches. Si la place des négociants a été surestimée, c’est parce qu’ils étaient propriétaires d’immeubles de rapports. Leurs locataires, en revanche, n’étaient pas tous riches, loin de là“. De fait, la splendeur passée sert surtout à porter le discours sur la paupérisation du quartier, en lien avec son identité arabo-musulmane actuelle.
En réalité, aux XVIIe et XVIIIe siècles, le quartier est déjà très mélangé. Négociants et soldats de galère partagent les mêmes espaces. “ À l’époque, les pauvres étaient partout. Au final, ce sont les riches qui vont peu à peu développer une logique ségrégative, en quittant les espaces centraux.” Les pauvres et les marginaux, essentiels à la ville, sont eux restés au centre de Marseille encore aujourd’hui. Mais jusqu’à quand ?
Commentaires
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
Merci pour ce récit !
Se connecter pour écrire un commentaire.
L’histoire de proximité est souvent passionnante et celle de l’hôtellerie marseillaise plus particulièrement du fait de la position géographique de cette ville,de sa sociologie, de son activité économique et de ses acteurs à travers les différentes époques.
Mais le récit doit s’exonérer d’à priori qui trouve sa source soit par une faiblesse de culture historique ou par ideologie.
Ainsi dans l’introduction de cet article plein d’intérêt pourquoi “balancer ” cette formule :”Un livre dévoile un pan de la formidable histoire de ce coin de ville, souvent obscurci par les idées reçues ou les clichés racistes”
Voilà comment on alimente une sale réputation.
Laissons lire les lecteurs avant de porter un jugement “Urbi et Orbi”.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Pour réussir à faire paraître un article ou éditer un livre, il est préférable, dans l’introduction, de rendre hommage à l’idéologie à la mode. Un peu
comme le fidèle qui devait faire sa génuflexion et son signe de croix en entrant dans l’église.
Se connecter pour écrire un commentaire.
je partage un peu (!) votre avis alceste, mais la phrase que vous citez est de l’auteur de l’article, et pas forcément de l’autrice du livre.
et vous avez raison, laissons lire les lecteurs.
par ailleurs, il n’en demeure pas moins que ce quartier belsunce a une sale réputation et depuis longtemps.
le cours proprement dit, ça passerait encore, mais les rues avoisinantes, de colbert à la place des marseillaises, jusqu’à dugommier ont connues une sale ambiance. qui change petit à petit, mais trop lentement.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Les commentateurs sont formidables. Rendant compte du travail fouillé et solidement étayé d’une historienne qui a un angle d’étude singulier, de non-historiens n’hésitent pas à fustiger un “a priori (sans accent sur le a) qui trouve sa source soit par (sic) une FAIBLESSE DE CULTURE HISTORIQUE soit par (sic) idéologie”. Ce faisant, ils assènent sans vergogne leur a priori personnel, quitte à le teinter de mépris (idéologie à la mode, génuflexion) pour le seul plaisir de faire un “bon mot”. Evidemment sans avoir lu le bouquin.
Se connecter pour écrire un commentaire.
oui effectivement, je me sens « commentateur formidable ». c’est gentil, et ca va mieux en le lisant.
commentateur donc, je commente. si il fallait être spécialiste du sujet, chaque fois qu’on « commente » un article, ce serait vite ennuyeux ; les historiens pur jus font bien des livres pour qu’on en parle, non ? nous, les non-historiens ?
j’ai juste eu envie de dire mon ressenti sur ce quartier.
j’ai eu du plaisir à lire cet article. marseillais depuis…60 ans en gros, je ne suis pas historien, en tout cas pas officiellement, cependant belsunce c’est un quartier que j’ai beaucoup fréquenté, mais que je n’ai plus traversé récemment, je connaissais son histoire un peu.
il y a quelques années, dans toutes ces ruelles qui arrivent sur le cours il y avait des tas de magasins de gros très intéressants, des oiseleurs qui vendaient des canaris sur le cours, des vendeurs à la sauvette ; beaucoup de dames qui flanaient rues thubaneau et tapis vert et des petits bistrots interlopes, des petits restos super sympas et peu chers…. et on y passait jamais la nuit !
aujourd’hui la rénovation importante annoncée n’a pas eu lieu visiblement.
signé « julijo » non-historien, mais amateur nostalgique !
Se connecter pour écrire un commentaire.
Certain commentaires “souvent obscurci par les idées reçues ou les clichés racistes” …
Merci à Bfruno Gilles et à Marsactu pour ces articles
Se connecter pour écrire un commentaire.
Richard Mouren, les gens qui ne pensent pas comme vous sont des imbéciles et des ignares par principe. C’est votre point de vue.
N’étant pas pas pas dans ligne idéologique de Marsactu, je m’honore d’avoir une connaissance de l’histoire de Marseille plus qu’approfondie et même au delà et me permets donc d’émettre une opinion différente sur le sujet en question.C’estmon droit .
Il est de bon ton de targuer de raciste ou d’idée préconçues sur Marseille afin de satisfaire le
boboland local,
Ce commentaire introductif était inutile, ou pour meubler. Ou alors ,il fallait aller jusqu’au bout c’est-à-dire à dire d’avoir une approche historique comparée pour avoir les les deux côtés du miroir.
Mais je reconnais que cette démarche peut-être ardue pour des détenteurs de mono-neurone
Se connecter pour écrire un commentaire.
“N’étant pas pas pas dans ligne idéologique de Marsactu, je m’honore d’avoir une connaissance de l’histoire de Marseille plus qu’approfondie et même au delà”
Euh … 14h01 … c’était pas l’heure de la sieste ???
Je me répète – ci dessous – mais c’est pour dire que le type de comportement qui préside à l’écriture de tels commentaires – “c’est moi qui sait le mieux” pour le dire comme à l’école primaire car cela n’est pas d’un niveau plus élevé – existe depuis des siècles :
“presque tous les hommes pensent avoir plus de sagesse que le Vulgaire, c’est-à-dire que tout le monde à l’exception d’eux-mêmes, et d’un petit nombre d’autres qu’ils estiment soit en raison de leur Renommée, soit parce qu’ils sont d’accord avec eux.
Telle est en effet la nature des hommes que, bien qu’ils reconnaissent sans difficulté de nombreuses supériorités sous le rapport de l’esprit, de l’éloquence ou du savoir, ils croient difficilement qu’il y en ait beaucoup qui soient aussi sages qu’eux. Chacun voit de près son propre esprit et ne voit que de loin celui des autres.
Et c’est là ce qui prouve le mieux que les hommes sont sous ce rapport plutôt égaux qu’inégaux. Il n’est point d’habitude en effet de meilleur signe de l’égale distribution de quelque chose que le fait que chacun est content de sa part.”
Thomas Hobbes – Léviathan (Chap 13) – 1651
Se connecter pour écrire un commentaire.
Cher Alceste, relisez-vous, de grâce, et retenez votre plume à divaguer librement dans des méandres misanthropiques obscurs. Efforcez-vous d’éviter, dans la mesure de votre possible, de mettre dans la pensée d’autres commentateurs d’abrupts partis-pris qui ne font pas avancer le débat mais l’étouffent. Ceci dit, une autre histoire du Cours est peut-être à écrire et il serait formidable que vous puissiez utliliser vos connaissances historiques pour mettre cet ouvrage sur le métier.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Pascal L ,ce qui fait la différence entre l”intelligence et l’idéologie réside dans un principe tout simple.L’ideologue reste borné sur des ldées ,des postulats,des concepts obtus et pleins de certitudes. Nous avons eut droit cette semaine au blanc,catholique, âgé et raciste.Il faut une sacrée raréfaction du bulbe rachidien pour sortir ce type d’âneries.
En revanche l’intelligence analyse prend connaissance, digère les arguments adverses.
Votre citation est un contre sens parfait la supériorité de l,”homme intelligent réside par sa quête permanente de connaissance et donc de sa remise en question constante de ses acquis.
Le doute en est la meilleure thérapie.
Mais il est vrai que les les les wikipedistes regurgitent de ce dont on.les gave voilà où nous en sommes.
Pour en finir sur cette phrase concernant le cliché raciste marseillais phrase innaceptable et inappropriée il faut aller jusqu’au bout du débat et arrêter les généralisations à deux balles.
Le racisme est trop souvent à sens unique mais aussi fréquemment réciproque.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Joyeuses Pâques … Ce ‘papier’ est fort intéressant, comme souvent. On sent un peu de relâchement typographique (dû au oui-quinde pascal ? ou à la clarté glauque du ‘vent de sable’ ?) dans certains commentaires – mais, la difficulté de ‘se relire’ et corriger avant envoi est récurrente …- &, + gênant, dans le corps de l’article et même dans les intertitres = ‘Si la place des négociations a été surestimée, c’est parce qu’ile étaient propriétaires d’immeubles de rapport. Leurs locataires, en revanche, …’ c’est bien sûr la place des NEGOCIANTS qui fut un temps surestimée. Merci MarsActu de nous donner du grain à moudre 😉
Se connecter pour écrire un commentaire.
Cher Richard Mouren, cette histoire du Cours est une fois de plus une histoire foireuse de l’urbanisme marseillais.
A sa construction il était présenté comme le plus bel ensemble européen de ce type. Mais hélas contrairement aux autres grandes villes de l’époque, villes marchandes et soucieuses d’un certain prestige et de rayonnement, Marseille ville d’épiciers et plus enclin au profit immédiat doublée du cancer de l’immobilier a abandonné ce magnifique lieu..Histoire perpétuelle de cette ville.
Le comble de la médiocrité à été durant l’année de la culture. Pendant que Gênes renovait ses palais dans son année de la culture européenne, Marseille qui possède quelques hôtels particuliers remarquables faisait défiler des moutons sur le vieux port plutôt que de mettre en valeur ce patrimoine .Encore une occasion manquée
Si vous avez un peu de temps cher Richard,faites un saut dans ka cité des Doria, pendant que nous faisons des tiers lieu à Marseille ,Gênes rénove des chefs d’œuvres,de pures merveilles.
“Quand on est de Marseille, on est condamné à ne
plus croire à rien “disait Gaston Leroux,l ‘histoire
ne lui donne pas tord.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Faire une analyse comparée de Marseille et de Gènes est une proposition complètement aberrante : Gênes a été la capitale de l’une des plus puissantes républiques maritimes pendant plus de sept siècles, du XIe siècle à 1797. Particulièrement du XIIe au XVe siècle, la ville a joué un rôle de premier plan dans les échanges commerciaux en Europe, devenant l’une des plus grandes puissances navales du continent et considérée parmi les villes les plus riches du monde.
Si une analyse comparée doit être faite c’est avec Naples qu’il faudrait la faire et cela ne serait ni à l’avantage de Naple ni à l’avantage de Marseille.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Lecteur Électeur,vous êtes sans doute un lecteur assidu de Marsacru.Qui s’autoproclame à longueur d’année Marseille capitale euromediterranee, qui nous vend le mythe de Marseille conccurente de Gênes, de Venise, de Barcelone, de Naples, sur les échelles du Levant.
Qui nous susure le fait que notre port est un port d’une importance considérable.
Ni vous,ni moi mais simplement nos zédiles qui se croient importants et flattent le peuple ,comme
diraient certains. Édiles incultes qui comparent un port d’epiciers avec de véritables empires Maritimes.
Le seul moment où Marseille a été d’une relative importance c’est sous le troisième empire. Pour le reste cela relève de l’anecdote et de nos zélus qui se racontent des histoires à longueur de journée.
Se connecter pour écrire un commentaire.