Raconter trois siècles d’une ville en mouvements vus depuis un hôtel de Belsunce

Échappée
le 30 Mar 2024
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Avec La longue histoire de l'hôtel des Deux mondes, l'historienne Eleonora Canepari déroule sur plusieurs siècles le récit passionnant d'un lieu de passage, témoin de la place des mobilités dans la ville.

Carte postale du cours Belsunce au XIXe siècle.  (Image d
Carte postale du cours Belsunce au XIXe siècle. (Image d'archives)

Carte postale du cours Belsunce au XIXe siècle. (Image d'archives)

Il ne reste de l’hôtel des Deux mondes qu’un panneau bleu, peint d’un planisphère hâtif, au-dessus d’une porte anti-squat, sur le cours Belsunce. Difficile d’imaginer les milliers de pas qui ont monté ces marches, d’hommes et de femmes venus de tous les continents ou presque. L’hôtel est là depuis le XVIIe siècle au moins. Désormais […]
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Commentaires

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  1. sb sb

    Merci pour ce récit !

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  2. Alceste. Alceste.

    L’histoire de proximité est souvent passionnante et celle de l’hôtellerie marseillaise plus particulièrement du fait de la position géographique de cette ville,de sa sociologie, de son activité économique et de ses acteurs à travers les différentes époques.
    Mais le récit doit s’exonérer d’à priori qui trouve sa source soit par une faiblesse de culture historique ou par ideologie.
    Ainsi dans l’introduction de cet article plein d’intérêt pourquoi “balancer ” cette formule :”Un livre dévoile un pan de la formidable histoire de ce coin de ville, souvent obscurci par les idées reçues ou les clichés racistes”
    Voilà comment on alimente une sale réputation.
    Laissons lire les lecteurs avant de porter un jugement “Urbi et Orbi”.

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    • Patafanari Patafanari

      Pour réussir à faire paraître un article ou éditer un livre, il est préférable, dans l’introduction, de rendre hommage à l’idéologie à la mode. Un peu
      comme le fidèle qui devait faire sa génuflexion et son signe de croix en entrant dans l’église.

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    • julijo julijo

      je partage un peu (!) votre avis alceste, mais la phrase que vous citez est de l’auteur de l’article, et pas forcément de l’autrice du livre.
      et vous avez raison, laissons lire les lecteurs.

      par ailleurs, il n’en demeure pas moins que ce quartier belsunce a une sale réputation et depuis longtemps.
      le cours proprement dit, ça passerait encore, mais les rues avoisinantes, de colbert à la place des marseillaises, jusqu’à dugommier ont connues une sale ambiance. qui change petit à petit, mais trop lentement.

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  3. Richard Mouren Richard Mouren

    Les commentateurs sont formidables. Rendant compte du travail fouillé et solidement étayé d’une historienne qui a un angle d’étude singulier, de non-historiens n’hésitent pas à fustiger un “a priori (sans accent sur le a) qui trouve sa source soit par (sic) une FAIBLESSE DE CULTURE HISTORIQUE soit par (sic) idéologie”. Ce faisant, ils assènent sans vergogne leur a priori personnel, quitte à le teinter de mépris (idéologie à la mode, génuflexion) pour le seul plaisir de faire un “bon mot”. Evidemment sans avoir lu le bouquin.

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    • julijo julijo

      oui effectivement, je me sens « commentateur formidable ». c’est gentil, et ca va mieux en le lisant.
      commentateur donc, je commente. si il fallait être spécialiste du sujet, chaque fois qu’on « commente » un article, ce serait vite ennuyeux ; les historiens pur jus font bien des livres pour qu’on en parle, non ? nous, les non-historiens ?

      j’ai juste eu envie de dire mon ressenti sur ce quartier.
      j’ai eu du plaisir à lire cet article. marseillais depuis…60 ans en gros, je ne suis pas historien, en tout cas pas officiellement, cependant belsunce c’est un quartier que j’ai beaucoup fréquenté, mais que je n’ai plus traversé récemment, je connaissais son histoire un peu.
      il y a quelques années, dans toutes ces ruelles qui arrivent sur le cours il y avait des tas de magasins de gros très intéressants, des oiseleurs qui vendaient des canaris sur le cours, des vendeurs à la sauvette ; beaucoup de dames qui flanaient rues thubaneau et tapis vert et des petits bistrots interlopes, des petits restos super sympas et peu chers…. et on y passait jamais la nuit !
      aujourd’hui la rénovation importante annoncée n’a pas eu lieu visiblement.

      signé « julijo » non-historien, mais amateur nostalgique !

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  4. Lecteur Electeur Lecteur Electeur

    Certain commentaires “souvent obscurci par les idées reçues ou les clichés racistes” …

    Merci à Bfruno Gilles et à Marsactu pour ces articles

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  5. Alceste. Alceste.

    Richard Mouren, les gens qui ne pensent pas comme vous sont des imbéciles et des ignares par principe. C’est votre point de vue.
    N’étant pas pas pas dans ligne idéologique de Marsactu, je m’honore d’avoir une connaissance de l’histoire de Marseille plus qu’approfondie et même au delà et me permets donc d’émettre une opinion différente sur le sujet en question.C’estmon droit .
    Il est de bon ton de targuer de raciste ou d’idée préconçues sur Marseille afin de satisfaire le
    boboland local,
    Ce commentaire introductif était inutile, ou pour meubler. Ou alors ,il fallait aller jusqu’au bout c’est-à-dire à dire d’avoir une approche historique comparée pour avoir les les deux côtés du miroir.
    Mais je reconnais que cette démarche peut-être ardue pour des détenteurs de mono-neurone

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    • Pascal L Pascal L

      “N’étant pas pas pas dans ligne idéologique de Marsactu, je m’honore d’avoir une connaissance de l’histoire de Marseille plus qu’approfondie et même au delà”

      Euh … 14h01 … c’était pas l’heure de la sieste ???

      Je me répète – ci dessous – mais c’est pour dire que le type de comportement qui préside à l’écriture de tels commentaires – “c’est moi qui sait le mieux” pour le dire comme à l’école primaire car cela n’est pas d’un niveau plus élevé – existe depuis des siècles :

      “presque tous les hommes pensent avoir plus de sagesse que le Vulgaire, c’est-à-dire que tout le monde à l’exception d’eux-mêmes, et d’un petit nombre d’autres qu’ils estiment soit en raison de leur Renommée, soit parce qu’ils sont d’accord avec eux.

      Telle est en effet la nature des hommes que, bien qu’ils reconnaissent sans difficulté de nombreuses supériorités sous le rapport de l’esprit, de l’éloquence ou du savoir, ils croient difficilement qu’il y en ait beaucoup qui soient aussi sages qu’eux. Chacun voit de près son propre esprit et ne voit que de loin celui des autres.

      Et c’est là ce qui prouve le mieux que les hommes sont sous ce rapport plutôt égaux qu’inégaux. Il n’est point d’habitude en effet de meilleur signe de l’égale distribution de quelque chose que le fait que chacun est content de sa part.”

      Thomas Hobbes – Léviathan (Chap 13) – 1651

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    • Richard Mouren Richard Mouren

      Cher Alceste, relisez-vous, de grâce, et retenez votre plume à divaguer librement dans des méandres misanthropiques obscurs. Efforcez-vous d’éviter, dans la mesure de votre possible, de mettre dans la pensée d’autres commentateurs d’abrupts partis-pris qui ne font pas avancer le débat mais l’étouffent. Ceci dit, une autre histoire du Cours est peut-être à écrire et il serait formidable que vous puissiez utliliser vos connaissances historiques pour mettre cet ouvrage sur le métier.

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  6. Alceste. Alceste.

    Pascal L ,ce qui fait la différence entre l”intelligence et l’idéologie réside dans un principe tout simple.L’ideologue reste borné sur des ldées ,des postulats,des concepts obtus et pleins de certitudes. Nous avons eut droit cette semaine au blanc,catholique, âgé et raciste.Il faut une sacrée raréfaction du bulbe rachidien pour sortir ce type d’âneries.
    En revanche l’intelligence analyse prend connaissance, digère les arguments adverses.
    Votre citation est un contre sens parfait la supériorité de l,”homme intelligent réside par sa quête permanente de connaissance et donc de sa remise en question constante de ses acquis.
    Le doute en est la meilleure thérapie.
    Mais il est vrai que les les les wikipedistes regurgitent de ce dont on.les gave voilà où nous en sommes.
    Pour en finir sur cette phrase concernant le cliché raciste marseillais phrase innaceptable et inappropriée il faut aller jusqu’au bout du débat et arrêter les généralisations à deux balles.
    Le racisme est trop souvent à sens unique mais aussi fréquemment réciproque.

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  7. AlabArque AlabArque

    Joyeuses Pâques … Ce ‘papier’ est fort intéressant, comme souvent. On sent un peu de relâchement typographique (dû au oui-quinde pascal ? ou à la clarté glauque du ‘vent de sable’ ?) dans certains commentaires – mais, la difficulté de ‘se relire’ et corriger avant envoi est récurrente …- &, + gênant, dans le corps de l’article et même dans les intertitres = ‘Si la place des négociations a été surestimée, c’est parce qu’ile étaient propriétaires d’immeubles de rapport. Leurs locataires, en revanche, …’ c’est bien sûr la place des NEGOCIANTS qui fut un temps surestimée. Merci MarsActu de nous donner du grain à moudre 😉

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  8. Alceste. Alceste.

    Cher Richard Mouren, cette histoire du Cours est une fois de plus une histoire foireuse de l’urbanisme marseillais.
    A sa construction il était présenté comme le plus bel ensemble européen de ce type. Mais hélas contrairement aux autres grandes villes de l’époque, villes marchandes et soucieuses d’un certain prestige et de rayonnement, Marseille ville d’épiciers et plus enclin au profit immédiat doublée du cancer de l’immobilier a abandonné ce magnifique lieu..Histoire perpétuelle de cette ville.
    Le comble de la médiocrité à été durant l’année de la culture. Pendant que Gênes renovait ses palais dans son année de la culture européenne, Marseille qui possède quelques hôtels particuliers remarquables faisait défiler des moutons sur le vieux port plutôt que de mettre en valeur ce patrimoine .Encore une occasion manquée
    Si vous avez un peu de temps cher Richard,faites un saut dans ka cité des Doria, pendant que nous faisons des tiers lieu à Marseille ,Gênes rénove des chefs d’œuvres,de pures merveilles.
    “Quand on est de Marseille, on est condamné à ne
    plus croire à rien “disait Gaston Leroux,l ‘histoire
    ne lui donne pas tord.

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    • Lecteur Electeur Lecteur Electeur

      Faire une analyse comparée de Marseille et de Gènes est une proposition complètement aberrante : Gênes a été la capitale de l’une des plus puissantes républiques maritimes pendant plus de sept siècles, du XIe siècle à 1797. Particulièrement du XIIe au XVe siècle, la ville a joué un rôle de premier plan dans les échanges commerciaux en Europe, devenant l’une des plus grandes puissances navales du continent et considérée parmi les villes les plus riches du monde.

      Si une analyse comparée doit être faite c’est avec Naples qu’il faudrait la faire et cela ne serait ni à l’avantage de Naple ni à l’avantage de Marseille.

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  9. Alceste. Alceste.

    Lecteur Électeur,vous êtes sans doute un lecteur assidu de Marsacru.Qui s’autoproclame à longueur d’année Marseille capitale euromediterranee, qui nous vend le mythe de Marseille conccurente de Gênes, de Venise, de Barcelone, de Naples, sur les échelles du Levant.
    Qui nous susure le fait que notre port est un port d’une importance considérable.
    Ni vous,ni moi mais simplement nos zédiles qui se croient importants et flattent le peuple ,comme
    diraient certains. Édiles incultes qui comparent un port d’epiciers avec de véritables empires Maritimes.
    Le seul moment où Marseille a été d’une relative importance c’est sous le troisième empire. Pour le reste cela relève de l’anecdote et de nos zélus qui se racontent des histoires à longueur de journée.

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