OM à vendre : “Le chiffre d’affaires d’un grand club est celui d’un gros hypermarché”

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le 15 Avr 2016
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Spécialiste de l'économie du sport, Didier Primault revient sur la récente décision de Margarita Louis-Dreyfus de vendre l'Olympique de Marseille. Prix du club, propriété du stade, place des supporteurs... L'économiste replace le cas de Marseille dans le cadre plus global du marché international des clubs de foot.

OM à vendre : “Le chiffre d’affaires d’un grand club est celui d’un gros hypermarché”
OM à vendre : “Le chiffre d’affaires d’un grand club est celui d’un gros hypermarché”

OM à vendre : “Le chiffre d’affaires d’un grand club est celui d’un gros hypermarché”

Après des années de suspense, des mois de tension et de résultats sportifs calamiteux, la propriétaire de l’Olympique de Marseille, Margarita Louis-Dreyfus a pris seule la décision de mettre officiellement en vente le club chéri de son défunt mari. Cette annonce a fait immédiatement polémique et prépare un super mercato médiatique. Déjà, les journaux spécialisés […]
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Commentaires

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  1. barbapapa barbapapa

    ça me ferait vraiment mal que l’OM porte les couleurs de l’intégrisme religieux ou d’une dictature belliqueuse – voir Paris, Arsenal, Atletico… déjà qu’on a sur les maillots beurkturkish

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  2. Blaah Blaah

    Ce n’est qu’un détail dans cette analyse intéressante, mais parler d’une violence intrinsèque aux associations de supporters, voire mettre leur comportement sur le même plan que le contexte du PSG pré-Colony Capital, me fait un peu sauter au plafond.

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  3. nicolas maisetti nicolas maisetti

    Une candidature à de grands évènements pour construire le “jouer collectif” ? Marseille s’y est essayée en 2013 avec la formidable dynamique métropolitaine que l’on connaît aujourd’hui…

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  4. Lagachon Lagachon

    Comme d’habitude, un article très éclairant qui montre bien l’originalité de traitement de l’actu par Marsactu. On peut parler intelligemment du rachat de l’OM en dépassant la question des rumeurs.

    J’ai 2 questions complémentaires pour votre invité s’il les voit.
    “Il y a une vraie difficulté à faire passer un club français comme l’OM à un niveau supérieur”, c’est à dire ? Quelle serait la nature de cette difficulté ? En quoi c’est plus important qu’ailleurs ?
    J’ai aussi du mal à comprendre comment se calculerait la valeur “réelle” du club… Ou en tous cas quelle est la méthode qu’il préconise puisque visiblement l’autre n’est pas bonne.
    Merci

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  5. nicolas maisetti nicolas maisetti

    Pour reprendre ce que je disais, tout en relayant les stimulantes interrogations de Lagachon, il me semble que le calcul de la “valeur” d’un club de football ne saurait se résumer à un chiffre d’affaire ou à des actifs financiers, mais devrait pouvoir rendre compte des aspects symboliques qu’il véhicule et des retombées qu’il engendre pour son propriétaire, notamment, mais pas seulement, en termes de notoriété.

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  6. neomars neomars

    “2ème Ville de France”… à part en kilomètres carrés, ou en population intra-muros, on parle au mieux d’une 3ème aire urbaine (en population) voire de bien moins suivant les règles de classement. (13 ème d’après une étude du cabinet PWC)

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  7. helene helene

    “Le centre de droit et d’économie du sport (CDES) est une structure de formation de l’Université de Limoges, créée en 1978 par François Alaphilippe et Jean-Pierre Karaquillo.” je ne vois pas en quoi le poste de directeur d’un département de l’université de limoges donne de qualification pour estimer le poids d’un club de foot comme l’OM; ce monsieur ressemble plus à un technocrate qu’à autre chose; et comparer le psg et l’om c’etait pas vraiment intelligent, me semble-t-il !! enfin ce qui se dégage des propos qu’il tient, c’est sa tendance pro quatari et fric ainsi que son mépris pour les supporters de l’om; y-a un club à limoges au fait ?

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    • reuze reuze

      Didier Primault est économiste du sport, il a travaillé pour différentes instances notamment pour le basket pro (le CDES a été créé à Limoges autour du petit club de basket local, dont le palmarès est plus riche que celui de l’OM au foot).
      Son positionnement pro-PSG et pro-Qatari explique sans doute son plaidoyer ultra-libéral publié dans le quotidien de droite “L’Humanité”, bizarrement titré “Il faut réguler l’économie du foot européen” (sûrement encore du second degré): http://www.humanite.fr/didier-primault-il-faut-reguler-leconomie-du-foot-europeen-568076 .

      Le CDES est quant à lui un repaire de technocrates qui délivre l’obscur et inutile diplôme de Manager Général de Club Sportif, en association avec les fédés et ligues pro de foot, rugby, hand, volley, basket.
      La vacuité de son contenu est certainement ce qui a incité un certain Zinédine Zidane, imposteur célèbre du sport professionnel et anti-OM notoire, à obtenir ce diplôme en 2013.

      La Nouvelle Société Savante de Marseillologie a encore de beaux jours devant elle.

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  8. michele42 michele42

    Tout est dans le texte “le club chéri de son défunt mari” c’est pas comme si on avait écrit ‘ le club de son mari chéri et défunt ” dans le premier cas rien à battre , voire un peu de jalousie dans le second cas …..

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  9. gabeloupasfou gabeloupasfou

    Un des soucis de l’OM est qu’en presque 20 ans de gestion par la famille Louis-Dreyfus, le club n’a pas évolué à part sur un plan immobilier (stade + centre d’entraînement). L’importance de la formation n’y est actée que depuis quelques années, pas assez pour voir assez de jeunes fournir l’équipe première en éléments assez bons et ainsi permettre de dépenser moins en transferts. Quant au recrutement, on y est à l’âge de pierre, comptant sur le réseau de l’homme providentiel du moment, qu’il se nomme Courbis, Diouf, Anigo ou Labrune. Un club aux structures saines base son recrutement sur une équipe rémunérée par le club, suffisamment fournie pour pouvoir aller voir des matchs en Europe, Amérique du Sud, et qui bosse sur la durée sans être parasitée par les lubies d’un président influencé par des agents ou fonds d’investissement (ce qui est le cas actuellement, Labrune ayant fait les poubelles de Doyen Sport).
    Les Louis-Dreyfus ont sans doute perdu plus d’argent qu’ils n’en ont gagné avec l’OM, mais au bout du compte ils en sont le seuls responsables en n’ayant jamais compris comment été géré un club moderne, alternant les périodes de folies dépensières et de rigueur.

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