Childéric Muller lance le Modem dans 15 cantons

Le Modem n'avait obtenu qu'une candidature sur les 29 binômes de la droite en vue des prochaines départementales. Seule Michèle Latil devait se présenter dans l'ingagnable canton Marseille 3, aux côtés d'Hassan Guenfici. Elle a renoncé, officiellement pour "convenances personnelles" et a finalement été remplacée par une candidate UDI, l'ancienne adjointe au maire d'Aix-en-Provence Catherine Rivet-Jolin.

Le Modem planifie donc une candidature de "centristes indépendants" dans une quinzaine de circonscriptions départementales^[1]. "Ces candidats porteront la bannière centriste et défendront les valeurs humanistes républicaines prônées par notre formation politique. Ils affirmeront notre volonté de moralisation et de renouvellement de la représentation politique", précise le parti. Si les candidats ne sont pas encore connus, le parti sera conduit pour ce scrutin par son président départemental, Childéric Muller. Lors de ses voeux à la presse, Jean-Claude Gaudin y a fait une référence furtive en évoquant "d'autres amis" qui se présentent en dehors des listes de l'alliance UMP-UDI.

Autre particularité du chef de file Modem, il est aussi membre du cabinet du maire UMP de Marseille, Jean-Claude Gaudin. Une double casquette justifiée par l'intéressé : "Le maire a décidé d'impliquer dans la gouvernance de la ville, quelqu'un qui n'est pas de son parti. Au sein du cabinet, ma mission n'est pas politique au sens de la vie des partis, je m'occupe plutôt de l'attractivité de la ville. À partir de là, j'ai la liberté de mener campagne." Cette latitude sera peut-être moins évidente au second tour.

[1] Aix 1, Aix 2, Chateaurenard, Gardanne, Marseille 1, Marseille 7, Marseille 8, Marseille 9, Marseille 10, Marseille 11, Marseille 12, Salon 1, Salon 2, Trets, et Vitrolles.

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