La CGT tente de mobiliser sur les conditions de travail à la Timone

Ils sont une quinzaine à avoir répondu ce jeudi après-midi à l'appel de la CGT pour dénoncer "une dégradation sans précédent des conditions de travail et de soins" à la Timone. "Il y a des gens qui pleurent dans les services, des gens qui craquent, qui sont en maladie, qui démissionnent", raconte Yves Castino, secrétaire de la CGT pour cet hôpital public. Ce dernier vit une période de réorganisation, avec la montée en puissance progressive du bâtiment Timone 2, 55 000 m2 d'installations toutes neuves. "Il y a un gros sentiment d’épuisement des personnels. Avec la Timone 2, on a des services plus grands mais à effectifs constants", confirmait à La Marseillaise Olivier Paviot (FO).

En parallèle de la modernisation, l'Assistance publique des hôpitaux de Marseille (AP-HM) est engagée dans un plan de retour à l'équilibre budgétaire qui rend plus tendue la gestion du personnel. "Il n'y a pas de marge de négociation aujourd'hui", déplore Yves Castino. Le personnel soignant présent a été reçu par la direction. Une employée des urgences pédiatriques constate avec regret qu'elle est la seule de son service à être présente. Mais le rassemblement visait surtout à enclencher une dynamique en vue d'un mouvement de plus grande ampleur en septembre.

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