19 ans après le meurtre d’Ibrahim Ali, le FN impose des fouilles à ses militants
La confidence est celle d’un militant expérimenté du Front national : “On prend nos précautions. Quand un nouveau militant arrive pour un collage, on le fouille et on fouille le véhicule pour vérifier qu’il n’a pas d’arme ou de couteau.” Cette attitude méfiante, il l’assure, est la conséquence de l’affaire Ibrahim Ali. Il y a dix-neuf ans jour pour jour, le jeune homme était tué par balles par un colleur d’affiches du FN.Aux yeux de notre témoin, ces fouilles visent à “se prémunir d’un acte isolé comme cela avait eu lieu à l’époque”. Il confie toutefois autoriser encore aujourd’hui “les bombes lacrymogènes ou les matraques télescopiques” pour se prémunir en cas d’agression. Lors de son procès, l’auteur des coups de feu contre Ibrahim Ali, finalement condamné à 15 ans de réclusion criminelle, avait évoqué pour se justifier des jets de pierre sur sa voiture. La police arrivée rapidement sur le lieu du crime n’a jamais retrouvé le moindre projectile sur place.
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