Faute d’avancée avec Pape Diouf, le Modem espère encore avec le PS

Bref
le 14 Fév 2014
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"Le Modem n'est pas à vendre à la découpe, ni à l'UMP, ni au PS, ni à Pape Diouf". La formule tombe de la bouche de Christophe Madrolle, secrétaire général adjoint du parti centriste. Mardi, au lendemain de la présentation par l'UMP de ses candidats Modem, les militants marseillais se réunissaient en assemblée générale pour confirmer leur volonté de ne pas rejoindre le maire sortant comme François Bayrou leur enjoignait de le faire par courrier. Une fois réaffirmé cet ancrage à gauche, les partisans de la ligne incarnée par Jean-Luc Bennahmias sont toujours en quête d'une liste avec laquelle se rassembler.

Or, les négociations avec le mouvement de Pape Diouf sont au point mort. "Soit il accepte mon équipe, soit il n'y a pas de discussion", tranche le député européen. Du côté de l'équipe de Diouf, on est tout aussi déterminé : "Négocier avec un préalable, ce n'est pas dans la méthode de Pape. Nous ne négocions pas avec des appareils politiques". Fort de sa logique de rassemblement de personnalités, l'équipe de Diouf buterait sur certains noms à intégrer sur les listes et notamment celui de Christophe Madrollee. En effet, le vice-président de la communauté urbaine fait figure d'épouvantail auprès de certains membres du Sursaut, très présents dans l'entourage du candidat. Pour l'heure, Jean-Luc Bennahmias refuse de les laisser faire leur marché parmi ses partisans et la situation est bloquée. Or, Pape Diouf devrait présenter ses 16 têtes de liste ce lundi.

Dans le même temps, selon ses dires, le patron du Modem marseillais a entamé des discussions avec le candidat socialiste, Patrick Mennucci dès le lendemain de l'assemblée générale. "Nous discutons de responsable à responsable", formule-t-il. Des discussions que ne confirme pas Yves Botton, directeur de campagne du PS. Mais Patrick Mennucci assurait jeudi être ouvert à "poursuivre le rassemblement. Si demain Madrolle et Bennahmias veulent venir, qu'ils viennent." Entre une porte qui se ferme et l'autre à demi-ouverte, Jean-Luc Bennahmias évoque encore la possibilité de partir en autonome sur "quatre ou cinq secteurs". Un scénario désespéré.

Mat_

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