Sur les Roms, Manuel Valls continue d’être de droite

Samedi dernier, une manifestation réunissait plusieurs dizaines de personnes dans les quartiers nord. Ils entendaient réagir à la présence de campements Roms dans leurs arrondissements. Dans le panache du cortège, les mots lâchés sont parfois durs à l'égard d'une communauté qu'on ne craint pas de définir à grands coups de généralités. Marsactu a eu l'occasion de tordre le cou à quelques idées reçues, notamment sur la recrudescence des cambriolages à proximité des campements précaires.

Le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, était en visite à Marseille pour faire un point d'étape des Zones de sécurité prioritaires (ZSP). L'occasion toute trouvée pour vérifier si les statistiques du ministère donne corps ou pas à une idée reçue bien ancrée : la recrudescence des cambriolages a pour corollaire la présence de camps roms à proximité. La réponse du ministre, "qui ne [veut] pas stigmatiser telle ou telle population", est sans nuances : "Notre politique est claire : nous continuerons à démanteler les campements". Et la longue analyse qui suit ne laisse pas beaucoup de place à une vision humanitaire de la question. Magnéto Esther. 

 

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