Gaudin : “Beauregard est sauvé”, mais Lavéran va fermer ?

Ce n'est pas la méga-commande officialisée à l'Elysée par Airbus, mais Jean-Claude Gaudin n'allait pas bouder son plaisir pour autant : "Beauregard est sauvé". Cet après-midi, son bureau accueillait la signature de l'accord entre Générale de santé et Sainte-Marguerite pour la reprise de la clinique Beauregard (12e). "Vous n'étiez pas obligés de venir à l'hôtel de Ville, vous le faites et ça honore mes collègues élus et moi-même", a lancé le maire aux directeurs généraux.

A savoir le premier adjoint Roland Blum, le maire du 11/12 Robert Assante, les élus-médecins Patrick Padovani et Didier Zanini… mais pas un élu de gauche. Récupération ? "Nous n'avons pas communiqué au départ sur nos liens mais quand le travail est fait pourquoi ne le dirions-nous pas ?", répond Jean-Claude Gaudin. Lequel a souligné le rôle du sénateur-maire du 4/5 Bruno Gilles "en dialogue direct [avec les patrons des deux groupes] pour essayer d'enlever un à un les obstacles".

Vis-à-vis de Marie-Arlette Carlotti et sa ministre de rattachement à la Santé Marisol Touraine, il a d'autres pensées : "Il y a des nuages qui s'accumulent. Même si les centres mutualistes semblent aller mieux, je suis convaincu que Lavéran ne poursuivra pas longtemps son activité malgré les visites ministérielles". Doit-on en conclure qu'il n'attend pas grand chose de la venue de Jean-Yves Le Drian à l'hôpital militaire vendredi ? "Non". Voilà le ministre de la Défense prévenu.

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