EELV veut une élection métropolitaine en 2014

Ils sont 17 élus Europe Ecologie-Les Verts, pour la plupart des agglomérations de Marseille, Aix, Aubagne, et sont… d'accord sur la métropole. "Ce n'est pas le cas de tous les appareils. C'est peut-être parce qu'on n'est pas dans les baronnies", ne se prive pas de souligner Karim Zéribi, élu marseillais et député européen. Le manifeste présenté se positionne pour "une métropole à large périmètre, multipolaire et solidaire", avec "disparition des intercommunalités existantes et du conseil général des Bouches-du-Rhône".

Mais en contrepartie de cette fusion qui va à l'encontre d'une autre position commune, celle des communistes, EELV insiste sur la nécessité d'"un gain qualitatif sur trois axes : l'efficacité, la démocratie et la proximité", résume l'aixois François Hamy. Ce qui passe par "une élection au suffrage universel direct dès 2014, à la proportionnelle dans une circonscription unique, et un conseil de développement, qui permette l'expression de la société civile".

La piste privilégiée actuellement par l'Etat est plutôt celle d'un "fléchage" qui enverrait une partie bien identifiée des conseillers municipaux de chaque commune dans le conseil de la métropole. L'élection directe permettrait elle de casser la logique de "défendre Marseille parce qu'on est Marseillais, Aix parce qu'on est Aixois, Aubagne parce qu'on est Aubagnais", appuie Karim Zéribi. Précision de Jean-Yves Petit, élu à Gémenos et vice-président du conseil régional : l'avant-projet de loi, qui a fuité hier, "prévoit déjà un conseil des maires qui permet à la représentation des communes d'exister". Il regrette que cet aspect "ne fasse pas partie du débat local". Même la répartition des sièges du "fléchage" est renvoyé dans la loi à un décret.

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