Carlotti : Guérini “est un boulet” pour les municipales

Libération lui a tiré dimanche un portrait pas trop rude, jusque dans la coquille qui fait remonter sa "rupture" avec Guérini à 1998. Le lendemain, le quotidien passait à l'ex-commentateur sportif Avi Assouly, que sa nomination au gouvernement suivie d'une victoire aux législatives a propulsé à l'Assemblée. Pas de doute : la ministre déléguée aux Personnes handicapées Marie-Arlette Carlotti, qui a son nom en tête d'une contribution en vue du congrès PS où figurent d'autres poids lourds locaux, est au centre du jeu politique marseillais. Ce matin, le premier sujet de son interview sur Europe 1 était donc directement sa possible candidature à la mairie en 2014 ?

"Tous les gens qui font de la politique à Marseille ont envie d'être maire", répond-elle du tac au tac, visiblement préparée à la question. Une porte ouverte qu'elle ne franchit cependant pas, lorsque le journaliste lui demande s'il lui est "difficile de dire je veux, j'ai envie d'être maire de Marseille" :

Ça m'est difficile parce que je n'en suis pas sûre à 100%. Si j'ai un projet, si je suis soutenue, si j'arrive à balayer tout ce que je dois balayer…

Signe que l'heure n'en est pas encore à aller plus loin : elle ne se positionne pour l'instant que contre Guérini, n'ouvrant pas la question de ses vrais rivaux socialistes pour la mairie – Mennucci et Caselli. "J'ai balayé à droite (en battant Renaud Muselier, ndlr), maintenant il faut balayer à gauche", lance-t-elle. "Je veux battre Jean-Claude Gaudin parce que je veux une ville de gauche (…) et celui qui va m'empêcher c'est Jean-Noël Guérini parce que c'est un boulet".

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