Comme à la maison
[C’est mon data] À qui profite Airbnb à Marseille ?
Avec plus de 4000 offres à Marseille, la plate-forme de location Airbnb a fait son nid. Marsactu a compilé ses données et recueilli des témoignages pour décrypter ce phénomène où esprit de partage cohabite avec rentabilité des investissements.
[C’est mon data] À qui profite Airbnb à Marseille ?
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Je suis toujours gêné quand je vois que le terme d’économie “collaborative”, ou d’économie “de partage”, est utilisé pour qualifier l’activité des Uber, Airbnb, etc. Ce sont des entreprises capitalistes pures et dures, qui se développent rapidement sans créer un seul emploi, et dont la finalité est de gagner de l’argent sans investir. On est assez loin de la machine à laver partagée par une bande de copains qui estiment inutile d’en acheter trois là où une seule peut suffire.
A ce sujet, je suggère la lecture de ces points de vue éclairants :
– http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2015/06/25/michel-bauwens-uber-et-airbnb-n-ont-rien-a-voir-avec-l-economie-de-partage_4661680_1656994.html,
– http://rue89.nouvelobs.com/2016/01/03/leconomie-collaborative-accroit-les-inegalites-patrimoniales-262256.
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Tout à fait d’accord. Préalablement à la parution de l’article, j’avais communiqué à Marsactu pour une mise en perspective l’article d’Hugues Sibille.
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J’offre aussi un petit appartement via Airbnb à Marseille et nous louons à notre tour lors de nos déplacement également via ce site.
Pour nous c’est l’occasion de récupérer les frais de notre crédit par la location de cet appart qui sert aussi à la famille et aux amis de passage. Cela est aussi une occasion formidable de rencontrer des gens du monde entier que nous invitons toujours à prendre un verre, que je guide dans le quartier, à qui nous donnons des adresses et bons plans, bref avec lesquels nous instaurons une relation amicale.
Évidemment je déclare mes revenus de la location, ce que je trouve tout à fait normal! Ce que je ne trouve pas normal c’est qu’Airbnb n’est pas plus regardant sur ces multi-propriétaires qui faussent complètement l’idée du départ.
En tant que touriste je me suis trouvé déjà dans des apparts gérés par une société (?) ce qui a comme conséquence que c’est propre mais sans aucune touche personnelle, que l’on ne rencontre personne, bref que c’est complètement anonyme.
Je peux comprendre que les hôtels et des gens qui cherchent des locations à longue terme commencent à ruer dans les brancardes. Airbnb a tout intérêt à veiller à ce que les sociétés de location ne faussent pas l’idée d’une location (limitée) entre particuliers!
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Dans le même cas que Eva, propriétaire d’un logement unique que je loue ponctuellement, et dont je déclare les revenus, je partage son commentaire.
Les professionnels de la location qui utilisent airbnb devraient s’interroger sur leur capacité d’innovation: pourquoi n’ont-ils pas su développer un outil web de la même qualité?
Si le communiqué de Airbnb est sincère concernant ces professionnels alors il ne tient qu’à eux de les “discriminer” d’une manière ou d’une autre.
En tout cas merci à marsactu pour cette analyse basée sur la réalité
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J’ai beaucoup aimé l’article, mais pour le titre de la série “[C’est mon data]”, pourquoi pas: “C’est mon datum” (correct mais bof à l’oreille) ou “C’est ma data” ? 😉
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Très bon dossier, ce qui s’appelle faire le tour d’une question, merci Julien Vinzent. Mais pour faire le tour de la question, il faut lire aussi les deux articles signalés par Electeur du 8è, qui portent sur le réel et le désirable, d’une économie sociale et solidaire. Un débat à ouvrir dans l’Agora ?
J’avoue que je n’avais qu’une vague idée du phénomène Airbnb. Je comprends mieux maintenant en quoi consiste cette évolution d’un habiter plus ouvert, cette alternative à l’hôtellerie classique que tout le monde ne peut pas se payer, cette invitation au voyage et à une certaine osmose avec la population locale. Aussi, alors que l’on pensait que la société marchande avait investi tous les recoins de notre vie, on découvre des domaines nouveaux encore conquis par cet échange marchand. Avec le bonus non marchand d’une certaine osmose avec la population locale, que le tourisme classique n’offre pas. Même si une part non déterminée de cet accueil locatif reste strictement marchand.
Cela oblige aussi à une mutation de l’hôtellerie traditionnelle, qui offre l’avantage d’une offre plus normée, si tant est qu’il reste encore une marge de manœuvre entre l’hébergement automatique à la carte bleue, où l’on ne croise aucun humain, et les centrales de réservation qui « étranglent » leurs adhérents obligés, selon les syndicats hôteliers. Au point qu’il vaut mieux réserver sa chambre par une de ces centrales, plutôt que directement à l’hôtel dont on vient de faire la visite sur internet.
Il n’est probablement pas toujours commode d’accueillir un visiteur dans son propre appartement, mais acheter de quoi aménager un ou eux studios pour les offrir en location dans ce type de système, peut constituer un bon placement.
Sachant que la rue de la République, très centrale et bien positionnée par rapport aux transports collectifs, offrait des locations utilitaires sur courte période, le temps d’un stage ou d’une mission à Marseille, je suis allé voir sur la carte à cliquer : curieusement, ce type de location ou de sous-location n’y est apparemment pas pratiqué. Une forme d’usage peut-être compatible avec les prix de location élevés pratiqués ? On voit par contre que de nombreux bateaux amarrés dans le Vieux Port offrent cette possibilité. Intéressant pour le 14 juillet.
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Pour l’anecdote, il y a longtemps que dans le grand immeuble qui fait face à au mien, dès le soir venu, le bruit caractéristique des valises à roulettes tinte à mes oreilles. Toute la semaine (et surtout le we), en journée comme tard le soir, ce tintamarre m’a bien fait comprendre quel type de “locataire” cet immeuble accueille…
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