Estrosi fait son entrée dans le dossier des boues rouges
Fraîchement élu à la tête de PACA, Christian Estrosi a déjà mis les pieds dans la boue… rouge. Invité hier de l’émission politique sur I-Télé, le nouveau président de région a été interrogé sur la question de la poursuite des rejets de l’entreprise Alteo dans les Calanques. “Il y a toujours une difficulté entre emploi et protection de l’environnement, a-t-il commencé, avant de nuancer, mon devoir c’est de recevoir tout le monde, et je prendrai les mesures justes et équitables”.
La préservation de l’environnement fait en effet partie des prérogatives de la région dans le cadre du schéma régional d’aménagement du territoire et de développement durable. “Si je dois aller à l’encontre de la décision du préfet, je le ferai, nous ne pouvons pas dire tous les jours qu’il faut protéger notre biodiversité (…) et en même temps ne pas nous soucier prioritairement de ce sujet” a-t-il prévenu.
(extrait : à partir de 44’10)
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L’usine de Gardanne date du 19eme siecle (1ere aluminerie au monde), Alteo n’a été créé qu’en 2012 sur la base d’un projet des cadres dirigeants. L’objectif: redonner un avenir industriel à une usine en la positionnant sur un domaine à forte valeur ajoutée (alumines de spécialités). Le groupe Rio Tinto (propriétaire précédent) ne voyait aucun avenir pour le site.
Depuis 10 ans, 3 filtres-presse ont été construits pour supprimer les rejets solides en mer et se conformer au mieux aux contraintes légales du 0 rejet au 31/12/2015.
Cela représente 45 millions d’euros d’investissements.
Après une forte réduction des rejets solides depuis 10 ans (divisé par 2 à ma connaissance), les rejets solides s’arrêtent au 31/12/2015. Il restent des effluents liquides transparents et qui restent polluants, l’élément problématique majeur restant les métaux lourds.
Une réduction des rejets de plus de 99%, je pense que cela peut être qualifié d’efforts substantiels.
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Il reste inadmissible de polluer un parc naturel national. Ou alors il ne fallait pas le crrer.
Il faut mesurer les pollution de l’environnelent et son impact en terme d’emplois induits par rapport aux quelques emplois industriels sauvegardes.
Le choix sera vite fait.
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