L’institut de recherche pour le développement se retire de deux labos de l’IHU

Depuis le 1er janvier, le logo de l’institut de recherche pour le développement (IRD) ne figure plus parmi les tutelles de Mephi et Vitrome, deux unités de recherche de l’institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infections, indique La Marseillaise. La décision était déjà dans les tuyaux depuis la prise de fonction de Valérie Verdier au poste de PDG de l’institut international, installé à Marseille.

La décision de désengagement reposait sur des motifs scientifiques qui ont été confortés par un avis du haut conseil de l’évaluation de la recherche (HCERS). “On était plus dans une recherche équitable, ni éthique“, constate Valérie Verdier, citée par le quotidien. En revanche, l’IRD poursuit son soutien auprès des deux autres unités de recherche, Sesstim et UVE. En 2021, les anciens dirigeants de l’IHU et de l’IRD  ont été condamnés dans une affaire portant sur les relations financières entre les deux institutions, révélée par Marsactu.

Mephi et Vitrome sont deux unités mixtes de recherche, créées en remplacement de l’Urmite, l’unité de recherche historique de Didier Raoult. L’une et l’autre étaient dirigées par des proches de l’ancien fondateur de l’IHU. Aix-Marseille université a retiré la direction de Vitrome à Philippe Parola, à titre conservatoire. L’université est en attente du résultat d’une procédure disciplinaire déclenchée contre trois scientifiques de l’IHU après la publication d’une nouvelle étude controversée sur l’hydrochloroquine.