Face au rejet massif du projet de rénovation d’Air-Bel, le risque de la “page blanche”
Le 14 novembre dernier, la réunion de concertation autour du projet de renouvellement urbain d'Air-Bel a tourné au vinaigre. Face à l'opposition des habitants, la maire adjointe, Samia Ghali a fait volte-face, en demandant une remise à plat d'un projet pourtant approuvé par la Ville et la métropole cet automne.
Début des travaux de rénovation urbaine à Air-Bel (11e) en octobre 2022. (Photo C.By.)
Commentaires
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la madone est sous les sunlights, mais j’ai moyennement confiance en elle qui découvre ce jour le projet
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Madame Ghali “découvre” le projet après avoir “mis du temps pour signer”…
Une telle “légèreté” (pour ne pas employer un terme moins “élégant”) est, de sa part, profondément choquant eu égard à la problématique douloureuse des habitants. Qu’elle se consacre d’avantage à sa mairie de secteur qu’elle a si ardemment souhaitée…
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En dehors du cas Samia Ghali, j’aimerais bien savoir comment, en 2023, des porteurs de projet de rénovation urbaine osent encore construire un projet pendant des années, boucler les financements des partenaires et voter une approbation unanime en conseil municipal sans jamais se demander à un moment s’il ne valait pas mieux au préalable consulter les premiers concernés. Comment peut-on avoir encore une conception aussi arriérée de la concertation ?
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En jupitérien, concertation = cause toujours
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oui, très curieux cette “découverte” par ghali, alors qu’il y a quelques années que ce projet est (soi-disant) en concertation ; mais pas avec les habitants.
cette voie qui traverse la cité, est une aberration. et les habitants dénonce ce tracé depuis des mois, voire des années. de même pour l’école. ils n’ont jamais été entendu.
christophe collomb c’est en 1492, ghali c’est en novembre 2023…mais il n’est jamais trop tard, remettre tout à plat, et impliquer les habitants, n’est pas une mauvaise idée.
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En partant d’une feuille blanche les délais d’un programme de rénovation urbaine peuvent varier considérablement en fonction de divers facteurs, notamment l’ampleur des travaux, la complexité du projet, les approbations réglementaires, les financements disponibles et les éventuels imprévus. S’il est important de noter que chaque projet peut avoir des caractéristiques uniques, l’estimation générale des délais du projet s’articule ainsi:
Pré-Planification : 6 mois à 1 an – Comprend l’évaluation initiale, la consultation des parties prenantes, et la définition des objectifs.
Planification : 1 à 2 ans – Élaboration détaillée des plans, obtention des autorisations réglementaires, consultations publiques, etc.
Mise en œuvre : 2 à 4 ans – Construction et rénovation des logements, infrastructures et équipements associés.
Fin de projet : 6 mois à 1 an – Réception des travaux, vérifications finales, transfert des propriétés rénovées aux occupants.
Ces estimations peuvent varier en fonction de la taille et de la complexité du programme, des conditions locales, des retards éventuels, des ajustements nécessaires en cours de route, et d’autres facteurs. Une gestion de projet efficace, une coordination étroite entre les parties prenantes et une communication transparente peuvent contribuer à respecter les délais autant que possible.
Soit un délai minimum de 4 ans si tous les acteurs jouent la même partition…
Qui est le pilote de l’opération?
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Un projet lancé en 2014, validé en 2019, voté en 2023, et – enfin – concerté en… novembre 2023. Il y a sûrement une erreur quelque part, mais où ? Est-ce une façon de mettre la pression sur les habitants, en leur expliquant que c’est à prendre ou à laisser sinon on va perdre les crédits ANRU ?
Dans cette affaire, Samia Ghali montre son remarquable savoir-faire pour le yakafaukon. On aimerait plutôt qu’elle bosse ses dossiers et agisse en temps et en heure.
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Ah… Quand Samia Ghali fait du…. Samia Ghali !!
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Une école avec 500 élèves…
C’est plus gros que certains collèges.
Et il paraît que les pitchouns du CM2 sont perdus quand ils arrivent au collège.
Alors grossissons les écoles ! Voilà la solution !
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Incroyable incompétence !!!!
60M€ qui vont être perdu pour Marseille.
Pas grave, la ville augmentera encore les impôts. L’an dernier, ca lui a rapporté 50M€
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Faut dire que Samia Ghali a mis du temps à se rendre à Air Bel, ne considérant pas ce dossier ANRU prioritaire…faut dire que ce n’est pas sa zone de prédilection, s’arcboutant sur le clientélisme du 15/16
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Franchement c’est pitoyable cette inertie…
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Ghali, Notre-Dame-des-Réseaux, veut planter ce projet métropolitain qui se situe dans le 11/12. Double strike : contre la Métropole et contre la mairie de secteur. Son enjeu est uniquement de faire croire que ça ne vient pas d’elle, mais de ses opposants / concurrents / collègues.
Surtout que dans les clauses de revoyure du “NPNRU” (Nouveau Programme National de Rénovation Urbaine, la 2ème phase du plan ANRU), un crédit non engagé avant fin 2026 (il faudrait, ici, avoir notifié les marchés de travaux avant cette date, ce qui est inenvisageable ne serait-ce qu’en raison des délais des études techniques et règlementaires) serait reversable non pas sur le même projet imaginé différemment, mais sur un autre programme engagé qu’il faudrait abonder.
Traduction : piquer le budget d’Air Bel pour l’injecter dans celui d’autres programmes NPNRU qui, eux, avancent. Exemple : la Savine, Malpassé, et pourquoi pas Martigues / Port-de-Bouc, dont les acteurs métropolitains sont du sérail racailleux de Notre-Dame-des Réseaux… Ah tiens, sur Martigues et Port-de-Bouc le bailleur c’est 13Habitat (absent d’Air Bel), dont la présidente est Mme Preziosi. Oui, la cousine de Sainte-Samia. Etonnant.
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“On parlait alors de deux écoles avec une grande esplanade apaisée et un dépose-minute pour les voitures”: un dépose-minute n’apaise rien. Les enfants doivent (sauf exception) pouvoir venir à pied ou à vélo, de manière sécurisée, à l’école primaire.
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