La justice face au paradoxe des “scrubbers”, ces filtres à air qui polluent la mer
C'est le premier procès en France consacré à l'utilisation abusive de scrubbers, ces filtres utilisés par les navires pour diminuer leurs rejets polluants atmosphériques. Un procédé qui n'est pas sans conséquence sur le milieu marin. Dans l'affaire audiencée lundi à Marseille, un navire a déversé un million de litres d'eau polluée dans le golfe de Fos. Le parquet a demandé une requalification des faits.
Des cargos au large de Martigues en 2021. (Photo : BG)
Commentaires
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
Concis, complet et vulgarisateur; un modèle de journalisme et où l’on observe que la justice est placée nouvelle une fois en 2023, en matière de protection de l’environnement, dans l’obligation de pallier au laxisme du politique fort en paroles, faible en actions. Cela étant au vu du contexte international, ne nous plaignons pas à l’excès car nous pouvons l’exprimer sans risque.
Bravo à Marsactu et à la Justice qui a su percevoir l’ampleur de l’enjeu.
Richard Hardouin
CAN – Président
Entre autres
Se connecter pour écrire un commentaire.
Merci pour cet article effectivement clair.
Puisque vous avez parlé des scrubbers “à boucle ouverte”, il serait utile de préciser qu’il en existe également “à boucle fermée” qui gardent à bord les eaux de lavage, ainsi que des “scrubbers secs” avec zéro rejet à la mer (et qui traitent les particules aussi).
Dans les deux cas il faut stocker à bord, puis s’occuper sur terre des résidus de traitement (liquides ou solides). C’est très cher et potentiellement énergivore. Globalement les scrubbers, même “vertueux” ne sont donc bien qu’une solution temporaire et peu satisfaisante, d’évitement de la pollution de l’air …
Se connecter pour écrire un commentaire.
Ce n’est pas qu’une question de couts
La Méridionale : scrubbers secs, raccordement au réseau électrique à quai
Corsica : scrubbers à boucle ouverte, moteur à quai en attendant que le raccordement payé sur nos impôts
Se connecter pour écrire un commentaire.
Pour les scrubbers je ne sais pas, en tout cas leur usage est interdit à Marseille.
Par contre votre affirmation est erronée : le raccordement est également financé pour toutes les compagnies, par l’Etat, par la Région, parfois par l’Union Européenne, peut-être bientôt par la Ville de Marseille. Dans tous les cas ce sont vos impôts mais toutes les compagnies de ferries ont bien demandé des subventions.
Se connecter pour écrire un commentaire.
L’amende de 4000 euros, en rapport des budgets de la navigation : à tomber à la renverse de rire.
Se connecter pour écrire un commentaire.