[Vu sur le web] Plongée dans le business de la location des chambres de bonne à Marseille

cafoutch
Bref
le 2 Août 2023
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La Marseillaise raconte le business des chambres de bonne louées dans les quartiers les plus huppés de la ville. Le long de l’avenue du Prado des propriétaires flirtent avec les règles de location. Pour être décent, un logement doit avoir une surface habitable de 9m² avec une hauteur sous plafond de minimum 2,20m. Mais les vérifications sont rares et la demande forte dans ce quartier réservé aux Marseillais les plus aisés. Les locataires consentent à vivre dans ces biens pour des sommes autour de 300 ou 400€. Selon La Marseillaise, ce sont souvent des travailleurs précaires qui doivent habiter près de leurs employeurs.

Les annonces douteuses se multiplient dans le quartier et le quotidien revient sur le profil des propriétaires indécents. Notamment sur l’affaire Jacques Ansquer, ancien coordinateur des assises citoyennes de l’Habitat et ancien président de la banque alimentaire des Bouches-du-Rhône, qui louait des chambres sordides et exigües juste à côté de sa villa, dans le quartier Périer.

Dans un dossier similaire en février 2020, Marsactu révélait que Michel Fructus, le mari de l’ancienne adjointe au logement de Jean-Claude Gaudin, possédait des chambrettes de ce type rue Mireille. Suite à ces articles, le parquet de Marseille avait ouvert une enquête préliminaire mais en raison d’une faille dans le règlement sanitaire des Bouches-du-Rhône, l’infraction n’a pas été caractérisée et l’enquête classée sans suite.

Source : La Marseillaise
Nina Cardon

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