[Marseille 1983 : retour vers le Futé] Gym tonic, le déferlement de l’aérobic
Installés ici depuis peu, Sophie Bourlet et Timothée Vinchon le savent : ils sont ce que beaucoup appellent "des néos". Bien décidés à se défaire de ce statut, mais à leur façon, ils ont mis la main sur un guide local du Petit Futé vieux de quarante ans. Tout au long de l'été, ils embarquent Marsactu dans leur exploration du Marseille des années 80.
Plus belles années? J’en doute. La France se débattait dans une crise politique et économique interminable, le sida faisait des ravages…Quant à l’aerobic, il était là première étape du culte du corps et de ses dérives actuelles. JC
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J’ai eu la même réflexion, c’était une époque très dure. Le centre-ville était ravagé par l’héroïne autour du parking Shell de la place d’Estienne-d’Orves (pour qui s’en souvient, je ne sais pas si le Petit Futé en parlait). Difficile d’appeler ça « les plus belles années » ou de dire que « tout était moins craignos ». Il y avait les règlements de comptes aussi. Au 11.43, pas à la kalash, mais déjà en quantité insupportable. L’assassinat du juge Michel c’était devant le Corbusier. A 100m du Prado Squash Club.
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C’étaient SES plus belles années… Pourquoi “c’était mieux avant?” : parce qu’il avait 36 ans et qu’il en a maintenant 76. Nos enfants et petits-enfants diront dans leur automne “c’était mieux avant !” en se souvenant d’aujourd’hui. De plus le coin de maraîchers derrière la maison du fada en 1980, ça semble un peu embelli.
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