Municipales 2026 : une union à gauche, hors LFI, dans le département des Bouches-du-Rhône

Mariage
Bref
le 19 Déc 2025
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Les représentants locaux des partis du rassemblement à gauche aux municipales 2026. (Photo : ML)
Les représentants locaux des partis du rassemblement à gauche aux municipales 2026. (Photo : ML)

Les représentants locaux des partis du rassemblement à gauche aux municipales 2026. (Photo : ML)

Les socialistes (PS), les Écologistes, les communistes (PCF), la Gauche républicaine et socialiste (GRS), le parti de François Ruffin Debout, Génération écologie et le Mouvement des progressistes. Ces partis politiques vont présenter des listes communes pour les élections municipales 2026 dans l’ensemble du département des Bouches-du-Rhône, ont annoncé leurs représentants locaux lors d’une conférence de presse, ce vendredi 19 décembre. Plus de 60 communes ont déjà été identifiées, dont 34 de plus de 9 000 habitants, soit près de 70 % des villes du territoire. Pour l’instant, ils se refusent à détailler les noms des villes concernées, mais les deux plus grandes, Marseille et Aix-en-Provence, en font déjà partie. D’autres communes importantes, comme Istres ou encore Fos-sur-Mer, font encore l’objet de négociations. Les partis Place publique et Génération.s seraient en discussion pour rejoindre ce rassemblement. Qui ne comprendra cependant pas La France insoumise (LFI), même si sur certaines communes, comme Gardanne ou Allauch, des accords ont été trouvés individuellement.

“Il faut faire cette union, car le Rassemblement national n’a jamais été aussi haut dans le département”, tranche Yannick Ohanessian pour le PS dès le début du point presse. “Il a fallu travailler pendant un an pour arriver à quelque chose d’équilibré entre les organisations, se remémore quant à lui Jérémy Bacchi pour le PCF. En 2020, la gauche était absente sur presque trois quarts des communes du département. Aujourd’hui, nous sommes en capacité d’avoir une offre politique sur tout le territoire.” Guy Benarroche des Écologistes précise que ce rassemblement passera aussi par un soutien à des maires sortants qui ne sont pas forcément issus de leurs partis. Ils ne le cachent pas, l’objectif principal derrière cette union est de remporter la présidence de la métropole Aix-Marseille-Provence après les municipales. “À la métropole, ce sont beaucoup de petits maires. Je ne veux pas qu’ils basculent vers la seule force politique qui est venue les voir pour défendre leurs intérêts”, commente Sophie Camard de la GRS, mais également présidente du principal groupe d’opposition à la métropole pendant le mandat. L’élue fait référence au label “La Provence qu’on aime” de l’extrême droite.

Marie Lagache
marie.lagache@marsactu.fr

Commentaires

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  1. vékiya vékiya

    c’est un bon début mais sans lfi ce n’est pas gagné

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