La digue du large rouvrira cet été, mais seulement pour des évènements payants
Fermée en raison du plan Vigipirate depuis 2001, la digue du large rouvrira bien cet été, comme annoncé au printemps. Mais cette ouverture “expérimentale” se limitera, pour le moment, à quelques évènements payants. Le Grand port maritime de Marseille (GPMM) a livré quelques détails supplémentaires ce mardi, à l’occasion d’une virée en mer organisée pour la venue de Clément Beaune, ministre des Transports.
C’est Provence Tourisme, l’agence de tourisme du département, pilotée par la maire de Cassis Danielle Milon, qui a été désigné comme opérateur par le port. “Chaque évènement pourra accueillir environ 200 personnes. Il y aura des pique-niques cuisinés par des grands chefs, des manifestations culturelles, de la pétanque… Le programme est en cours de finalisation”, déroule l’élue.
La digue du large devrait ainsi être animée 2 jours par semaine entre début juillet et début octobre. Les évènements devraient coûter “entre 12 et 25 euros par personne”, précise Danielle Milon. Pour s’y rendre, il faudra aussi débourser 6 euros aller-retour pour la traversée en bateau, effectuée par une compagnie privée. “La Ville réfléchit à proposer des solutions financières plus avantageuses”, a complété Laurent Lhardit, adjoint à l’économie et au tourisme. Dans les années qui viennent, le port se dit prêt à élargir ces conditions d’ouverture.
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Double arnaque, la presse victime des éléments de langage du GPMM :
1/ ce qu’ils nomment la digue du large n’est que l’ersatz de la digue. Il s’agit du petit bout entre le phare sainte Marie et le phare vert, 400 mètres de quai face au Pharo, sur 7 km de digue. On n’a pas accès au large, ni à la mer, ni aux promenades aériennes.
2/ 6 euros l’aller/retour pour 120 mètres de traversée, c’est horriblement cher ! Et il faudrait en plus raquer pour un spectacle ou de la nourriture dont on n’a pas forcément envie : “du vent, des voiles, que des choses pas commerciales”
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C’est Provence Tourisme, l’agence de tourisme du département (pas celle de Marseille ?) pilotée par la maire de Cassis Danielle Milon (ah bon ?) qui a été désigné (comment ça désigné ?) comme opérateur par le port (tout seul ?)
J’aurais préféré lire que la Ville de Marseille et le port, après appel à projets a élu l’agence de tourisme de la Ville pour rendre gratuitement la digue – domaine public – qui appartient aux marseillais et proposer une buvette ou un foodtruck.
Mais là aussi, comment dire…. Y a des moments où j’aimerai bien lire des trucs sympas, cool, allant dans le bon sens. Là ca vient de plomber le moral 😒
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Faut voir comment Danièle Milon considère les gueux qui voudraient aller simplement à la plage à Cassis : quasi toutes les surfaces sont occupées par des restaurants, des matelas de plage, des locations d’énormes pédalos hideux, des hordes de kayaks… Au Bestouan, il y a même un restaurant construit sur 2 étages ! Et le massacre écologique continue à Port Miou, la seule ex-calanque de Cassis.
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Tel que présenté, ça ressemble à l’île du Diable. Et payant en plus.
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Un nouveau “spot” réservé pour cultiver l’entre-soi des plus riches qui de plus en plus font sécession. Dire que l’interminable digue du large, quand j’étais gosse, c’était la balade dans le château de la mer et la rêverie dans les espaces mouillés aux bleus infinis. Et ça pour pas un kopeck.
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Difficile de rêver de grand large effectivement …
Montage pour la JetSet, rien à voir avec le charme d’antan. Même pas sûr que la JetSet y vienne.
On va nous dire : c’est à cause de la sécurité. Tu parles. C’est à cause de l’inertie administrative, je crains.
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belle initiative en faveur de la mixité tant voulue par la mairie
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A l’origine, fermé pour des raisons de sécurité, sauf si on paye, alors là plus de problèmes…
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Il devient vraiment urgent de modifier les statuts du GPMM pour que la population marseillaise et ses élus puissent avoir leur mot à dire dans ses délibérations et décisions. Et Castaner ? Où était-il, d’ailleurs?
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Une erreur dans l’article: l’accès au port de commerce est interdit au public depuis l’an pèbre, l’évènement déclencheur ayant été le sabotage des réservoirs de produits pétroliers de Mourepiane en 1958. S’ensuivit une enclosure totale avec quelques portes ouvertes aux titulaires de carte d’autorisation d’entrée annuelle (délivrée aux personnels travaillant sur le port); je ne connais pas la date exacte de cette fermeture. Il y avait quelques dimanches dans l’année où la porte 2 Arenc/Chanterac était ouverte aux piétons, facilité qui n’a duré que peu de temps. Mes parents m’y emmenaient à chaque opportunité. Ensuite, seuls les adhérents d’une seule association de pêche avaient cette autorisation. C’est cette tolérance qui leur a été enlevée en 2001 (puis restituée ensuite je crois). J’ai commencé à travailler sur le port en 1968 et j’ai eu la chance de pouvoir profiter de cette digue, mais son accès en était déjà interdit depuis longtemps.
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Dans les années 1960, il y avait une grande souplesse (un laisser-aller ?) dans l’application de cet accès réglementé. Mon père y emenait la famille en 403 sans difficulté en déclarant simplement au garde qu’on allait s’y promener.
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Quel est le rôle de la ville dans tout ça ? Le Printemps Marseillais a oublié qu’il n’ y a pas que les riches qui voteront en 2026 ?
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Les pauvres ne veulent pas aller sur la digue à flon-flon et food-trucks, il vont à Aqualand. Les riches restent entre eux ou vont à Aqualand pour s’encanailler. N’iront sur la mini-digue que les habituels fêtards, quadragénaires chichonés en quête de sorties branchouilles.
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En gros, le cœur de cible du Printemps Marseillais.
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