À droite, Muselier et Vassal engagent un mouvement commun vers les municipales 2026

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le 11 Mai 2023
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Le président de la région et la présidente de la métropole et du département réunissent ce jeudi les élus locaux de toutes les tendances de la droite. Objectif : densifier l'opposition au Printemps marseillais et se préparer pour 2026.

Renaud Muselier et Martine Vassal en janvier 2023. (Photo : CBy)
Renaud Muselier et Martine Vassal en janvier 2023. (Photo : CBy)

Renaud Muselier et Martine Vassal en janvier 2023. (Photo : CBy)

Le carton d’invitation est parti avec un double en-tête. Ce jeudi 11 mai, le président de région Renaud Muselier et la patronne du département et de la métropole Martine Vassal rassemblent les élus de leurs majorités et les conseillers municipaux d’opposition. Une assemblée qui devrait ainsi accueillir des élus de Renaissance à LR. Des partis qui siègent ensemble dans les différents hémicycles. Le rendez-vous est fixé en soirée au CNTL, le club nautique du bout du quai de Rive-neuve, et l’objectif est clair : structurer l’opposition à la “Nupes marseillaise portée par le Printemps marseillais” et préparer le “bloc central” aux élections municipales et métropolitaines 2026.

Alors que les relations ont parfois été tendues entre les deux chefs d’exécutif, l’événement montre que la droite n’a pas renoncé à reprendre les rênes de l’hôtel de ville de Marseille. “Martine Vassal est candidate à la métropole, on verra si Renaud Muselier est candidat à la mairie. Je pense que pour lui c’est un ballon d’essai. Pour nous, c’est important d’identifier les forces en présence”, explique un proche de la présidente du département. Une candidature que le président de région repousse avec assiduité depuis sa réélection en juin 2021.

La charge de Muselier

La riposte a été annoncée avant le dernier conseil municipal, vendredi 5 mai, par plusieurs voix dont celle du président de région Renaud Muselier. Comme l’a raconté Le Monde, celui-ci avait décidé de galvaniser les élus qui lui sont proches contre le Printemps marseillais, profitant d’un passage sur CNews pour charger le maire de Marseille sur les questions de sécurité.

“Enfin, les choses s’agitent un peu, se félicite un proche. L’opposition à Marseille avait complètement disparu. Il n’y avait plus d’opposition de la métropole puisqu’un pacte avait été conclu. Il a fallu que l’impulsion parte de la région.” Le même poursuit : “Lorsqu’on regarde ce que font les collectivités territoriales que sont la région, le département et la métropole pour Marseille, on se rend compte du vide abyssal entre l’action de la mairie et celle de ces collectivités-là. Il y a une nécessité d’affirmer cela.”

“Les grands centres urbains sont favorables à la gauche”

Personne pourtant ne doute dans les rangs de la droite de la difficulté à chiper la place de Benoît Payan. “On sait que ce sera très compliqué de reprendre la mairie de Marseille, je dirais même que c’est mort”, glisse une personnalité importante qui se rendra à la soirée. “Sociologiquement, on sait que les grands centres urbains sont favorables à la gauche. Notre seule solution, c’est une union de la droite de Benoît Payan à la droite de LR”, pose Yves Moraine, vice-président (LR) du département chargé du budget.

Alors qu’aux municipales 2020 trois listes représentaient ce champ politique, le chemin de l’union reste pentu. Les dernières élections présidentielles et législatives ont marqué l’éclatement d’une droite locale issue de LR qui s’est divisée sur le soutien au président de la République. Cela a pu occasionner des duels très tendus, comme le scrutin des élections législatives ayant opposé le futur député Renaissance Lionel Royer-Perreaut et Didier Réault, fidèle à LR. “2022 a été une année de tension dans un contexte de recomposition politique. 2023 doit être une année de cautérisation. Les deux suivantes seront des années de structuration et d’organisation si tant est que l’année de cautérisation ait fait son œuvre”, commente l’ambitieux parlementaire. Restera l’étape de l’incarnation, souvent la plus délicate.

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Commentaires

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  1. Richard Mouren Richard Mouren

    Nupes marseillaise ! N’importe quoi. Bientôt ils parleront de gauche extrême…… Lionel Royer-Perreaut acceptera-t’il de laisser la place à Renaud Muselier, tous deux ayant rallié (tardivement) Renaissance dans le but de continuer à exister à Marseille?

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    • Richard Mouren Richard Mouren

      Scoop de Marsactu (Pointue d’aujourd’hui): LR-P a pris le train pour être sûr qu’il lui a été prévu une chaise mais repart immédiatement car sa présence est indispensable au Palais Bourbon. C’est bête de ne pas avoir eu le temps de partager ses lumières d’expert du logement social (ex-Soléam, ex-13 Habitat avec Mme Chaboche.

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  2. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Il va falloir un peu de boulot à la droite pour trouver des arguments de meilleure facture que lors de la dernière campagne municipale où, faute de bilan présentable, elle s’est contentée d’insulter le Printemps Marseillais. Ou de dire qu’elle ferait exactement l’inverse de ce qu’elle avait fait durant ses 4 mandats à la mairie…

    Depuis, le “putsch à la cubaine” dénoncé par Mme Vassal avec sa finesse habituelle a eu lieu (il s’agissait d’élections libres, mais c’est un détail), et tout le monde peut voir que “l’ultra-gauche” violente est à la mairie, protégée par des chars soviétiques.

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  3. Patafanari Patafanari

    2026 c’est loin. D’ici là Benoît Payan sera Président or the French Républic et Martine Vassal Voïvode de l’Oblast de Provence-sud.

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  4. Malleus Maleficarum Malleus Maleficarum

    Et voilà, les choses se mettent en place.

    Samia qui négocie son allégeance (avec toute la sincérité qu’on lui imagine) en obtenant la tête de Mathilde Chaboche, Mumu et Titine qui trouvent un terrain d’entente pour partir ensemble en isolant LRP, et tout ce petit monde va pouvoir faire financer sa campagne par des promoteurs qui se gavent avec leur bétonnage bas-de-gamme mais très rentable.

    Dormez tranquilles, concitoyens marseillais : ils gèrent, comme depuis toujours.

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  5. ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

    Heureusement il nous reste Yves Moraine :
    ““Sociologiquement, on sait que les grands centres urbains sont favorables à la gauche. Notre seule solution, c’est une union de la droite de Benoît Payan à la droite de LR””
    La droite de Benoit Payan, il pense à quoi, à son crochet droit sur un ring de boxe ? Il serait temps que le bon M Moraine reprenne pied (enfin non, prenne pied tout court) avec la réalité. Ou alors nous cite cette “droite de Payan”. MadMars ? Ses deux têtes de file ont une quitté le gouvernement municipal pour se recentrer sur le 6/8, l’autre vient d’être débarquée. Si Moraine pense qu’il va attirer Fortin / Chaboche dans ses filets, c’est qu’il est encore plus naïf que je ne pouvais le penser.

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    • Jean-Marie Leforestier Jean-Marie Leforestier

      Je ne l’ai pas mis dans le papier mais il a aussi dit “de Sabrina Roubache à Valérie Boyer”, d’autres dans la même idée disent “du centre-gauche écolo [incarné par Christophe Madrolle dans la majorité régionale] à la frange la plus radicale de LR”.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      On se souvient qu’Yves Moraine, le pas regretté ex-maire du 6-8, a parrainé la Marine nazionale à la présidentielle de 2022. La “droite de LR”, dans son esprit, c’est sans doute un euphémisme pour dire qu’il est partisan de l’union de “toutes les droites”, y compris la lie xénophobe de celle-ci. C’est la position de ceux qui tiennent plus à leur carrière politique qu’aux valeurs de la République.

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    • Richard Mouren Richard Mouren

      De Ladrôle à Madrolle, ah! voilà un slogan qu’il est bon ! Ces deux locomotives politiques vont créer un raz de marée de voix. Sincèrement je pensais que la Madone du 12° avait disparu des radars politiques.

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  6. Zumbi Zumbi

    C’est ce qu’on appelle cuisiner les restes.
    Mais quand ma maman faisait ça c’était vraiment savoureux.
    Là ça sent un peu le vieux vomi.

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