La justice refuse encore le paiement de frais d’avocat du maire d’Istres par le contribuable
François Bernardini, maire d'Istres, en 2019. (Photo : JML)
C’est une décision datée du 7 avril, dont Le Canard enchaîné s’est déjà fait l’écho, qui ternit le retour aux affaires de François Bernardini à la tête de la mairie d’Istres. En meilleure forme après de graves ennuis de santé, le maire ex-PS a subi pendant sa mise en retrait une défaite devant le tribunal administratif de Marseille. Saisie en référé – c’est-à-dire en urgence – par le préfet, la juridiction estime que le contribuable istréen n’a pas à supporter les frais de justice de son élu, comme de son adjoint Marc Einaudi. Une décision analogue à celle obtenue précédemment par deux opposants écologistes.
François Bernardini est dans le viseur du parquet national financier pour des soupçons de favoritisme, trafic d’influence, prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics et surtout corruption. Autant de chefs qui devraient le conduire bientôt vers un procès. Marc Einaudi est lui visé pour un emploi attribué à sa fille que la justice interprète comme une prise illégale d’intérêts. Des reproches qui relèvent pour le tribunal de fautes personnelles détachables de l’exercice de leur fonction. Une interprétation que, selon nos informations, François Bernardini a décidé de contester en appel.
Commentaires
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“soupçons de favoritisme, trafic d’influence, prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics et surtout corruption”
étonnant ! comment peut-il encore espérer en appel !
quel est le mot, dans les chefs d’accusation du pnf, qu’il n’a pas compris ?
l’arrogance de ces élus qui se croient toujours au dessus des lois, est incommensurable et insupportable.
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Entièrement d’accord avec Julijo :
François Bernardini est un multi-récidiviste arrogant :
en 2000, il est déjà condamné à 18 mois de prison avec sursis, 200 000 francs d’amende et 2 ans d’inéligibilité pour détournement de fonds publics et abus de bien sociaux
en 2002, il est ensuite condamné à 18 mois de prison avec sursis, cinq ans d’inéligibilité et 60 980 euros d’amende dans une affaire d’abus de confiance.
Et le 2019, le Parquet National Financier le met en garde à vue pour association de malfaiteurs en vue de commettre les délits de prise illégale d’intérêts, de trafic d’influence par une personne chargée d’une mission de service public, de complicité et recel de ces délits.
Cet ancien président du conseil Général est aussi une girouette en politique :
après avoir déshonoré le centre-gauche et les Bouches-du-Rhône, il est à présent membre éminent du nouveau parti de centre-droit du président du conseil cette fois régional (Renaud Muselier).
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mouais, a priori il est surtout bernardiniste.
et du côté du manche, du pouvoir, et du fric.
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Le plus étrange n’est pas que cet individu soit une pourriture, il en existe d’autres. Le plus étrange est qu’il existe encore des électeurs en nombre suffisant pour, malgré son CV particulièrement éloquent, l’élire et le réélire.
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Si Bernardini continue à être élu c’est sur une équation simple; peu d’électeurs, RN comme un épouvantail (avec des candidats peu crédible) et un conglomérat Macronien (PS Modem LR UDI…) appuyé par un PCF dont est membre Einaudi cité dans l’article. Comment avec un tel “palmarès” judiciaire un élu de ce type peut il être encore en place???
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