“Je manifeste car je vois la précarité au quotidien, surtout à Marseille”
Ce mardi, la sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites a rassemblé des milliers de personnes à Marseille, plus que les dernières manifestations. Reportage au cœur du cortège, à la rencontre de manifestants.
Photo : Emilio Guzman
Et de six. Encore un défilé noir de monde sur le Vieux-Port. Les manifestants contre la réforme des retraites étaient nombreux, pour ce sixième épisode, à se rassembler dans les rues de la deuxième ville de France. En tête de cortège, les meneurs du mouvement social, syndicats et travailleurs habitués à battre le pavé, ont tenu parole. Pour la CGT, ils étaient près de 245 000, quand la police a compté 30 000 personnes.
Si l’écart est, comme souvent, important, syndicats et forces de l’ordre s’accordent sur l’augmentation par rapport aux derniers jour de grève. Les ouvriers des usines alentours, les agents territoriaux mais aussi les enseignants étaient largement représentés ce mardi. Mais parmi les manifestants du jour, certains l’admettent aussi : ils ne seront pas forcément les premiers touchés par cette réforme. Ils ont pourtant tenu à être présents. Marsactu a fait le choix de donner la parole à ces derniers, qui, pour la plupart, ont opté pour la solidarité.
Laurence Blisson, juge des affaires familiales
“Je suis ici car je connais trop bien les conséquences dramatiques de l’allongement du temps de travail. Ça n’en finit jamais. Le gouvernement prétend que cette réforme est juste, mais elle va toucher les plus précaires. Nous, on n’a pas envie de bosser éternellement, mais nous sommes des privilégiés, nous sommes du bon côté. Si on est là, c’est parce que cette précarité, on la voit au quotidien, surtout celle des femmes seules, des familles endettées, qui ne s’en sortent pas et travaillent sans cesse.
Le rétropédalage sur la pension minimale à 1200 euros [qui, finalement, ne sera versée qu’au peu de personnes ayant une carrière complète au SMIC, ndlr] ça nous rend malade. Les femmes seules ont souvent des carrières hachées. Cette réforme, c’est de la casse sociale, de la précarité construite qui enlève le matelas qui existait et laisse les femmes dans la précarité après une séparation. Tout cela est d’autant plus vrai dans cette ville, où la pauvreté est grande.”
Michel, Stéphane et Bruno, cadres et ancien cadre chez EDF
“Travailler plus longtemps, plus vieux, nous ne sommes pas forcément motivés. Nous nous étions organisés pour partir à la retraite à une certaine date, alors deux ans de plus, c’est non. C’est un peu comme si on nous déchirait le contrat en cours de route.
Et encore, nous, nous sommes cadres, nous sommes confortables. Mais il faut penser à toute la société. Nos exécutants de maîtrise, par exemple, ont des métiers pénibles. Il faut aussi penser aux chauffeurs de bus, à ceux qui nettoient nos entreprises, nos maçons, dans quel état ils vont partir à la retraite ?
Nous sommes prêts à poursuivre la grève s’il le faut. Tant pis, nous perdrons du pouvoir d’achat, on ne fera peut-être pas les vacances que nous avons prévues. Mais si nous ne faisons pas ça, à 64 ans, on nous demandera de travailler jusqu’à 70. Ce n’est pas une fatalité, on peut inverser le cours des choses.”
Isabelle Morant, professeure de sport
“Ceux qui ont fait des études et ont commencé à travailler à 25 ans partiront à la retraite à 67 ans. Imaginez, pour les professeurs d’EPS, quelle image on va renvoyer à cet âge-là à nos élèves. Financièrement, on s’en sort, mais dans quelles conditions physiques nous serons ? Hier, j’ai fait faire du cheval à mes élèves. Je les ai parés et aujourd’hui, j’ai mal au dos. Dans dix ans, je ne pourrai plus faire ça, je perdrai donc du crédit auprès de mes élèves. Non seulement mon corps va en prendre un coup, mais la qualité de l’enseignement aussi. Non, à 64 ans, je ne serai plus une bonne prof de sport. Mon corps est mon outil de travail.”
Rachel Ceysson, intermittente du spectacle
“C’est la réforme de trop, qui va encore impacter les plus précaires. Moi, j’ai commencé à travailler tard, je n’aurais pas pu demander la retraite à 62 ans, mais là, on nous banane dans nos droits communs. Aujourd’hui, je suis citoyenne pour tout le monde. Et je crois bien que, depuis le début de la mobilisation, c’est le jour où le monde du spectacle est le plus représenté. Même si faire grève, pour nous, c’est ce se tirer une balle dans le pied.”
Jean-Sébastien Nizou, infirmier libéral
“Nous ne sommes pas les plus précaires, mais il y a un mépris clair vis-à-vis de notre profession. Cette réforme est discriminatoire. Nous réclamons la reconnaissance de la pénibilité de notre travail. Beaucoup ont des carrières hachées, car notre métier est essentiellement féminin. Nous avons été applaudis pendant la pandémie, nous sommes allés dans les centres de vaccination, mais malgré cela, nous sommes discriminés. Nous avons une obligation de continuité de soin, nous sommes tous des chefs d’entreprises, mais nous allons nous arranger entre collègues, décaler les patients, nous sommes prêts à faire durer le mouvement.”
Commentaires
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
Marsactu, j’adore à chaque fois vos entretiens et témoins car quelquefois caricaturaux et qui me font marrer.
Votre professeur de gym est ici formidable: prof de gym, fait du sport toute l’année, en plein air souvent, en vacances toutes les six semaines, de belles vacances d’été, pas de devoirs à corriger.Son gros soucis,son aspect physique à 64 ans.
En voilà une bonne raison!
Se connecter pour écrire un commentaire.
Vous ne comprenez pas Brallaisse. Vous ne percevez pas l’angoisse de ce prof de sport à qui on demande de compter jusqu’à 64. Il flaire l’embrouille : il sait que ça s’arrête à 60 ; après ce sont des heures.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Pitoyable…..
Se connecter pour écrire un commentaire.
Moi ce qui me fait marrer ce sont les éternels clichés véhiculés par les commentateurs lambda autour de la pénibilité du métier de prof: toujours en vacances, pas de copie à corriger, pas besoin de faire dix ans d’études pour lancer un ballon, blablabla…c’est magnifique, si j’étais étudiant en sociologie je me lancerai dans une thèse autour de l’outil numérique en tant que révélateur de la beauferie humaine.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Soyons clair, la plupart des enseignants commencent à 22 ou 23 ans. Ils doivent faire ensuite un nombre de trimestre qui équivaut à 42,5 ans donc ceux qui veulent une retraite à taux plein partent tous actuellement entre 64 et 65 ans, parfois plus tard.
Donc seuls ceux qui ont commencé tôt et qui rachètent des années d’études (une minorité) seront lésés car ils ne pourront plus partir avant 64 ans.
Mais au delà de son cas personnel, on peut effectivement se mobiliser contre une réforme que l’on trouve injuste.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Son aspect physique ? Vous voulez dire son état physique ! Vous savez que la haine des profs, ça se soigne ?
Se connecter pour écrire un commentaire.
Brallaisse, vous êtes formidable, mais je vous sens envieux du destin des prof, particulièrement d’EPS.
Prenez rdv au rectorat d’Aix-Marseille, des postes sont encore à pourvoir. Cela ne vous prendra que 30min est l’embauche est immédiate. Un bon complément de retraite (a défaut d’un vrai salaire)
Se connecter pour écrire un commentaire.
Si ce prof s’était un peu bougé, il pouvait commencer avant 25 ans , pour être prof d’EPS il ne faut pas 10 ans d’études. Mais chacun fait comme il veut ,mais après il ne faut pas se lamenter.
Si ce prof s’angoisse de se voir en survet devant ses élèves, il peut faire le proviseur ou le directeur d’établissement ( c’est faisable je connais un ami qui a fait cela), ou enfin ce prof peut faire le moniteur de gym en EPAHD , ainsi il passera pour une “jeunesse”.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Pitoyable….
Se connecter pour écrire un commentaire.
Commentaire ignare ! Si vous aviez fait des études, vous écririez probablement moins d’âneries !
Se connecter pour écrire un commentaire.
pour être proviseur il faut passer un concours de personnel de direction qui est complexe et se prépare, on ne passe pas d’un statut de prof à personnel de direction de l’EN en un claquement de doigts
et pour le coup, étant marié à une cheffe d’établissement je peux vous dire qu’ils font tranquille leurs 45 à 50 par semaine (au bureau à 7H30 le matin, quitte l’établissement à 19H30) nb = les chefs d’établissement n’ont pas autant de congés que les profs (les établissements sont ouverts jusqu’aux alentours du 14 juillet (il faut préparer la rentrée suivante) et rouvrent une semaine avant la pré rentrée des enseignants
nb 2 : quant au boulot de prof, que ce soit d’EPS ou autre, je vous invite à passer une semaine avec des classes de 35 élèves et toutes les problématiques sociales et familiales (que gèrent aussi les chefs d’établissements) et on en reparle (nb 3 je ne suis pas prof moi même salarié du privé mais je vois ce qu’il se passe et ai du coup un profond respect pour ces fonctionnaires ; au même titre que ceux de la police nationale, des hôpitaux publics…)
Se connecter pour écrire un commentaire.
Les commentaires ci dessus sont insultants non seulement pour les personnes interviewées mais aussi pour la journaliste Violette Artaud qui a procédé à ces interview dans le respect des personnes interrogées. Mais la journaliste est une femme alors allons y ont du “penser” ces énergumènes. Vive la journée de la femme !
Se connecter pour écrire un commentaire.
Le droit à la satyre et à la caricature est républicain. Tout comme votre droit à ne pas apprécier les commentaires postés.
En revanche, votre propos tentant dévier les notres sur un terrain illégitime est aussi peu élégant qu’il est diffamatoire. Je ne regarde même pas quel journaliste de Marsactu publie quel article : ce sont des journalistes, ça me suffit en tant que lecteur d’un journal.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Moi j’adore les commentaires de certains ! parfaitement explicites, parfois insultants, quelquefois inutiles, mais toujours, ces commentaires dénotent, une espèce de frustration, de rancoeur, de jalousie, appuyés sur des lieux communs imparables (ils circulent depuis des années). La liberté d’expression est une chose importante, mais ce n’est pas forcément la liberté d’exprimer n’importe quoi, n’importe comment.
Un exemple : dans le texte de l’article : « Non seulement mon corps va en prendre un coup, mais la qualité de l’enseignement aussi. Non, à 64 ans, je ne serai plus une bonne prof de sport. Mon corps est mon outil de travail.” »
Ce n’est pas vraiment une plainte, c’est une constatation…et oui, à 64 ans, on a pas le tonus qu’on a à 30 ans… c’est logique, physiologique, évident ! et bien sûr cela obère forcément la qualité de l’enseignement.
Et hop, arrivée du lieu commun habituel : pour ce qu’ils foutent les profs, (et en plus en eps, pas de devoirs à corriger !!!) et les vacances…etc.
A se demander pourquoi il n’y a pas une foule dense qui revendique le droit de devenir prof (ah mais, il y a un concours, encore faut-il être capable de…)
Enfin, et cela m’inquiète quand même, quel débat ces commentaires font ils avancer ? a part attiser les haines contre des soi-disant “privilégiés” qui sont loin de l’être.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Allez jusqu’au bout de votre raisonnement : A quelle âge la retraite pour un prof de sport ?
30 ans , 40 ans , 50 ans ,60 ans ?
Se connecter pour écrire un commentaire.
mon raisonnement, vous n’avez pas du bien le comprendre.
je me fiche complètement de vous répondre sur la retraite des profs de sports ! ce n’est pas ça le sujet pour moi.
par ailleurs et sans liaison avec nos propos, je suis marri de noter que la retraite des c… n’a pas d’âge limite !
et comme ALAIN B, je demande qu’elle soit prévue pour tout le monde à 60 ans
Se connecter pour écrire un commentaire.
Que l’on revienne déjà à 60 ans comme le demande les syndicats et la très grande majorité des français, ce qui n’empêche pas que ceux qui le souhaitent de continuer
Se connecter pour écrire un commentaire.
Julijo,ce qui me ravi au plus au point c’est que vous contribuez à payer ma retraite. Et dans cette situation le c.., n’est peut-être pas celui auquel vous pensez.
Et là, c’est le top.
Se connecter pour écrire un commentaire.
je ne pense pas longtemps au sujet des c…en général. ma remarque était universelle et ne visait personne précisément.
étant à la retraite moi même, je regrette sincèrement de ne pas payer pour la votre !!
Se connecter pour écrire un commentaire.
Je trouve que le niveau des commentaires baisse. Je sais bien que les tensions sociales sont fortes, mais j’aimerais ne pas avoir l’impression de lire ceux qu’on trouve sur le site du Figaro. A tous et toutes : respirons lentement, prenons une tisane, et buvons à notre santé et à celle des autres, y compris des profs d’EPS.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Cher Électeur…. Allez zou ! Je vous le dis, comme bcp autour de moi, je vous aime depuis le début… 10 ans peut être ? Ne changez rien, ca fait tellement de bien 🤗
Se connecter pour écrire un commentaire.
Cher Electeur du 8e,
En pointant la baisse du niveau des commentaires un jour comme aujourd’hui, où Brallaisse est en roue libre, vous jouez sur du velours…
Je partage votre constat (et en tant que commentateur assez régulier, j’en prends forcément ma part), à ceci près qu’à côté du Figaro, j’ai souvent l’impression de lire des commentaires bas du front tout droit sortis de Mediapart.
Et au-delà de l’énervement ponctuel de tel ou tel lecteur, il me semble aussi que le ton de certains articles, ou plutôt leur construction et les angles choisis pour traiter les sujets appelle parfois ce genre de réaction.
Au départ, l’espace commentaires était souvent l’occasion de créer une discussion intéressante entre nous ou d’interagir avec l’auteur de l’article et donnait le sentiment de faire partie d’une communauté. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. J’imagine que c’est inévitable puisque nous sommes de plus en plus nombreux, mais c’est quand même dommage… Est-ce que le podcast ne pourrait pas être l’occasion de recréer ce dialogue entre nous et avec les journalistes ? Peut-être en consacrant certains épisodes aux questions des lecteurs ? Qu’en dirait la rédaction ? Et les autres lecteurs ?
Se connecter pour écrire un commentaire.
Cher Julijo, la connerie est l’une des choses les mieux partagée sur cette Terre. Il suffit de s’en rendre compte et d’en sortir.
L’intelligence est d’accepter d’écouter des avis contraires et surtout de les entendre et de les comprendre. Je n’ai pas dit de les accepter.
Cette réforme est complexe, pleine de contradictions, de sous-entendu et de mal entendu,aussi.
Plus de 7 français sur 10 sont contre l’allongement de la date de depart, mais aussi, la même proportion est aussi pour la suppression des régimes spéciaux. D’où une schizophrénie certaine chez certains syndicats qui défendent selon eux , la volonté du peuple et qui en sont ” en même temps”les principaux bénéficiaires Donc mes “amis” de la CGT devraient ainsi appuyer la fin de ces régimes dits spéciaux.Mais, un comptable qui part à 57 ans c’est bien,pendant que les “cons” de la même profession eux partent à 62 années. La différence, un travaille à la RATP,pas l’autre.
Deuxième point ,la tendance est de 1.4 actif pour 1 non actif en 2050. Donc à terme, problème.
Solution immédiate, taxer.Oui bien sûr, nous sommes le pays le plus imposé ou le second avec le meilleur taux de redistribution.Au delà c’est confiscatoire.
Certains veulent taxer encore plus les retraités dits aisés,par exemple.
Je vais en remettre une petite couche teintée d’humour, je prends les devants, j’ai passé des concours de très haut niveau (réussis) pour avoir une situation confortable en travaillant beaucoup ,voire trop,pour me constituer une bonne retraite,mais surtout pas pour me la faire confisquer in fine,sinon j’aurais fait le prof de sport, comme certains ici le suggeraient 🤣.
Tout cela pour dire qu’avec des gens butés d’un côté et des sourds de l’autre, difficile d’avancer.
Nous pensons ,nous français que nous sommes plus intelligents que l’Europe entière, cela commence à faire beaucoup d’imbéciles quand même autour de nos frontières.
La faible culture économique des français fait que l’on confond ce qui reste dans le porte monnaie le 15 du mois et ce problème de retraite.Mais comment leur en vouloir?.
Réforme mal ficelée face à des syndicats qui basent la négociation uniquement sur le conflit ( hors CFDT) avec LFI derrière que nous avons vu ,malheureusement, à l’œuvre.
Même dans les pires cauchemars, ce genre de situation ne se passe pas en Allemagne. Posons nous la question du pourquoi.
Alors Julijo à bientôt,plus cool.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Cher Assedix, la source des commentaires réside dans la teneur et la tenue des articles à la base,et effectivement certains angles d’attaque ont des faiblesses,non pas tant dans le sujet mais dans leurs intervenants ou leurs illustrations Mais pas que.
Ainsi sur le sujet des retraites qui alimente la chronique, sauf erreur de ma part, je n’ai pas vu un seul article ou un seul entretien de gens, qui “Seniors” sont biens à travailler et pas obligatoirement dans des métiers dits ou supposés intellectuels.Si,si,il y en a. Mais là, blackout. Cela serait intéressant d’avoir le témoignage de ces personnes qui ont autant de valeur que les autres.
Alors vous allez me dire que ces gens peuvent continuer, vous avez raison,mais présenter le travail systématiquement comme un enfer,une torture est lassant,fatiguant. Je ne me leurre pas cela existe aussi.On peut être aussi heureux au travail.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Oui, c’est sûr, on peut être heureux au travail (mais il y a quand même des jobs où c’est difficile).
Le truc, c’est que Marsactu, journal local, ne traite pas vraiment la réforme des retraites en tant que telle, il couvre simplement manif marseillaise.
Alors forcément, dans les rangs des manifestants, il n’y a pas toute la diversité de points de vue que vous auriez aimé voir…
Se connecter pour écrire un commentaire.
Je pense que, malheureusement, la rubrique “Commentaires” a été phagocytée par quelques lecteurs qui tiennent à infliger aux autres une opinion sur tous les sujets et spécialement sur ceux dans lesquels ils n’ont aucune lumière. C’est dommage pour Marsactu que ces commentaires aigris et partiaux, quelquefois méchants, empêchent souvent des discussions sereines susceptibles de prolonger les articles et d’en élargir quelquefois le champ. Nous vivons là une évolution similaire à celle des réseaux sociaux où des intervenants sous pseudo déchaînent leur aigreur voire leur méchanceté. Marsactu et ses journalistes méritent mieux que ça.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Vous avez tout résumé, je suis tout à fait d’accord avec votre point de vue
Se connecter pour écrire un commentaire.
Soit les commentaires sont ”intelligents”, soit c’est la liberté d’opinion=un nazi+ un juif, la liberté du plus fort. Quand je dis ”intelligent” c’est pour servir l’intérêt public du plus grand nombre…comme les manifs contre l’allongement de la retraite, n’est ce bien le travail de Marsactu?
Se connecter pour écrire un commentaire.
Bonjour, Marsactu a à cœur de susciter le débat au sein de la démocratie locale. En revanche, peut-être faut-il ici rappeler que tous les commentateurs se doivent de respecter la charte des contributions. Celle-ci mentionne notamment le fait que le respect et la politesse sont de mise sur Marsactu. Le dénigrement est quant à lui proscrit. “Sera considéré comme du dénigrement toute contribution ayant pour objet d’attaquer la réputation d’un participant, de médire sur son compte, d’en parler avec malveillance, et de manière répétitive”, peut-on y lire. La charte est à retrouver dans son intégralité à ce lien : https://marsactu.fr/societe/cgu/.
Merci pour votre compréhension
Se connecter pour écrire un commentaire.