État d’urgence : le préfet fait le point
Le préfet des Bouches-du-Rhône, accompagné du préfet de police, rencontrait cet après-midi les élus locaux pour évoquer avec eux l’état d’urgence et recevoir de leur part des informations “utiles à l’exercice de nos fonctions“. En conférence de presse il a répété certains des nouveaux éléments qu’il leur a communiqués.
Interrogé sur la potentielle fermeture de mosquées radicales, Stéphane Bouillon a confirmé qu’un suivi était en cours concernant “des associations, lieux de cultes officiels et officieux” sans donner plus de précisions. D’autre part, une quarantaine de perquisitions ont eu lieu à Marseille et six assignations à résidence ont été mises en place ces derniers jours dans le département, a ajouté le préfet de police Laurent Nunez. Aux maires qui réclamaient de connaître l’identité des individus faisant l’objet de fiche S, pour sûreté de l’État, le préfet a répondu qu’il s’agissait “d’un outil de travail à destination des services de police ne pouvant être divulgué au public“. Concernant les différentes agressions islamophobes et antisémites des derniers jours, qualifiées de “lâches”, il a estimé qu’elles étaient “le révélateur d’un climat à Marseille” où se propagent tensions et rumeurs.
L’état d’urgence devrait être prolongé pour trois mois. Pour le moment, les manifestations demeurent autorisées au cas par cas et les effectifs de police restent renforcés dans les secteurs commerciaux et festifs.
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